lundi 14 février 2011

N7

Il y a des gens dans ce bas monde qui ne savent rien lire de l’histoire ni n’entendent ses mises en garde et ses avertissements. Même lorsque celle-ci mue et appellent a de plus rapide changement, ils ne répondent pas a l’appel. En acceptant seulement qu’elle se renouvelle, mais à condition qu’elle reste toujours la même, perdue dans un provisoire indéfinissable. On dirait qu’ils s’enfichent que serpent qui change de peau est toujours serpent. C’est le genre qui cherche un sens à sa vie au fond d’une gamelle. Il semble s’adapter a son gouvernement qui est confisqué par celui qui place son honneur dans l’atrocité. Et même que, lorsque la révolution frappe à sa porte pour lui signifier la lumière d’une vie digne et libre, il se refuse à la difficulté de la marche et préfère ramper dans la poussière et la paresse. Ce genre là, n’est pas uniquement au stade du non être, il est aussi et surtout, l’ennemi rapproché de la cause humaine. Et si finalement je conçois l’absence des morts au discours de la vie, voir le féroce combat de l’ennemi qui défend ses acquis, je ne justifie pas l’ignorance de la soit disant opposition, qui n’a pas honte de courber l’échine devant les tyrans, juste pour sauvegarder moins que ses propres intérêts. Ces gens de l’ignoble petitesse prétendent défendre ceux qui souffrent de tout. Non par charité politique ou religieuse, ni pour un sens élevé de la dignité humaine, mais juste parce qu’ils sont le produit de la duplicité, d’une société atteinte d’une maladie incurable. Les siècles des ténèbres ont engendré le pire du mal, la lâcheté. Particulièrement celle du désistement de la classe politique, lorsque le silence du peuple est sur le point d’exploser aux visages de ses imposteurs. Ces partis politiques qui annoncent ne pas participer à l’avènement du peuple, finiront tous par êtres démasqués et jetés derrière l’histoire avec les détritus des mêmes injustices.
La colère du peuple ne les épargnera pas, cette violence insidieuse, lorsque les deux camps seront face à face.
Les vents soufflent la révolution pour que la vindicte populaire chasse les sultans et tous les imposteurs. Qui pourra arrêter le vent de souffler ? Surement pas les illettrés politiques.
J’ai vu une femme plus courageuse que dix hommes et des animaux plus nobles que certains leaders. Et j’ai vu le peuple qui gronde sa peur, pour braver le terrorisme d’état. A bat les forces réactionnaires qui font du troque sur le dos des innocents. Qu’ils soient bannis de la mémoire sereine et qu’ils aillent au diable de tous les tourments. Ils ne sont pas des nôtres ni d’aucune espèce répertoriés sur le registre de l’humanité. Ah si je pouvais inventer l’orage et le tonnerre dans leur sommeil.
Je ne détiens ni le sceau de Salomon ni le bâton de Moise pour venir au secours des opprimés. Mais j’ai cette conscience que le jour de gloire est arrivé. Je n’ai que les armes de mes larmes et la vision d’une éclatante vérité. J’écris ce qu’il me semble normal de dire, mais je n’ai pas d’assistance qui m’écoute. J’écris donc au vent qui soulève la poussière. Ce faire est si peu mais il dérange les citoyens de l’enfer.
J’ai reçu le signal d’un danger qui rode, je prends au sérieux l’avertissement, je m’apprête donc, a l’imminence de la mise a l’épreuve de ma propre liberté et trépas si je faibli.