samedi 12 février 2011

N6


Chaque heure de chaque jour mon âme se réjouit de cette divine présence, qui ausculte les raisons de mon existence en panne. Je pense à autre fois, en visitant l’origine de mes réponses. Je lui pose la question.
- Pourquoi un peuple se veut-il plus petit qu’il n’est très grand ? Qu’est-ce 40 milles agents aux ordres d’un régime illégitime, qui matraque l’honneur et la dignité de presque 40 millions ?
- Si en inde, il y a de braves gens qui sacralisent, la vache, le singe ou les rats ; Pourquoi n’admettras tu pas qu’en Algérie, il y en a qui croient aux crapauds et aux cafards. cela peut il être une liberté inferieure ? me demande t elle !
- Si seulement, il s’agissait d’un choix, ils peuvent adorer le diable qui habite le despote le plus barbare. Lui dis-je.
- Les trouillards aux ventres pleins ne sortent pas défier la peur pour sourire à la révolution. Ils définissent la paix et le courage, en disant amène au langage du bâton. Ils ignorent sans doute que la force de la vérité et de la dignité humaine, est souvent du côté de la minorité, dans son légitime combat de la liberté. Et si ces algériens qui ont préférés se terrer chez eux, croient vivre le bonheur dans les prairies verdoyantes du gouvernement, ils ne tarderont pas à récolter les revers de la révolution déçue. Elle ne leur pardonnera jamais de trahir l’aspiration de toute une nation, qui attend d’eux d’accomplir la part de leur devoir à l’histoire commune. Ce qui est en marche, avance avec ou sans eux, mais ils ne seront pas de la fête au jour de la célébration. En plus, ils ne seront pas à l’ abri d’une autre division. Celle de la grande Kabylie qui gagnera son indépendance en se retirant de l’immonde humiliation.
- Comme je regrette cette désolation, tu m’as l’air déçu.
- Comment se réjouir de voir le courage déserter le domaine de la libération? Mais ma pensée rejoint les femmes et les hommes qui ont répondus présents. Ils m’inspirent plus de respect que j’en ai pitié des âmes sans valeur ni vertu. Aujourd’hui, je prie pour que s’abatte sur les dormeurs d’Algérie une honte sans précédant. Peut être reviendraient ils a la raison, avant que la révolution ne les maudisse en repliant ses promesses pour les offrir a un autre peuple digne d’un autre horizon.
- Tu me sembles sans complaisance avec un peuple que tu avais décrit bon et généreux.
- Justement, c’est parce qu’ils ont tout a portée de main et s’ils ne font rien pour s’en saisir, ils perdront aussi la valeur de ces prétentions.