lundi 7 février 2011

A bas le sourd

Un nouveau pouvoir n’aura lieu que si l’ancien régime dégage définitivement du paysage public. J’entends le parti unique et la pseudo opposition qui gravite au tour de sa sphère. Cela se traduit concrètement par la prise du pouvoir de la jeunesse et celle-ci n’est pas restreinte à une limite d’âge. La jeunesse est d’abord un état d’esprit qui incarne la pureté d’intention, la volonté de servir l’intérêt général et l’ouverture sur les préoccupations de l’individu. La jeunesse est cette composante de la société, aux mains blanches, qui ne participe d’aucune corruption. Elle est porteuse d’un rêve et d’un idéal, que seule la vieillesse des anciens flétrit et altère. Cette vieillesse qui est prompte au compromis, occulte l’enthousiasme qui veut en découdre avec la tyrannie. La soit disant tolérance qu’elle oppose a la détermination de la jeunesse, prétexte que l’ordre est une garantie d’harmonie, de paix civile et de progrès. Qu’est ce que l’ordre dans le désordre ? Et qu’est ce le désordre dans l’ordre ? Le domaine de la libération a vu le musulman et le chrétien parler d’une seule voix. Il a admis le croissant et la croix au même endroit sans heurt. Ce qui laisse entendre que les événements honteux des violences perpétrées contre les chrétiens ces derniers temps, est une fabrication gouvernementale et non du fait d’une déchirure sociale ou d’une rupture entre civilisations et leurs cultures réciproques. Un jour prochain, tout le monde saura qui produit le terrorisme mondial et qui est derrière les crimes contre l’humanité. C’est tout de même étrange de voir le malin accuser la conscience de tenir un discours discordant et que l’union des peuples est une cause de violence.
Et puis, quelle harmonie serait-se la simulation, dans le cadre d’une liberté partielle et provisoire ! Ah ! Ces gens du passé ne lâchent pas prise a la vue d’un siège. Ils semblent plutôt enchainés a la nostalgie d’un vécu manqué, que disposés a l’espérance d’un renouveau universel. Le changement ne fait peur qu’a celui qui a quelque chose à perdre. La jeunesse n’en a pas. Elle est la plus a même de garder intactes les aspirations les plus légitimes du peuple. Les autres, quelques soit leurs âges, qui ont des choses à se reprocher, sont les véritables obstacles au progrès. Et s’ils semblent plus tolérants c’est parce qu’ils ont beaucoup à tolérer en eux-mêmes, finalement.
Le vieillard aigri, ce recteur du pire, l’a ouvert au lieu de la boucler pour ne pas répandre un décret nauséabond. Il allègue au nom de la religion que la révolution est une discorde. Malédiction sur sa race, il nous rappelle le pharaon qui avait dit a son peuple, avant lui, laissez moi tuer Moise, car je crains qu’il ne sème la discorde et ne répande le désordre parmi vous. L’islam comme Moise ne peut être plus étranger que chez cet imposteur et chez ses seigneurs ivres de notre pétrole et gras pour avoir spolié nos ressources universelles. Lui et le royaume de l’Injustice qu’il défend ne perdent rien pour attendre le châtiment divin. L’humanité ne sera elle-même que lorsqu’on se débarrassera tous ensemble, de ces racailles ignobles. Cela viendra, aussi vrai que le soleil se lèvera demain. Et demain n’est pas loin pour celui qui l’attend.
Ces dernières heures, L’opposition politique avec ses frères musulmans, se sont salit la main en la serrant a celle qu’il fallait amputer par un coup de sabre radical. En servant un peu de légitimité au colonial de l’intérieur, par d’inutiles concertations, ils servent la raison impie d’un monde vieillit alors que la jeunesse veut en finir avec lui, pour de bon, partout ou respirent des esprits libres.
Ce sont les jeunes qui feront la paix et non les vieux. Ce sont les jeunes qui redonnent l’espérance aux opprimés partout de par le monde.
Ces conspirateurs qui misent sur le dilatoire, ne semblent pas s’apercevoir que la révolution s’étend pour casser les frontières. Chaque jour que je survis digne est une victoire contre l’injustice, avais je écris il y a longtemps. Il y va de même, pour le rassemblement révolutionnaire des opprimés. Chaque jour qui passe, la dictature, là où, elle se situe, perd de son envergure. La colère se propage, la détermination se renforce et le mépris de l’injustice et de ses acteurs remonte à la surface.
L’occident réussit par sa culture de la liberté, là où ses gouvernants et ses hommes d’affaires cultivaient la défaite et échoue là, où ils envisageaient la victoire de leurs stratégies.
Le monde derrière le monde qu’on appelait arabe renoue avec la mémoire de son courage et sa bravoure. Il tient absolument à se débarrasser de ses crabes et ses misères. Il pourra surprendre par une compétition de, héros volontaires pour soulever le fardeau.
Franchement, lorsque vous regardez le sultan d’Algérie, celui de la Lybie ou l’autre qui se prend pour le roi des rois, qui commande a l’Arabie, qu’est ce qui vous inspire de si glorieux ? Berque !... Pensez vous que les arabes sont si mauvais, si maudits, pour mériter ces nains ? Je n’oublie ni le Maroc ni le soudan ni les autres territoires qui gisent a l’ombre du despotisme. Ne sommes nous pas des êtres humains qui méritent la même liberté que le reste du monde ? Je n’exclu pas l’Afrique et les autres pays musulmans. Leur tour de révolte viendra.
Nous sommes au carrefour des destinées et la caravane du salut n’exclut personne qui croit en une humanité solidaire. A l’opposé, l’enfer qui souffle sa terreur demande davantage d’esclaves pour nourrir son feu.
Il ne servira pas ses citoyens de gagner du temps parce qu’il n’en reste que les heures du règlement de compte et nulle échappatoire. Plus ses criminels s’agrippent à leur pouvoir caduc, plus les rangs des insurgés grossissent, plus la révolte déborde les frontières…