mardi 18 janvier 2011

Une lecture métaphysique de l’avènement.

Bien que je soutiens la liberté sans réserve. Je place la justice devant elle. Il ne saurait y avoir une véritable liberté sans la justice. Il n’y a pas des hommes de pleins droits et des sous hommes avec des libertés partielles. Des hommes en deca de leur pleine humanité, qui devraient se satisfaire d’amour et d’eau fraiche. Même si la réalité du monde affirme le contraire. Mais qui a dit que le vieux monde avait raison de ses crimes contre la vie ? Oui, l’injustice est le crime qui engendre tous les autres. Et le monde est en son point de rupture. J’affirme ce que j’observe. Le mouvement de l’histoire est en court de fermer le registre des excuses, quelles soient individuelles ou collectives. Le silence sur l’injustice est une participation à l’injustice. Les manœuvres qui tentent d’occulter la participation d’un seul homme dans le processus de l’élaboration de son destin, est la première injustice à combattre. Qu’en est il alors lorsqu’on exclu l’assise du peuple, par l’expulsion aux oubliettes de ses représentants légitimes ? La conscience torturée ne peut plus se taire devant le crime qu’on projette derrière le mur de la honte qui s’effondre. A moins que l’on use d’armes impossibles, nul ne pourra effacer le pouvoir de l’esprit qui a définitivement divorcé avec ses peurs. Ni l’occupant intérieur, ni ses seigneurs sur l’autre rive. L’impérialisme et le capital des hommes d’affaires n’ont plus rien à prendre de la volonté émancipée. J’ai l’impression que cette révolution va révéler au monde la véritable nature du pouvoir usurpateur, des puissants qui manœuvre à l’ombre. Les responsabilités seront mises en exergue, quant aux crimes immondes commis contre l’humanité. Je sais qu’ils savent que nous savons, Ils n’ont pas intérêts à ce que l’humanité se mette à voir davantage car la coupe est pleine. La révolution tunisienne, c’est le premier soupir d’un enfer sans fond. Elle n’a d’ailleurs pas dit son dernier mot. Elle articule sa première sentence. Il s’agit juste d’un coup de semence du volcan qui expire sa petite colère. Ceux qui analysent les événements, uniquement sur la base de quelques calculs dérisoires, ne semblent pas tirer les leçons de l’histoire qu’ils croient contrôler.
Et la donne métaphysique ? Qui l’inclue dans ses interprétations ? Ceux qui sont enclin à savoir ? Ou est-ce, ceux qui croient détenir la science du monde ?
L’ambassadeur de la tyrannie n’est plus aux paradis de jadis et là ou il est, c’est la prison de la définition même de la liberté. Si tu n’y flattes pas le trône de l’ignorance par de plus viles soumissions, on te coupe la langue là-bas.
Rira bien qui rira le dernier, trouve ici dans l’exemple du tyran, tout son sens. Les grands devraient en tirer les conséquences pour leur salut. Qu’ils soient en Arabie ou en France ou chez tous les indigènes des continents.
Pourquoi ne laisse-t-on pas les peuples jouir paisiblement de leurs indépendances ? A qui profite la souffrance collective ? Ah ! Comme Georges Orwell avait raison de dire qu’en ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. Et être révolutionnaire dans ce bas monde c’est la nature précieuse du pauvre. Et de pauvres, dans ce monde d’injustices, il y a de quoi déclencher une révolution universelle. La guerre du monde contre le monde serait elle le résultat direct de la civilisation, dans sa volonté de domination ?
Ce gouvernement des ombres de la sale époque, non seulement, il ne s’élève pas à la hauteur des aspirations populaires, mais il fait vomir la révolution en plus, sans prendre garde aux avertissements de son second souffle.
Ce rassemblement soit disant démocrate et constitutionnel du parti unique, à quelle constitution fait-il référence ? Au pacte des loups au ministère de la police ? La démocratie quand a elle, hurlerait à l’outrage si l’on pouvait lui donner une langue pour dénoncer l’artifice.
O cruelle liberté ! Comme tu es irrésistible dans cette révolution fascinante.