lundi 17 janvier 2011

les larmes de la revolution

La révolution est un processus de transformation radicale, elle vient quand elle vient surprendre, pour éradiquer a la racine les causes qui l’on produite. Lorsquelle est en marche, elle est comme le feu qui embrase l’héritage de la sécheresse. Tout comme ce feu, elle ne tolère pas la pause à moins de s’éteindre avant de venir à bout de ce qui doit l’être. Mais elle n’est pas venue pour rien et elle n’est pas celle qui se laisse chasser sans assoir a sa place un chao qui introduit aux enfers. Parce quelle tient de la volonté qu’on ne peut soumettre. Cette révolution spontanée aura de lourdes conséquences sur tout ce qui tentera d’entraver sa marche triomphale. Celui qui oubli son premier martyr ne semble pas vouloir se saisir pleinement des fruits du sacrifice. J'evoque celui qui se proclame de la colere populaire, pour les usurpateurs Bouazizi n'a jamais exister pour qu'ils se souviennent de lui et de son acte heroique. Celui qui se fie aux symboles de l’ancienne imposture se trompe de lecture a propos de l’histoire en marche. On n’impose pas sa compréhension ni ne force a la culture de la justice. Mais lorsquil s’agit de l’administration de notre destiné collective, cela mérite un excès de vigilance. Et je ne perçois aucune clairvoyance dans cette confiance prolongée que l’on accorde encore dans l’ennemi du peuple. Il y a un rassemblement malsain au tour du même parti unique qui a dirigé le pays plus d’un demi siècle. La reconnaissance des formations politiques et sociales, la libération des prisonniers d’opinion, la liberté de la presse, le retour des exilés de la conscience et la reconnaissance de tous les droits imprescriptibles, ne sont du ressors de personne qui nous en ferait le don. Je ne comprends pas mon peuple en l’observant s’assoupir au début de la bataille. Ceux qui nous flattent en mettant en exergue le jasmin de cette révolution, sont à craindre. Il n’y a pas de révolution de jasmin ou de crème de nuit. Il y a la révolution qui fait couler le sang. N’oublions pas si vite que la révolution est la manifestation de la colère du peuple. Et sa colère légitime comme la malédiction de sa liberté violée sont versées sur la dictature et tout ce qui la nourrit. Le parti soit disant socialiste constitutionnel fut le terreau de la barbarie qui a séparé le peuple et son histoire. C’est lui qui est responsable de la mort de Bouazizi par le feu. Ne confondons pas les genres. L’enfant du peuple martyrisé, ce cher Bouazizi, paix a son âme, ne s’est pas immolé par le feu, parce quil avait faim, mais parce que les agents du parti au pouvoir ont mortellement blessé son inviolable dignité. Et ce sont les mêmes qui sont encore assis dans son palais. Pour ma part, je n’ai que faire de leurs promesses. En annonçant le changement, comme s’il est de leur faits de bons princes, ils continuent a lancez les gaz sur le peuple qui conteste. Qu’est-ce que frapper encore le peuple au début de cette ère, qui plus est dans sa lune de miel ? Ou est le porte parole de la jeunesse? Et celui du peuple lui meme? Ah ! Il est vrai, je suis toujours, cet incorrigible romantique. Apres tout, si les concernés acceptent le compromis, lorsquil faille aller au bout, pour réaliser le tout. Que puis-je moi dans mon errance, sans le soutien de personne, en extrême orient ? Néanmoins, je l’écris à qui veut l’entendre.
Les contraintes d’une heure grave et suspendue entre deux époques exigent la pleine mesure d’une vérité non négociable. Ce passage à la liberté est un lieu chargé de péril. Et rien n’est jamais tout a fait acquit dans ce bas monde. Et cette révolution mal respectée par une fraction de l'élite, ne profitera pas à ses auteurs, les eternels absents du discours qui les concerne.