samedi 22 août 2009

message prive en lecture publique

Puisque ton souvenir se veut une gloire a la mémoire en berne. Puisque quelque chose m'invite a le faire. Je t'écris comme pour la première fois mais peut être est-ce la dernière , je le fais avant de mourir sur le champs d'honneur de notre amour perdu. Puisqu'à toi je suis rappelé par le mystère d'un rêve qui dérange, oblige ma chère je suis, de me souvenir de toi comme d'autre fois lorsque tu m'avais quitte sans me lire le décret de ta sentence contre nous. Tu m'avais bien légué la perspective du fou qui ne cerne pas l'objet de ses pleurs... Un temps considérable s'est écoulé, depuis notre premier baiser a la saveur éternelle, et plus rien n'est plus comme avant depuis... Ce qui me ramène vers toi c'est le commandement d'un rêve que j'ai fais. lors duquel, tu es venue te réfugier dans mes bras comme une fontaine, arrosant de tes larmes la peine de ma littérature sans destination. Dans ce rêve douloureux et prenant, je venais de franchir la frontière de la vie et quelle ne fut ma surprise de te trouver de l'autre cote du miroir. Cela m'a affecte jusqu'apres dans le réel de mon retour a la raison. Je t'ai rejoins dans la mort et tu étais esseulée et perdue sans savoir vraiment que tu étais dans l'autre monde.Je ne savais pas comment te l'annoncer car je n'avais plus de larmes. J'étais dans un état de transfert entre les réalités...Une vague de compassion me submergea pour toi a cause de cette solitude a laquelle tu n'étais pas prête. Au point que j'en ai occulte mon propre sort. Je n'étais pas plus triste pour ma propre fin que du fait de t'y voir me précéder sans personne qui te tienne la main dans ce royaume ou tout est révolu a commencer par nous même. Cette nuit d'un dimanche cruel au lundi sans lendemain, nous nous sommes retrouves dans ce rêve qui raconte une histoire après la vie... Peu avant ma fin non glorieuse, j'avais échoue sur un pont brise, entre les mondes de deux rives malheureuses. Tu m'avais demande de t'apporter une solution sur un plateau d'argent, mais je n'ai fait que l'écrire a l'encre d'or de mes larmes silencieuses... Depuis toi, j'ai longuement souffert l'errance dans la solitude, en contemplant le spectacle magique des autres âmes amoureuses. Rien ne m'a été plus sordide que le constat de mon impuissance a relever les défis du don qui m'a été fait par ta rencontre. Tout compte fait, rien ne nous a été plus favorable que les heures clandestines de nos étreintes savoureuses. lorsque nos coeurs étaient emplis de joie, d'espoir de fortune et d'éternité mystérieuse. Que nous reste-t-il du temps perdu dans la quête du futile? Ni argent, ni position sociale , ni somptueuse demeure, rien de plus que le souvenir en larme de nos tendres baisers. De l'autre cote du monde, je restais la au bord de moi-même et d'une mer agitée, en laissant le vent inspirer a ma plume. Peut être aurait-il emporte jusqu'à toi le souffle de mes émotions les plus précieuses, mais il n'a fait que caresser mes mots en diffusant leur essence au quatre coins du cimetière de nos incertitudes. Je t'ai perdue dans les entrailles de la civilisation, tu m'as perdu dans l'encre qui fixe mon âme sur le blanc de mille pages fébriles. Après toi, j'étais itinérant sans promesse, au creux du vide. J'entendais un requiem que nul autre n'entend, et je dessinais les mots d'une toile que personne ne voit, lorsque même le miroir se refusait au reflet de mes certitudes, car il y avait un surcroît de peine, sur la mémoire de mon humanité incomprise. J'aurais presque entendu l'écho de l'inconnu me dire de rester assis sur la berge des siècles, jusqu'à ce que tu me reviennes un jour ou l'autre dans une nouvelle incarnation.Mais je me fais vieux pour l'espoir d'un renouveau universel et je ne suis plus qu'un mort parmi tous les autres tout comme toi. Du moins dans ce rêve. Tu m'as oublie, j'ai pense y parvenir mais ce rêve troublant m'a rappelé a ton bon souvenir avec le sanglot d'une nostalgie a en mourir de chagrin. j'ai su alors combien ton amour me parle encore malgré moi, jusqu'à mes prières de l'aurore , pendant que tu dors sur tes lauriers. Bref, je suis encore survivant de l'autre cote du soleil levant, entre nous il y a une distance équivalente a la moitie de la terre et comme je te le disais si bien, ma bien aimée est endormie dans un château fort garde par mille armées, c'est on ne peu plus vrai. Alors, alors, j'ai eu la chance de rencontrer un saint d'Asie, je lui ai fais part de mon rêve et il m'a interroge sur le mystère. Je lui ai dis que tu m'avais demande de t'apporter une solution sur un plateau d'argent, alors il m'a répondu, pourquoi faire si elle est passe a cote de l'or... Je lui ai dit, c'est la vie, c'est le destin, que sais-je!, il a souri et n'a plus rien dit. Il ferma les yeux pour une longue méditation. Je l'ai observe plus d'une heure voir deux. J'ai cru qu'il s'est endormi assis dans cette cours de son monastère. Je me suis alors levé pour m'en aller sans déranger sa paix intérieur, alors il a ouvert les yeux en me demandant de te contacter, comment le faire si ce n'est t'écrire ce message prive sur une tribune publique ou nul ne te connaît. Il m'a expressément demande de te rappeler au souvenir de ton Seigneur, c'est ce que je fais. Il m'a ensuite ajoute ce que je traduis a ma manière. " ce que tu ferai mieux mon ami c'est aller recharger tes batteries a la source de la vie...Et si tu as faim, ne pleure pas devant les enfants en attendant la fin de la crise, renforces l'assise de ta foi en faisant une raison plus puissante que l'oublie...