samedi 29 novembre 2008

un chant triste....


J’entends de loin le gémissement de la patrie, je pénètre ma poésie et j’habite la révolte.
Je suis le nauffragé de la plume, la tempête des mots et pour la colère je suis la récolte.
Je suis le palmier qu’on a brûlé, je suis l’olivier qu’on a amputé sur un champ de fautes.
La raison est ma mémoire, les larmes sont mes amies, je subis, j’encaisse, mais je note .
Là-bas dort ma rose, bien triste, entourée par un champ de ronces et un tas d’âmes sottes .
La France pleurera-t-elle ma perte, dans la clarté de notre liberté piétinée par des bottes?
J’incline ma langue devant sa vérité et me redresse fier de son drapeau que je transporte.
_______ 8_______

…A ton approche Rebelle, tout ce qu’il y a dans mon cœur expire, mais je ne sais comment le dire avant de déchirer dans le registre de l’enfer les sombres chapitres de mes fautes. Et d’erreur fondamentale, je ne suis pas fier d’avoir placé l’amour en dehors de sa sphère. D’autant plus qu’au lieu de souscrire à l’investissement éternel, j’ai versé dans la culture de l’éphémère. Et s’il ne m’était donné la chance de te connaître, l’ensemble de mon être aurait sombré dans l’imprévisible troue noir de l’univers. Mais j’ai cette chance et ce devoir de porter aux plus hautes cimes ton estime comme ma gratitude pour tant de possible bonheur…Et le doux ruissellement de mes verbes, ne m’est aussi naturel que parce que le charme de ton sourire est si envoûtant…