mercredi 26 novembre 2008

litterature

Traverser le désert en portant son fardeau voir sa potence loin de la raillerie de la populasse, contempler le ciel en implorant le pardon, parler à soi en se réconfortant de ne plus avoir peur des hommes ni de leurs décisions, se réjouir à l’idée de se soustraire à toute forme de corruption en s’échappant au contrôle du pouvoir qui la produit, ne pas craindre les vipères qui se dissimulent derrière de belles apparences, ni les scorpions ni les serpents car la peur n’est rien de plus qu’un imaginaire fébrile. Regarder plus loin que l’horizon lorsque la réalite semble se refermer à l’espoir et comprendre que rien n’est acquit définitivement. particulièrement pour ceux qui avancent toujours des exuses lorsqu’on fait appel à eux, en se derobant perpétuellement à ce qu’il sont sensés faire ou dire pour faire avancer favorablement les choses. Ne plus dépendre de ce qui aliène l’esprit et la volonté pour soumettre la conscience et asservir l’être tout entier et ne plus craindre la mort car cette fin nécessaire viendra quand elle viendra... Comprendre surtout que la peur est issue de nos péchés car ceux qui connaissent la paix sont au-dessus des reproches.