mercredi 26 novembre 2008

eclaircissement

éclaircissement
Un karatéka m’a interpelé sur mon mail en me demandant un éclaircissement. Je lui réponds franchement à lui et à qui voudra l’entendre. J’ai un grand respect pour les instances fédérales et particulièrement à Francis DIDIER comme à Alcino ALVES PIRES que j’ai toujours trouvé présent en temps de besoin, lui et monsieur ROZA pour qui je voue un profond respect. Mais cela ne m’enpêche pas d’avoir un grief contre le président de la fédération mondiale qui m’a privé du soutien des autres fédérations une fois parti alors que je suis en si bon chemin. C’est dur d’être laissé pour compte n’est ce pas ! Monsieur le président mondial. Je me souviens des paroles des cadres de la fédération et notament de Tramontini GIOVANNI que j’apprécie particulièrement lorsqu’il a dit " La fédération c’est vous, les profs et les pratiquants" seulement les confrères ont peur de s’exprimer et de dire ce qu’ils ne pensent pas bon pour nous tous. Pour ma part, ce n’est pas pour rien que je suis sur les routes, c’est parce que quand j’aime je le fais savoir et je le dis, bien sûr à ma manière et ça ne plait pas forcément. Il faut me lire dans ma dialectique et considérer l’esprit du poète qui m’habite. Et il ne faut pas trop me tenir grief pour ma litterature, la France a nourrit cet esprit libre qui me guide. Je ne peux l’inhiber. Et si par mon propos j’ai écorché certaines consciences, j’en serais navré, ce n’était pas mon but. Néanmoins, je préfère déranger un peu avec toute la sincérité du monde pour le bien de nous tous que de taire mes doléances comme certains de nos confrères et qui ne prennent pas des licences pour tous leurs élèves. Combien ? Oui ô combien nous serions plus nombreux point de vue chiffre si tous les clubs remplissaient la part de leurs obligations. Nos instances seront plus a l’aise financièrement et notre art et sport sera grandi aux yeux de tous. Encore une fois, j’exprime mon profond respect pour Francis DIDIER et tous ses suppléants jusqu’au plus petit prof de France. Exception faite de l’élève qui m’a trahi lorsque j’etais au creux de la vague. Celui-la n’est pas digne de porter un karaté gi et si l’on etait au temps anciens, je lui ferais avaler l’objet de sa trahison mais il le payera car la trahison ne profitera pas au long terme a son auteur. Moi j’ai toujours respecté mes supérieurs hierarchiques même si je n’étais pas toujours d’accord avec certaines choses. C’est la discipline martiale à laquelle j’adhère de mon plein gré. Et de toute façon, je ne cherche ni à me mettre au devant ni attirer l’attention sur ma personne, car je ne suis personne sur le registre du mérite, juste un gars orphelin de la conscience comme de père et de mère. J’ai été accueilli par la France après de bien douloureuses épreuves et à jamais ma reconnaissance lui sera acquise. Je me défini un peu comme ce frère de l’humanité qui parfois, voire souvent, dérange pour que les choses changent dans le bon sens pour le bien de tous. Naïf peut-être, mais j’ai une telle conscience. Peut-être que rien de moi ne subsistera à ce voyage excepté cette noble attention que j’ai pour être utile au karaté un tant soit peu ainsi que pour honorer tous ceux qui jouent un rôle pour sa promotion et bien sûr honorer par-dessus tout la superbe France des Droits de l’Homme. Car avant même ma naturalisation, j’ai toujours pleuré à l’écho de son hymne national et je me souviens très bien du préambule de la constitution "Tous les êtres naissent libres et égaux en dignité et en droit, doivent agir les uns avec les autres dans un espoir de fraternité"...Bien que je n’ai pas toujours joui de la reconnaissance que j’estimais légitime, je ne cours plus derrière elle, je veux juste accomplir une belle oeuvre en rêvant ériger un pont de fraternité entre les hommes et les mondes. Je m’en suis donné ce droit même si je n’en ai pas les moyens. Et si la fédération mondiale reconsidererait mon action à la lumière de cette noble intention pour qu’un soutien vienne m’epauler lors de cette difficile épreuve, ma reconnaissance n’en sera que plus grande. Sinon je ferai ce que je pourrai avec presque rien de plus que ma volonté tout en étant en paix avec mes convictions. Voila mon ami une réponse mode Hamza. Je suis zen et j’avance sans reproche pour dire que le karaté mérite bien d’être au programme des jeux olympiques. Et comme j’aime l’Asie en général et je respecte le Japon particulièrement pour son histoire de samouraï et d’arts martiaux modernes, je le soutiens symboliquement à titre personnel. Sans plus de prétentions que l’effort, la volonté et le courage de replier tout cet espace avec des moyens dérisoires. Ah ! une parenthèse, à quelque km d’Athènes, j’ai eu une discussion avec une dame de fer d’un réalisme qui avorterait les rêves les plus audacieux, elle m’a dit avec son air supérieur et en substance, à quoi ça rime ton truc là, l’air de dire toi et ton vélo et ta remorque et tes petites misères, qu’est ce que tu vas changer à la face du monde. Bien sûr comme l’a dit avant elle le professionnel journaliste sur Radio France Bleue en Normandie, mr Quesnel, "Evidemment Hamza ne fait pas le même poids" en parlant du président du C.I.O coréen qui a fait rentrer le taikwondo au j.o. Bien sûr, moi je ne suis peut-être personne, mais je traîte bien l’humanité...