vendredi 25 février 2011

N16

Sur mes lèvres sans baisers, se dessine enfin le sourire d’une promesse jamais oubliée.
Les consonnes et les voyelles qui rédigent le mot révolution dans la langue arabe sont les mêmes qui rédigent le mot fortune. Il suffit juste de permuter entre le « r » et le « e » pour changer le sens. Y a-t-il une signature a la vie dans ce mystère fabuleux ? Fallait il comprendre depuis longtemps que pour accéder a la distribution de la fortune, il suffisait d’épouser la révolution ? Peut être bien ! En tout cas, à voir la dilapidation des ressources communes par les dirigeants et notamment les sultans arabes, cette hypothèse n’est pas a exclure.
La mise en scène de manifestants pro-Kadhafi ne trompe personne. S’il y a des nègres qui écrivent pour des patrons écrivains, il y en a qui applaudissent le tyran contre une somme d’argent en cash. La milice misérable avec sa meute d'hyènes s’est réunie à la demande de son patron pour la dance de sa mort annoncée. Jusqu’au bout, il aura essayé de duper, une fois de plus. Lorsque l’ange de la mort Azraël viendra lui ôter la vie, il lui demandera peut être d’assoir un sursis a exécution de la sentence divine pour régler un impôt impayée. Ce n’est pas croyable d’être un menteur a ce point là. Substituer les racailles qui ont vendu l’âme au peuple qui se redresse en seigneur de sa destinée, c’est un tir à blanc en guise de coup de grâce. C’est le trop plein de mensonge qui tuera cet imposteur.
Si je pouvais suggérer une stratégie de pacification avec le monde arabe en l’adressant a l’occident, je suggérerais d’agir pour mettre sous scellé ce brigand, ennemi public n1, avant de le traduire en justice, devant un tribunal révolutionnaire.
Si je pouvais communiquer avec les extra-terrestres, je les inviterais de venir arracher le bout de terre sur laquelle s’établit la demeure du tyran.
Si j’avais les pouvoirs extraordinaires de Salomon, je commanderais aux armées des moustiques pour encombrer et obscurcir les couloirs aériens de tous les plans de vol du malfaiteur, quelles soient civiles ou militaires. Afin qu’il reste cloué au sol et que nul étranger ne vienne grossir le crime déjà assez gras comme ça.
Mais je n’ai qu’un imaginaire fertile à qui manque l’autorité du réel.
Néanmoins, le monde est désormais unanime sur la fin du régime de Kadhafi. La question qui se pose, c’est quand il dégagera.
Il n’est plus un être, il est un piètre état de déni.