mercredi 2 février 2011

de tout coeur avec le genre humain contre son mal.

Dans sa lente et honteuse agonie, le système despotique lance ses sbires sur le peuple pour le terroriser voir voler sa liberté. Il la voudrait une bataille moyenâgeuse au domaine de la liberté. Le régime criminel se démasque lui-même, en donnant spectacle de sa barbarie et de son atrocité. Nous traversons des heures découvertes, des heures cruciales, qui montrent au monde que la politique du tyran est répression sur boucherie sur crimes contre l’humanité. Ce qui se produisait dans les geôles du secret est désormais manifeste au grand jour, devant le témoignage de tous.
Cela n’étonnerait pas d’apprendre que les services secrets des tyrans des alentours sont de la partie.
Si le régime du sultan traite de la sorte le peuple dans son digne rassemblement, aux yeux du monde et à la lumière du jour, comment traitent-ils l’individu, lorsque ses agents de la terreur, s’isolent avec lui au secret des cachots ?
J’accuse le tyran d’Arabie d’être l’investigateur du désastre bien plus que les souteneurs des alentours. L’histoire les condamnera bien assez tôt que plus tard.
J’accuse quiconque peut et ne fait rien pour répondre à la vérité qui appelle au secours. J’accuse le silence complice de la ligue arabe. J’accuse l’axe de la terreur globale de superviser le bain de sang. J’accuse ceux qui dorment les yeux ouverts. J’accuse les enterrés vivants dans leurs maisons, en Egypte, chez les arabes qui se taisent et dans tous les pays qui regardent indifférents. J’accuse les cimetières de ne pas engloutir les responsables de ces tourments. Je m’accuse moi-même de n’être que cet impuissant. J’accuse le chef des renseignements de conduire le désordre sanglant. J’accuse le despote coupable de toutes les abominations. J’accuse le double jeu et le double langage, de l’armée qui dit ce qu’elle ne fait pas et qui fait ce qu’elle se garde de déclarer.
J’accuse la nonchalance des partis d’oppositions qui ne répondent pas à l’urgence pour mobiliser les troupes, en appelant au retour immédiat du peuple, sur le terrain de son épreuve existentielle. Sinon qui va secourir leurs valeureux enfants, qui sont assiégés par les criminels du tyran, au domaine de la libération ?
J’accuse les profiteurs politiques et les déserteurs de la scène du combat avant la gloire.
Mais au contraire, j’envie les braves qui affrontent la racaille du désordre et de la peur. Et je maudis les institutions de la terreur de quelques uns qui croient valoir le tout.
Le tout puissant est la main armée des justes et jamais, jamais il ne fera triompher le mal sur le droit a la liberté.