Moi le banni, depuis mon lointain exil, j’adresse mes vœux de paix et de sérénité pour le peuple tunisien. Réjouis toi de ta liberté gagnée et protège la contre toute tentation, car elle est ta précieuse dignité retrouvée. Bravo, vous avez rendu service au reste de l’humanité qui git encore sous le feu et le fer de la tyrannie.
A mes lecteurs en Tunisie, je sais qu’il y en a comme il y a la police de la pensée. J’ai un vœu, allez vous recueillir sur la tombe du poète Abou alkacim Acchabi, l’auteur de l’hymne de votre liberté.
A mes vieux amis que j’ai perdus de vu, je vous félicite pour cette bénédiction divine. Ne touchez pas aux juifs, ils sont chez eux parce que tunisiens comme vous, ni aux chrétiens, ne touchez pas aux étrangers ils sont vos hotes, ne touchez pas aux minorités, ne commettez pas l’injustice qu’on vous a infligée. Mais ne laissez personne vous voler votre révolution.
Une révolution, c’est une chose sacrée. Elle mérite un respect sans égal quelque soit l’idéologie qu’elle porte, elle est un lieu de rassemblement unique. Elle ne dure qu’un temps mais elle laisse son emprunte longtemps. Elle est aussi un processus de transformation radicale. C’est pourquoi elle est a double tranchant. Je ne me fais pas pour le peuple autant que je m’inquiète pour elle. Elle est ardente, attirante, irrésistible mais elle est fragile comme une belle femme sans défense au milieu d’une meute de loup. Ses agents populaires en sont ivres, mefiez vous de l'exces. certains voudraient la dompter pour s’en donner le mérite. La révolution est un don mais elle est exigeante, exclusive, sans compromis, celui qui l’a trahit se trahit lui-même, trahit sa mère, son père et son propre avenir. La révolution quand elle vient nous surprendre engage notre responsabilité. Personne ne l’a prédit et la voila souveraine chez elle, mais elle exige le prix du don. Elle exige d’être conduite à son terme tel un processus enceinte. Elle est un privilège immense qui retombe en malédiction sur celui qu’elle touche par sa grâce et qui ensuite renonce au devoir de la liberté qu’elle lui octroi. Une fois engagée, il faut la conduire jusqu’au bout de son souffle. Il faut ni laisser tomber sa température, ni ajouter de l’huile sur le feu. Elle peut tout ravager ou simplement renverser l’injustice qui l’a appelée. Je me vois bien la servir mais je n’ai pas eu la chance d’y participer. Néanmoins, je rêverai de la défendre contre d’éventuel futur imposteur. Attention aux voleurs, prenez la mesure de ce qu'elle représente, accomplissez la avec civilisation. Accompagnez-la sans se laisser écraser par elle. Ne l’outragez pas en semant le désordre. Ne cassez pas les biens publics, ce sont les votres. Cela je l’avais dit aux copains du lycée a Arianna lors du soulèvement d’alors (1979-80) je m’en souviens et je me souviens encore de la séance de torture, nu a la broche du poulet rôti, les tunisiens savent ce que c’est…après la séance de tendresse on m’avait tendu le procès verbal à signer, je l’avais pris pour lire son contenu. « quek tu fais » m’avait dit l’ogre avec ses poils sortant de ses narines… je lis avant de signer avais-je répondu, insulte de ma mère, blasphème le nom de Dieu, colère terrifiante…tu veux que j’appelle…le tortionnaire voulait il dire…entre temps j’ai lu quelques lignes comme un voleur pressé…j’y étais présenté comme un casseur, un khomeyniste et j’en passe et des meilleurs…cela avait jeté un trouble a ma nature paisible et causé mes cauchemars des années durant…
Ce vendredi 14 janvier 2011, cette jolie date est une béatification de la volonté populaire. C’est une renaissance…de l’oxygène… Le ministère des supplices est tombé. La citée de l’oppresseur est a terre…Le tyran a fuit ses privilèges et le peuple est devant son destin, orphelin sans chef. A quelle volonté répond-il ?
Cette révolution est le résultat de la somme de nos prières. Les prisonniers chez vous et les exilés a l’étranger, les mères et les pères impuissants…
L’esprit qui la conduit ne se contente pas de moins de la vérité a laquelle elle en appelle. Il est porteur de nouvelles promesses et vient accomplir une autre très ancienne. Il faut lui faire honneur. Et que celui qui tient le gouvernail de l’existence, manœuvre les voiles sans heurt…
A mes lecteurs en Tunisie, je sais qu’il y en a comme il y a la police de la pensée. J’ai un vœu, allez vous recueillir sur la tombe du poète Abou alkacim Acchabi, l’auteur de l’hymne de votre liberté.
A mes vieux amis que j’ai perdus de vu, je vous félicite pour cette bénédiction divine. Ne touchez pas aux juifs, ils sont chez eux parce que tunisiens comme vous, ni aux chrétiens, ne touchez pas aux étrangers ils sont vos hotes, ne touchez pas aux minorités, ne commettez pas l’injustice qu’on vous a infligée. Mais ne laissez personne vous voler votre révolution.
Une révolution, c’est une chose sacrée. Elle mérite un respect sans égal quelque soit l’idéologie qu’elle porte, elle est un lieu de rassemblement unique. Elle ne dure qu’un temps mais elle laisse son emprunte longtemps. Elle est aussi un processus de transformation radicale. C’est pourquoi elle est a double tranchant. Je ne me fais pas pour le peuple autant que je m’inquiète pour elle. Elle est ardente, attirante, irrésistible mais elle est fragile comme une belle femme sans défense au milieu d’une meute de loup. Ses agents populaires en sont ivres, mefiez vous de l'exces. certains voudraient la dompter pour s’en donner le mérite. La révolution est un don mais elle est exigeante, exclusive, sans compromis, celui qui l’a trahit se trahit lui-même, trahit sa mère, son père et son propre avenir. La révolution quand elle vient nous surprendre engage notre responsabilité. Personne ne l’a prédit et la voila souveraine chez elle, mais elle exige le prix du don. Elle exige d’être conduite à son terme tel un processus enceinte. Elle est un privilège immense qui retombe en malédiction sur celui qu’elle touche par sa grâce et qui ensuite renonce au devoir de la liberté qu’elle lui octroi. Une fois engagée, il faut la conduire jusqu’au bout de son souffle. Il faut ni laisser tomber sa température, ni ajouter de l’huile sur le feu. Elle peut tout ravager ou simplement renverser l’injustice qui l’a appelée. Je me vois bien la servir mais je n’ai pas eu la chance d’y participer. Néanmoins, je rêverai de la défendre contre d’éventuel futur imposteur. Attention aux voleurs, prenez la mesure de ce qu'elle représente, accomplissez la avec civilisation. Accompagnez-la sans se laisser écraser par elle. Ne l’outragez pas en semant le désordre. Ne cassez pas les biens publics, ce sont les votres. Cela je l’avais dit aux copains du lycée a Arianna lors du soulèvement d’alors (1979-80) je m’en souviens et je me souviens encore de la séance de torture, nu a la broche du poulet rôti, les tunisiens savent ce que c’est…après la séance de tendresse on m’avait tendu le procès verbal à signer, je l’avais pris pour lire son contenu. « quek tu fais » m’avait dit l’ogre avec ses poils sortant de ses narines… je lis avant de signer avais-je répondu, insulte de ma mère, blasphème le nom de Dieu, colère terrifiante…tu veux que j’appelle…le tortionnaire voulait il dire…entre temps j’ai lu quelques lignes comme un voleur pressé…j’y étais présenté comme un casseur, un khomeyniste et j’en passe et des meilleurs…cela avait jeté un trouble a ma nature paisible et causé mes cauchemars des années durant…
Ce vendredi 14 janvier 2011, cette jolie date est une béatification de la volonté populaire. C’est une renaissance…de l’oxygène… Le ministère des supplices est tombé. La citée de l’oppresseur est a terre…Le tyran a fuit ses privilèges et le peuple est devant son destin, orphelin sans chef. A quelle volonté répond-il ?
Cette révolution est le résultat de la somme de nos prières. Les prisonniers chez vous et les exilés a l’étranger, les mères et les pères impuissants…
L’esprit qui la conduit ne se contente pas de moins de la vérité a laquelle elle en appelle. Il est porteur de nouvelles promesses et vient accomplir une autre très ancienne. Il faut lui faire honneur. Et que celui qui tient le gouvernail de l’existence, manœuvre les voiles sans heurt…