Il n’est pas admis au peuple qui s’est affranchi par une révolution, de laisser confisquer son autorité aussi facilement, par un résidu de racailles politiques, qui sont issues de l’ancien pouvoir criminel. D’autant plus que le souffle de la révolte est encore en ses heures premières. Il faut absolument chasser ces indésirables du paysage public. Ces visages qui font vomir, nous rappellent la terreur de l’ancienne époque. Il faut en finir avec eux, ces agents de la honte, pour passer à autre chose de plus encourageant. Le tyran a fuit de nuit mais il a laisse son héritage. Les milices armées, la police secrète de la présidence, les tortionnaires et les gangs de la mafia au solde de la régence tombée sont le visage humiliant de ces lâches qui subsistent dans le palais du peuple. Qui c’est celui la qui nous évoque les articles 56, 57 de la constitution, une constitution illégitime, qui plus est, caduque au terme même de la volonté populaire. Pour s’investir président, même a titre de transition ? D’abord d’où tire t il la légitimité de sa présence actuelle en ces lieux et en ces temps ? Voila un grave manquement au devoir imprescriptible à la révolution. Blesser la bête est plus dangereux que de la tuer. Finissez l’ouvrage commencé et débarrassez vous du reste des criminels. Il y a suffisamment de patriotes cultivés et capables de conduire la transition. Ce n’est tout de même pas trop demandé, de former un conseil constitutionnel, avec les enfants du pays qui préparent la mise en place d’un régime parlementaire. Un régime ou les députés auraient le pouvoir et non un président, un individu qui se transforme rapidement en nouveau pharaon, dès qu’il goute aux privilèges des rois. La révolution ne livrera sa fortune que s’il est institué le principe de la séparation des pouvoirs. Pour réaliser la liberté de la presse, l’indépendance de la justice et toutes les libertés publiques nécessaires a l’épanouissement de la société et donc de l’individu qui la constitue. Il nous suffit le désordre, devant le concert des nations. La révolution est une renaissance et non un espace pour l’avortement. Il aurait fallu bruler le château plutôt que de l’abandonner aux voleurs. Le peuple a accompli la part de sa mission, il reste aux intellectuels d’achever l’autre moitié de la révolution. Le dictateur est tombé certes, mais la dictature bien que dans l’agonie, elle rampe encore comme une vipère avisée de l’imprudence de sa proie. Le désordre nocturne et les milices de la terreur sont encore la pour le rappeler. Cela révèle l’arrière plan de ce qui se trame derrière le dos du peuple. Le peuple dans toute sa diversité a d’âpres combats devant lui pour réaliser les promesses de la révolution. N’oublions pas qu’il s’agissait d’un état policier. Il y a encore quelques heures et il y a cette armée de police criminelle et corrompue dont l’existence est mise en jeu. C’est pratiquement l’obstacle majeur à la liberté. For heureusement, il y a l’intégrité de l’armée qui ne s’est pas rangée contre le peuple. Une lutte entre ces deux institutions n’est pas à exclure. Et si elle a lieu, il vaudra mieux amputer le bras armé que de subir les affres du mal dont l’intitulé est gon graine.
Le paysage politique n’a plus besoin d’accorder audience aux pirates qui ont spolié les rêves du peuple. Prudence, prudence, sous les cendres le feu perdure. Vigilance, vigilance, par leur présence le pire n’est à exclure.
Le paysage politique n’a plus besoin d’accorder audience aux pirates qui ont spolié les rêves du peuple. Prudence, prudence, sous les cendres le feu perdure. Vigilance, vigilance, par leur présence le pire n’est à exclure.