samedi 27 février 2010

un écrit dans la brume...

Sans espoir de retour vers nulle part. Il n’y a qu’un seul endroit ou aller. Je vais là ou le vent me porte pourvu qu’il souffle assez fort pour me porter assez loin. Vers un jour merveilleux ou l’on se réveille amoureux. J'irais jusqu’au confins de l’univers pour apprendre comment planter un Olivier dans un champs de guerre. J’erre d’ici et delà en caressant ce rêve jusqu'à ce que la réalité me fasse taire. Alors je me relèverai pour séduire en vous, et pour vous la paix qui devient trop cher…

sans amour ni argent, sans famille sans maison ou lever étendard a l’union, sans savoir suffisant ni espoir de retour vers nulle part. Il n’y a qu’un seul endroit ou aller… pour le moment mon adresse est un exil dans le récit ou j’aurais voulu plutôt répandre un esprit de grâce et de supplication que de remplir une coupe d'étourdissement pour toute les âmes sans amour.


connaître pour soi ce qui va de soi pour sa propre sauvegarde c’est important mais pas plus que de savoir ce qui est un devoir pour le salut des uns et des autres qui forment les peuples des alentours . Amis et ennemis sont les enfants du même père et de mère il n’y a qu’une au dessus de tout soupçon. Les anges et les génies savent

qu’une vie de guerre ne vaut pas une mort pour la paix.

La dernière décennie la conscience a connu le fouet des siècles de terreurs. Aux traumatismes infliges, il y a des conséquences qui défient la science de la paix si seulement elle avait une université pour tenter de guérir le silence. Aux extrêmes, certains pensent que la réponse allouée sera faite de toutes les souffrance des enfers et au diable, jamais,jamais il ne sera accorde de pardon. Ni a lui ni aux faiseurs du mal par vocation. Et les extrêmes prolifèrent comme des vers de feu pendant qu’au centre, le privilège s’adonne a la danse du ventre, sans admettre aux veuves le droit légitime d’allaiter les orphelins qui crient au sacrilège.

Je l’ai vue cette humanité dans un rêve d’ou l’on ne revient plus sans les larmes d’Eve. La tendre Evelyne avait raison de prêcher le pardon dans un champs de ruine. Mais si Claudine était la pour entendre le requiem de la raison, elle brûlerait la maison de la perfide qui fit de ma douleur sa chanson nocturne dans le palais du démon. Ah si elles étaient la pour voir le génocide des sentiments, elles verraient combien ce voyage me rend plus sage que les tourments. Ah si tous les pauvres de notre monde voyaient l’objet de mon errance, ils coucheraient leur faim dans une chambre nuptiale. Ah si celle que je voulais plus géniale que la providence jetais un regard furtif dans l’au delà qui l’attend, elle verrait brûler le voilier de la honte dans le feu de mes larmes. Ce voilier de l’éphémère pouvoir aux creux des vagues lorsque crèvent tous les tyrans. Et ils vont crever au Cœur des ténèbres, seuls et sans argents. Ah si celui qui détourna de moi la dernière âme compatissante pouvait imaginer la puissance de mon hurlement, sa colère arroserait par la courante, ses jambes tremblantes, et il y aura de quoi tourner de l’oeil devant le fer de mon orgueil. Je l’ai vu depuis ma lointaine errance psalmodier sa duplicité dans l’oreille soumise de celle qui s’en est allée, pour rejoindre les pleureuses. Ah si l'adversité de ceux qui prétendent force et honneur pouvait se vêtir du blanc de mon calme, juste pour se mesurer en face, sous l’arbitrage de mr Hartman et sous l’oeil vigilant de mr Rosa, le privilège olympique courbera l’échine devant ma détermination. Et ce n’est pas une prétention que de confier a ma plume la capacité de défier l’écume de leurs propos diffamatoires. Les heures qui nous séparent ne sont pas plus longues que l’espace dérisoire qu’on croit une montagne d’impossibles au pieds de ma volonté. Mais je préfère aller plus loin et mourir de chagrin pour mon étoile, même si elle a consommé tous son feu sans savoir vraiment de quoi est faite la toile de la mémoire qui se souvient d’elle et qui la rend plus belle encore que ma propre histoire. Mille jours, suffiront ils a un homme de devenir un, ou de renoncer bêtement a sa parole? Milles jours et quelques heures sont aussi unanimes que les lèvres du même baiser, aussi vrai que la cruauté de ceux qui m’ont renie, je suis unanime avec moi même, car je vaincrais, mort ou vif par la seule grâce de celui qui sait la valeur de son œuvre.