jeudi 11 février 2010

l'inconsolable raison de mon errance...

Ne meures pas avant l’heure…
Je commencerais bien volontiers par l’exposé de ma profonde et déchirante gratitude, mais au milieu de la peur qui assaille ceux qui se sont donné le mot, derrière le dos de celui qu’on croit qu’il ne le sait pas, l’expression qui émane du Coeur ne parvient que souillée, quand ,partiellement elle parvient étouffée par la prohibition silencieuse. Et si a la place de la narration de ma fuite, je retournais la table des repas de la honte, pour lever la malédiction des déshérités? Ah ! ce serait un tel destin héroïque ou les funérailles du diable seraient célébrées par le reste des hommes avec un plaisir non dissimulé. Mais cela est le scénario d’un héros qui n’existe pas, ou qui serait maître du temps, la ou je ne suis pas. Et si j’y étais, je n’y serais pas moins conscient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Mais au fait! Dans la littérature du réel, Il ne manque plus grand chose au dessein de la révolution, juste le décret de la faim des âmes qui hurlent le requiem de la libération. Mais ceci est un autre débat, bafoué par le peuple lui même, qui est perdu au fond d’une bouteille sans fond. Et je ne confond pas les putains avec les femmes aimantes, pour persister a croire que le nombre asservi aurait conscience de sa valeur, dans la base des données, relative au combat nécessaire, a l'émancipation collective.
Quel perdant, je suis. aux jeux des enfants!...
Ce qui fait cruellement défaut au discours censuré, c’est une franchise qui n’épargne personne et un amour qui paralyse toute autre convoitise que celle qui ravive notre bonne humanité ensemble. Si seulement on pouvait y croire un peu! Ce serait beaucoup, ce serait une arme parfaite pour capturer l’essence de l’ombre qui nous sépare…
Il n’y a peut être pas un lieu pour s’y rencontrer a l’abri des conflits, ni d’heureuse contamination a l’union. Et le pouvoir de la violence en place craint toute barbarie hormis la sienne, alors. Et ceux qui chantent les louanges de l’ordre sont souvent les créateurs de l’adversité. Je le dit a Jésus plus qu’a ses prétendants en sachant que son frère Mohammed est plus trahit par les siens que calomnié par les autres. Et c’est terrible de le savoir sans avoir une police d’assurance autre que l’expérience de la déception. C’est comme être a l’intersection des présents divins qui relient les ennemis; Le maillon faible de la dialectique des discours de la symétrie. Encaisser l’indifférence des uns et subir le manque de considération des autres, c’est le quotidien de l’intelligence redoutée. C’est a se demander qui sont finalement les siens, c’est haïr l’ensemble en aimant l’élément. C’est finalement rester seul face au désaccord universel, mais on n’a pas besoin de l’approbation de l’O.N.U pour venir a bout de ses propres contradictions.
Est ce la vérité amoureuse qui fait fuir l’aimée ou est ce la profondeur de la solitude de l’être qui aime avec intensité qui fait peur a la raison convoitée?...
La récolte de mes réponses s’est faite tardive et nulle d’entre elles ne peut s’empêcher de céder a de plus subtiles interrogations.
En tout cas, J’aurais beaucoup aimé tenir dans mes bras un enfant serein, qui commande a l’émotion, mais je suis on ne peut plus seul, tout simplement le point final des origines et je partirais sans laisser quelqu'un derrière moi.
Je suis hélas, plus calme et plus sérieux que cette défaite, toute fois, je caresserais bien le globe même sans y semer ma sève, mais en songeant qu’il n’y pas assez d’espace pour nous enterrer vivant, moi et mes rêves. Comprend qui comprendra l’émotion qui se dépouille en se déshabillant, lorsqu’il y a plus d’excitation que de plaisir.

Mes mains vides ne feraient pas semblant si elle devaient porter le coup fatal a l’avarice et mes mots aussi défient l’impossible sans trembler…

Tout était obscure, j’avais l’impression que la lumière avait disparue. Mes facultés émotionnelles étaient disproportionnée et la réalité qui les avait incubées était plus faible que son enfantement. J’avais un tel besoin d’amour que je prenais un sourire pour une déclaration. Je voulais me sentir chez nous partout ou il y avait un symptôme de l’humanité, je rêvais au spectacle des mains serrées même si a chaque mariage j’essuyais des larmes rebelles. Il n’y avait rien en passe d’être répertorié sur l’oracle de la durée et pourtant, toi plus que toute autre personne, je t’aime parce que je ne peux pas faire autrement. Sous tes pas je déroule le vestige de mes émotions. Je paye avec joie le lourd tribut de nos illusions amoureuses. Illusion ais-je prononcé ? Mais je n’ai fais qu’écorcher la sainteté de mes sentiments. Ne m’oublie pas comme l’on m’oublie partout ou l’on oublie car la mémoire est illégale. Souviens toi de l’infinie tendresse que je posais sur tes blessures. Ou alors oublie tout et laisse moi sombrer dans un abîme de mélancolie, mais de grâce ne prêtes pas l’oreille a la jalousie des malfaiteurs coupables de bas sortilèges devant Dieu tout puissant. Ne suis pas la déviance du recteur de la déchéance qui avait confisqué la lumière dans ton courage premier.

Je préconise le ciel a la terre mais elle ne fera que perpétuer les meurtres des enfers, mais pas toi, car tu es une étoile faite pour diffuser la douceur de la lumière, ne serait ce a travers les récits que tu as inspirés dans le Cœur de l’étranger, si seulement tu pouvais ne pas oublier le secret du pouvoir du baiser, le baiser fruité des lèvres sœurs. J’espère pour toi plus que pour moi même que tu n’entreprendras pas la terrible erreur de me renier toi aussi car moi je me souviens de toi plus que toute autre personne. Bien entendu, attends de voir pour croire en ce que tu sais déjà mais n’attends pas de croire pour voir ce que tu ne sais pas du tout…
Aussi loin que remonte le souvenir, je redécouvre le passé qui me parle en chacune de mes incertitudes. J’y perçois la mystique appliquée qui me plonge sans indicateur d'altitude, dans ses confidences les plus intimes. J’y jette un regard détachée pour explorer la finalité de mes anciennes ardeurs en mesurant la profondeur de mes racines. Je la vois, elle, ma belle, dans la peau de mon âme. Cette étoile qui descend séduire le milieu de la cité fut la mienne, la plus exquise des femmes. Personne na jamais autant souffert pour elle, mais elle ignore cette hémorragie interne qui ronge le cristal de ma tragédie. L’extraordinaire efficacité des modules de ses charmes n’avait d’égale que la majesté de l’océan déchaîné. Le capital de tant de beauté que je semblais seul a en percevoir la lumière originelle m’a conduit sur la voie des traces les plus anciennes. J’ai du l’aimer avec des sentiments hors de l’époque. Les sentiments contemporains ne correspondaient pas a ma fougue. Je n’en pouvais plus de caresser le roc de sa surface insoumise, lorsqu’elle s’obstinait a ne pas percevoir l’élan magnifique. J’ai acquit une conscience individuelle qui m’invita au sublime verbale. J’y ai rencontré l’extraordinaire en côtoyant les louanges du meilleur d’elle même. En attendant ce qui n’arrivait pas, j’ai eu assez de tourner en rond, puisque a force j’avais creusé un troue dans le marbre et un autre dans le temps. Désormais, je suis au présent et donc je l'ai échappé belle...
Mais, le présent que je traverse est assit sur ma vulnérabilité comme un pas franchi, se posant sur une mine. Que dois je faire face a la délicate sensibilité lorsque pour avancer dans la vie, il faille la mettre en péril? C’est, ou prolonger le temps mort pour retarder l’inéluctable, ou suspendre le sursis, pour déclencher l’engrenage final. A moins que le mécanisme de la fatalité ne réponde pas a la volonté de l’arrière plan funèbre. Justement, parce que le destin en a décidé autrement pour pourvoir une plus haute distinction au préalable condamné. Tout simplement, parce que la conscience de la foi ne se mesure réellement que devant l’échelle de l’impossible.

Depuis chez Hervé, je contemple l'odyssée de ton souvenir en exil sur la mer de la tranquillité...