vendredi 11 septembre 2009

Un renouveau d'espoir...

Mon si Cher Michel,
Il y a des actes qui scellent le sacrement d'une puissante amitié et qui ouvre la voie d'une fraternité naissante avec les anges, a l'heure des turpitudes et de l'avarice des âmes. Lorsqu'on se montre bienfaiteur a l'égard de son prochain et du pauvre en tout genre, particulièrement lorsque le mot pauvre fait fuir même l'être aimé, on fait un investissement dont on ignore l'étendu prospère des conséquences. Je me disais que s'il me restait une parole a écrire a l'encre d'or, sur le registre de la reconnaissance et de l'éternité, elle serait destinée avec la bénédiction de l'omniprésent, au pourvoyeur qui viendrait poser un sourire béat sur mes lèvres closes. Je prierai qu'il soit déversé dans sa vie les ressources de l'abondance. Me voila prier pour toi en ces jours sacrés et Tu jugeras avec ta pleine satisfaction des effets de la sainte prière de l'orphelin de l'existence. Je m'estimais sûrement a tort, légitimement en droit de m'attendre a la solidarité fraternelle de quelque confrères et peut être aussi de l'être que je chérissais plus que tout au monde, mais il n'en est rien qu'un autre décalage a moins que ces jours a venir prouveront le contraire ce qui est de l'odre du possible. le destin lui dans sa grandeur, n'admet dans sa grâce qu'une âme sensible a l'appel de la bienveillance. Je m'appuierais bien volontiers sur les faits observés dans mon expérience pour disserter sur les divines promesses a propos des récompenses qui succèdent automatiquement a la générosité, mais on n'y croirait pas, car la foi n'est pas coté en bourse ces temps ci. L'avarice quant a elle, elle est a son plus haut. Aussi, elle n'est pas due a la crise contrairement a la surface qui la réfléchit, elle en est la cause la plus profonde. Et si l'on a pas compris ceci, on fera bien de réviser ses capacités de calcul, d'analyse et de discernement. Si je semble dépourvu du sens des réalités pour certains, ce que je sais, cela ne met pas a l'abri ceux qui en sont accablés, au point d'adhérer corps et âmes a la crise sans le reconnaître. Ce n'est pas en terrant ses économies que cela préserve de la pauvreté fondamentale, celle qui met a nue la laideur au jour ou nul bien n'est au dessus de celui du partage avec celui qui est dans le besoin. Inutile de chercher d'échappatoire au devoir de la bonne humanité, c'est irrecevable. Non par ma petite personne dans cet univers si grand, mais par l'univers lui même et son tout puissant créateur...
Mon cher correspondant aux heures ou il est difficile d'adhérer a ma cause, j'ai qu'une mesure a prendre et tout rentrera dans l'ordre. Cela viendra aussi sur que le soleil se levera sur d'autres aubes...Mais avant cette échéance prescrite, je dois aller au terme de ces études que je poursuis depuix x, en autodidacte déterminé, pour extraire l'essence de mes souffrances avant d'en exposer le diamant... Le retour a la raison d'une réalité volée en éclat est cher payé, je le constate, mais il offre quelques certitudes la ou le doute règne en roi quant a l'avenir. De mémoire d'homme, il n'a jamais été sage de punir l'enfant qui cherche sans savoir comment rentrer dans le devoir. Comme Il n'a jamais été grand de se soustraire a l'appel du demandeur lorsqu'on a dans la main l'objet de sa demande. Mais ce n'est pas a moi de changer les autres lorsqu'il incombe de me changer, en eux. Comment parvenir a prouver que j'ai eu raison la ou ils ont crus a mes torts? Difficile d'y répondre sans faits qui parlent d'eux mêmes, ce qui reste a venir et cela viendra aussi sur qu'un jour de l'an...
Le véhicule de l'avenir est passé semble-t-il et il ne reste du convoie du salut que la trace navrée d'un espoir déchu, dit on chez les ascèses. Tout l'édifice de l'être humain aussi difficile a cerner fut il! se maintient uniquement par l'architecture de ses souvenirs. La question est de savoir de quoi est faite sa peinture? Moi, j'ai la chance de garder intacte les vives couleurs de la mémoire, même si je n'ai fais que m'évader des circonstances, en transcendant de drames en drames ce qui est, par la simulation d'un voyage littéraire, en planant au dessus le jardin secret de superbes nuages. L'évidence de la loi universelle a toute fois triomphé de moi et de mon égarement loin des marécages publiques. Je le reconnais sans détour. Mais, je me rends compte tout de même qu'il n'y a pas de maintien les pieds sur terre sans le concours d'une femme aimante qui clôture les limites de notre réalité. Je salue a propos toute son importance et je m'adresse a elle avec courtoisie et douceur pour lui demander pourquoi est elle si difficile a croire?... Elle est pourtant le coeur de l'atome, la frontière de l'homme et la destination qui repose. Ces 4 derniers mois d'une existence chargée, je n'ai fait que courir dans le désert après les fantômes. L'errance m'a toute fois propulsé au delà de la réponse que j'attendais, a savoir au dedans, au tréfonds de moi même et qu'elle ne fut surprenante la découverte de ce que je suis...
Le discours qui a eu lieu entre les polarités de mon âme était un lieu de cohabitation entre des étrangers. C'est a dire, je me suis placé en arbitre au milieu du débat des souvenirs que je transporte. Et qui dit souvenir, évoque fatalement votre héritage a vous tous que j'ai connu a un moment ou a un autre pour quelques affaires. A ce propos, nous sommes tous plus ou moins le produit de nos échanges et nos relations comme nul ne s'est fait lui même. Je suis donc en quelque sorte votre résultat sur un plan transcendantal. Et comme vous n'êtes pas des gens a vous laisser faire du moins ce que j'espère pour la plus part, je ne serais pas en deçà de votre estime lorsque je ferai valoir la puissance de mon destin. A propos de mes relations les plus longues et les plus anciennes, interrogez monsieur Rosa le Directeur technique de ligue, monsieur Alves Pires son président et S.G de la fédé de France, monsieur Dujardin, monsieur Joulin, Pascal Bouffard, Abdou, Monsieur Bape, Maitre Liqin, ou encore ce cher Jean claude, monsieur Hartman et il y a bien d'autres, si dans mon rapport a eux il y avait eu une once de manquement au respect de la hiérarchie ou quelques inconvenances de ma part a leur égard ou a l'égard d'une réelle amitié qu'on m'a manifesté. Je ne le crois pas, non. Dans le quartier de mon ancienne résidence pour presque 20 ans a Maromme, il n'y aurait qu'un menteur qui prétendrait a une agression de ma part. Ah certes dans mon ancien travail j'ai du me salir les mains avec des âmes obscures, mais c'était pour la paix civile et pour l'intéret de mes ex-employeurs. Des erreurs humaines, j'en ai commis comme tout un chacun et je n'excuserai pas mes ignorances. Mais je ne suis pas celui qui mérite d'être désolidarisé car au fond il n'y aurait que les allégations de piètre raisons a déballer. Celui qui me jugerait sur la base de ma littérature, ferait mieux de retourner a l'école...
Mon histoire n'est pas sans méthode ni a plaindre le jour J, et mon déclin, n'est ma foi, qu'un tremplin vers d'autres hauteurs, visibles et inaccessibles sans le coeur. Et de coeur comme de raison, j'en ai a l'ouvrage. Marie-eve s'est étonnée de la durée de mon attachement a l'héroïne cachée de ma littérature. Et oui c'est comme ça que je suis fait. Un pure fidèle de la mémoire et en réponse lui dis-je ! Il n'y a pas véritablement d'amour sans compréhension, ni pardon dans la durée même si elle a été infernale. Comme ce n'est pas amour ce qui commence un jour pour s'éteindre un lendemain, non, ce n'est pas l'amour du tout. Ce n'est pas moi non plus qui extrait de son coeur ce qui y habite de son plein grès. Bien sur je suis sur d'autres pages depuis mon exil d'elle mais je ne garde d'elle que le souvenir ému de sa vérité première. Et qu'elle ne fut fragile et belle! J'avais fondu a sa vue comme beurre au soleil, sans jeux de mot. Nous changeons tous au fur et a mesure des saisons et nous réagissons aux vecteurs de nos destins. Nos routes se croisent parfois et se séparent souvent , telle est la vie, tel est le destin déjà écrit...

Un grand merci ne suffira as du tout pour exprimer ma gratitude a Michel qui cache la grandeur de son âme et qui m'a surpris et remis sur la voie de l'espérance, s'il y avait un autre homme comme lui, je foulerais le sol du Japon demain avec une France qui en moi sourit. un merci pour ceux qui ont fait une promesse d'aide ou qui simplement ont manifesté leur encouragement verbal, sans omettre d'exprimer une volonté d'un pardon sincère a ceux qui se sont effacés de ma
moire.
A titre de rappel, il y a toujours de l'espoir la ou il y a la vie et a la vie je suis de retour...