Apprends l'ami qu'il n'est pas permis, a celui qui grandit hors des sentiers battus,en expérimentant la liberté, de faillir a son code de confiance, ni de trahir le message de sa beauté, encore moins d'envisager un retour non glorieux a son ancienne expérience ni a aucune prison tout court...
Apprends a relever tous ses defits en allant au devant de son propre sacrifice s'il le fallait, par amour et compréhension de ce qui définit son excellence. Apprends a fixer l'intensité de sa lumière sur tout l'étendu du réel, sans fermer les yeux en y acceptant un piètre substitut. Agrès que d'autres souffrances qui lui sont dues ne feront que commencer, lorsque tu te trouveras au pied du mur. Acquiesce la sentence de son orgueil absolu et apprêtes toi a mourir s'il ne te reste que cette option pour y aboutir. Meures donc et élèves toi a titre posthume s'il t'en fallait une digne raison pour en finir. Tu n'as plus a plaindre un peuple qui gémit dans un tombeau devant les choix qu'il a fait dans l'exercice de sa démocratie. C'est fou ce qui est, mais ce qui viendra après est une plus grande folie que ton errance, laisse faire, laisse dire,...Dans une autre époque, tu aurais pu être un Samouraï, un Seigneur de la guerre pour la paix de tous. Mais tu n'es que dans cette réalité ou les moutons hurlent avec les loups qui chantent l'office sacre de leur dîner. Mais tu es un homme et celui-ci est d'une race très ancienne, il n'aboie pas avec les chiens ni ne mord son semblable. Il doit seulement s'armer de patience pour accroître l'humilité de sa conscience, ainsi que le champ transcendantal de ses convictions. Toi, tu voulais surtout apprendre a connaître ce qu'est le destin pour te soustraire a ses exigences en temps de grandes injustices, mais ceci est une lâcheté ordinaire l'ami. Prends donc acte des lois de ta survie et laisse d'abord s'asseoir dans l'ignorance cette fière majorité qui a cru le contrôler. Lèves toi et marche comme il a déjà été dit vers l'accomplissement de ce qui doit l'être et ne pleures surtout plus un amour perdu. Parce que toi comme lui vous êtes plus grand que l'indifférence de celle qui oublie. Prie pour son salut si tu penses encore qu'elle ignore ce que tu sais, mais n'attends plus jamais de souffrir ni ses dons ni ses refus. Elle est soumise au même examen de conscience que toute la toile de tes anciennes connaissances. Le bon positionnement est fatal a l'art d'être... un jour viendra et plus vite que tu ne le crois, ou a ton tour, tu tendras la main salutaire a qui te l'a déjà tendue. Ce jour la ce sera un rendu de la grâce , avec un complémentaire d'intérêt sur le principal. Aussi, laisse l'oubli des autres t'emporter loin du déficit fondamental de ceux qui préfère t'ignorer. Les victimes de l'indifférence sont d'abord leurs propres victimes. Ils sont plus a plaindre que celui qui lui trouve une compensation dans une vision plus profonde de l'avenir. C'est une chance immense que ce peu de savoir que tu cultives la, car il suffira au triomphe de ta memoire devant l'avarice des nations accroupies...
Ta douleur fut une puissance d'accouchement et ce voyage t'a enseigne a rester debout sous les intemperies. L'avantage de cette confrontation de tes souffrances donne lieu a un amplificateur de conscience. Tes mots ont la force et le courage de l'engagement, tu les as semes tels que fut le devoir. Maintenant que tu as assez dit, ne rajoute plus rien a qui ne tient pas vraiment a entendre. Ton appel a une raison plus grande qui a ete pris en compte par ceux qui compteront a tes yeux, definitivement present, sur le registre de demain. Pour les autres, il faut juste prier fraternellement pour leur salut si tu as les loisirs du temps pour le faire, en esprerant qu'ils se souviendront d'eux memes au jour de la memoire. Tends maintenant tes mains aux dons de l'univers et vas accomplir ce qui doit l'etre...