jeudi 27 août 2009

suite II de message prive en lecture publique

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suite II de message privé en lecture publique
Lorsque je dis: Je me réfugie dans cette littérature qui est de toi, encore et toujours amoureuse. J'entends lire dans le flou de mes yeux, que je me dissous dans le secret du mot, que palpe tes lèvres. Pour que ma langue s'offre aux caresses de la soeur qui la lit. Pour qu'elle s'y laisse glisser non pour que tu m'aimes plus que tu ne l'a déjà fait. Non, non, je n'ai plus le temps pour cela, mais, c'est juste pour me plaindre de moi-même a ta superbe, pour m'y perdre plus que je ne suis déjà perdu, en m'oubliant au fond de ton coeur parmi toutes ses larmes joyeuses. Puisqu'il m'a été résolument dessiné de succomber aux courbes de tes charmes et qu'au même temps l'interdit s'était dressé en une insoluble frontière devant nos heures glorieuses; je me suis prescris cet exil volontaire dans la difficulté d'être sur une voie bien solitaire. C'est pour étudier au plus loin qu'il est possible d'aller, le mystère de la grâce divine... Je suis en observation quelque part derrière le ministère de mes désirs inassouvis. Chaste, depuis x, je suis et je le confirme. Et je suis déversé comme une mare de café dans le faste de cette Asie repue de plaisirs. C'est quasiment de l'ordre de l'ascèse, depuis que l'axe des coordonnées de mon désir s'est couché dans le temple sacré de ton souvenir. Les femmes sont dansantes et la convoitise suggérée par leurs belles formes en mouvement n'est qu'une transe devant mes yeux clos. Le grand monsieur Daniel GUIGNANT (le vélociste a Yvetot qui avait expérimenté 17 x le tour de la terre a vélo et qui m'a assemble le mien) avait raison de me prédire le changement. Mais je ne m'attendais pas a mourir au temps avant de mourir a la vie. J'en ai fini avec la torture de la passion qui a faite de moi un homme fuit et redouté. Désormais ce qui compte ce n'est ni vivre, ni mourir mais comment conclure sur une honorable sortie. Te reverrais je jamais ici bas mon bel amour ? Nous n'avons aucune certitude, j'entends par nous, l'étranger que je suis comme celui que je fus, mais je peux te donner l'assurance que ma littérature n'est, que parce qu'elle est de toi, encore et toujours amoureuse. Très dure est ma situation, je ne le déplore point tant que cela est intensément la vie. En revanche ce qui m'est inconcevable, c'est que mes mots sont sans crédit, pour honorer l'héroïne que tu es dans mon aventure.
Pour une fois, Acceptes je te prie le présent sans rien dire.
Bien a toi