dimanche 10 mai 2009

evolution...

" la simplicité est un aboutissement, non un fait de départ. Elle résulte d'un choix dans la complexité. Non d'une pauvreté native" Charles Ferdinand Ramuz 1878-1947

Je me conduit a la simplicite, comme une femme force dans sa solitude a un accouchement sans assistance. Elle y parviendra car elle n'a que ce choix. Tout comme elle, je me dois d’arriver en touchant au but de mon existence, mais ce n’est pas simple. D’abord, il faut savoir se degager de son desordre instinctif, puis sortir du cercle ou l’on tourne en rond, par meconnaissance de soi et a cause des autres qui nous prennent pour des bouffons. Ce n’est pas un hazard que j’ai projette ce voyage comme un lieu de revelation. Un laboratoire d’analyse et de reflexion aussi. Et c’est pourquoi je consacre du temps a l’exercice de ce recit interieur. Pour explorer la condition objective et faire etat de mon evolution. Une interraction avec quelques esprits éclaires, m’aurait aide a mieux comprendre la raison d’un decalage que j’observe depuix x. mais il faut croire que la solitude est ma destinee. J’aurais pu faire a la place un simple recit de voyage pour raconter mes journees, mes rencontres, mes emotions... Ce que je fais en parallelle sans le mettre sur le blog. Mais j’ai choisis cette voie qui correspond a mon besoin de communication. C’est tout de meme un voyage initiatique pour tenter une lecture de mon ame loin de tout ce qui l’a rendue compliquee. Je ne suis pas de ceux qui envisagent le temps comme un tribunal de la pensee, ni de ceux qui font de leur passé un tombeau dans les tenebres. Je cherche a faire le point pour déceler les nouvelles ressources d’une vie portee en sacrifice. Les mots sembleraient fort a qui ignore la condition de l’etranger...
Notre passé est charge de peur, de conflits et d’ignorances, sur le plan macro comme sur le plan micro. Nul ne peut pretendre en etre indemne...
Je ne me fie pas aux fausses assurances des uns et des autres, qu’elles soit une carte bleu sur un compte bien garni, une mutuelle ou que ce soit un statut social ou toute autre forme de reconnaissance populaire ou publique. Je n’y vois la qu’une fausse croyance parmis bien d’autres…

Pour ma part, je considere le passé tel un fardeau ou tel un tremplain, ca depend a quelle distance on se situe de la verite et a quelle eternite on est destine . et il y en a deux...

"On se grandit à regarder son passé en face, en assumant ses parts d'ombres et ses aspérités, en rejetant la tentation de l'oubli", disait Michèle Alliot-Marie il y a quelques jours a la commemoration de l’esclavage. Voila qui est courageux, venant d’une femme qui a de la classe et que j’apprecie jusque dans sa demarche eleguante.

C'est donc ce que je fais avec humilite, regarder au loin sans oublier… L'hosizon apparait alors un miroir sur lequel se pose le passé comme un echo. Il n’est pas sage de lui projetter des cailloux comme il est vulguere de feindre l’ignorer dans ses justes reflets, juste parce qu’on s’imagine echapper au jugement. Et biensur, on ne rencontre pas tous les jours un homme qui se remet en question jusqu’a tout quitter pour triompher de ses demons. Celui la ne recoit pas les eloges de l’ONU, le machin, comme disait le general, il alimente les conversations de bistro et dans les meilleurs des cas, on se souvient de lui lorsqu’on se rend compte qu’au fait et au fond on a pas grand chose a lui reprocher, juste peut etre une forme de rebellion qui au fond nous est commune mais juste mal exprimee…