vendredi 5 décembre 2008

BIG THANKS...


J’apprends que pour intégrer l’avenir il faut quitter le passé et sa paresse et pour se dégager des tourments de ce dernier et recommencer une nouvelle vie, il faut cesser de tourner en rond ou faire du sur place. C’est aussi vrai pour moi que pour toi dans notre mélange aux autres. Je consigne cet ensemble d’observations et t’invite à une bonne lecture de nos points de convergence. Peut-être y trouveras-tu un début de réponses a ton état d’être.
Pour ma part, pour bien comprendre le stade de mon évolution. Je m’imagine arriver au carrefour de mon existence, mais je constate que tout le pouvoir que j’ai cru acquit ne faisait que me faire tourner en bourrique. Je ne préside donc pas à mon destin et la chose que je crois ma propriété se met à me posséder. Il y a pour exemple la maison, la voiture ainsi que tous les autres bien de la consommation courante. Ce n’est donc pas moi qui les possède mais c’est tout le contraire. Elles finissent par nous enchainer à elles et il nous devient impossible de rompre ses liens. Alors on travaille pour les conserver et on fini par nous oublier nous-même en renonçant à notre quête essentielle, celle qu’il est difficile d’identifier. Je m’interroge de jour comme de nuit, par temps de pluie comme au clair de lune. Où est donc ma liberté dans ce dessein de servitude? Quelle est ma destination? Je présume qu’il y va de même pour toi qui est pris dans l’engrenage de la machine sociale. Mais nous avons cette assurance en commun.
En prendre conscience c’est le premier pas vers le salut.
Pour ma part, c’est en cherchant une réponse profonde dans ma dérision que j’aperçois la porte de sortie à ma condition actuelle vers cet avenir qui m’appelle et que je ne faisais qu’attendre.
En faisant le bilan de mon existence, je me rends compte. J’étais donc dans la prison de l’ignorance et je n’avais que mes interrogations pour me tenir compagnie. Que faire? me dis-je si souvent que j’en oublie. C’est en sollicitant un titre de passage vers d’autres lieux que j’ai reçu le visa du réel.
A force de discours intime au sein de la foule sourde pour entendre l’écho de mes cris. J’ai fini par m’apercevoir que ma souffrance était féconde. Ainsi par une incommensurable chance, je vois, désormais, comme pourrait voir un enfant qui ouvre ses yeux pour la première fois et je découvre un monde dans lequel je suis inconnu au bataillon. Je suis donc nouveau et je n’ai pas encore commis la faute de l’injustice envers moi-même en préconisant aux autres ce que je n’applique pas a ma personne. Droiture, vérité, sincérité, générosité du cœur, ouverture de l’esprit, largesse de l’âme, patience, gratitude, confiance, respect, etc...
J’apprends aussi que le fait de pratiquer l’innocence dans ma relation aux autres me met a l’abri de la corruption de la conscience. Ceci est un fait capital. L’innocence réside dans la pureté de l’intention. C’est même l’une des vertus essentielles du voyage. Et toute la vie n’est qu’un grand voyage à travers les dimensions, le fait de peiner dans mon transport, en progressant sur la voie me purifie avant de fouler un nouvel espace. Ce n’est pas comme si je le repliais avec une grande vitesse tout en gardant les mêmes choses que j’avais en moi au lieu de mon départ. Là, je prends le temps de laisser échoir sur mes sillons, ces misères qui encombrent et surchargent le fardeau de l’existence. Je ne porte plus que l’espoir du renouveau et quelque modestes accessoires de survie. Durant le trajet, c’est par mes larmes et mes sueurs que je perde le sur poids qui alourdissait ma bonne marche dans la vie. Je dissipe donc par cette démarche salutaire mon désordre et ma confusion instinctive et j’entrevois un joyaux lumineux. Certains diraient que c’est le fond de mon âme qui se met en exergue. Pour ma part je considère ceci plutôt comme une promesse de clairvoyance qui jaillit en moi telle une fontaine de jouvence pour un esprit qui s’éveille. Je constate un changement dans ma perception de ce qui est de fait, ainsi qu’une modification substantielle dans mon appréhension des choses les plus ordinaires. Je me sens tout simplement devenir différent et en même temps moi-même en me débarrassant petit à petit des obstacles à mon harmonie avec l’univers. Je reconnais que la chose à résoudre est en moi qui plus est, il est plus facile de se corriger soi-même que de changer la face du monde et des autres. Ce ne sont plus les autres qui commandent à ma pensée automatique, c’est avec un bonheur exquis que je reconnais à mon esprit son pouvoir de roi sur tous les domaines de mon âme. Ce ne sont plus les autres qui pensent en moi par leurs suggestions qui ne me sont pas nécessairement favorables. Je pense par moi-même avec le peu de science que je détiens de l’expérience de la vie. Et je fructifie la connaissance par l’échange du bon procédé avec autrui. Il n’est pas nécessaire de devenir un ange pour être saint comme il n’est pas dit de devenir moine. Il suffit de prendre part à la vie en partageant ce qu’on a car rien ne nous garantit l’héritage éternel de ce que nous avons réunis en éléments. Que se soit par le travail, l’économie ou la simple réflexion. C’est ce que j’appelle le renouvèlement de l’énergie. Cela donne un sang neuf et de la moelle à l’entreprise de l’existence. L’aumône que l’on fait ainsi que le don de soi enrichissent. Cela n’appauvrit que les âmes avares.
Je ressens donc une hâte au bien, une source bienfaitrice couler en moi, un empressement de servir mon prochain, en versant de ma verve dans la coupe de celui qui a soif de savoir et qui se demande de quoi est faite son attente et ce qu’il adviendra de lui, quels sont ses réponses et ses promesses... Il convient d’appeler la chose par son nom. C’est une médecine de l’âme que je découvre en expérimentant sur ma personne avant d’en faire profiter qui est dans le besoin d’un savoir fondamental.
Je fus longtemps sujet à la tourmente tout comme toi et nous sommes nombreux sur le registre cosmique, mais je pratique la patience au quotidien et je récolte désormais de belles récompenses à mes convictions. Je te le dis par expérience. Respecte-toi, toi-même et sois l’ami de celui qui est en toi un bon guide. Celui qui te recommande sans cesse de penser ce que tu dis et surtout de faire ce que tu promets. C’est ton autorité sur ton âme et ton propre pouvoir sur les choses qui te fait grandir et donne de la valeur à ta vie, ne lui désobéis pas avec legèrete, pour rien au monde, en imaginant échapper au contrôle de ton destin, tu lui dois le plus profond des respects. Oui c’est bien cette entité qui est en nous et qui nous réprimande quand il le faut pour mieux nous amender. C’est aussi la voix de la conscience qui nous escorte à travers les ténèbres de la duplicité collective. C’est aussi ta propre porte vers le salut, si tu la trouve, estimes-toi heureux de gagner à la loterie universelle. C’est ce que tu cherches sans savoir lui donner de définition. Ce ne sont plus des biens matériels qui te préoccupent car à ce stade de ton évolution, tu as un besoin impérieux de trouver la paix de l’âme, la sérénité et la quiétude. Tout ceci réunis s’appelle Assakina dans ma langue natale, c’est le degré supérieur de l’élevation, celui dans lequel tu côtoies les anges, même sans les voir. Alors de grâce, n’écoutes plus ce démon qui t’hâbite et qui coule dans ton sang comme un mauvais vin. Non ne lui accordes plus ta soumission car il te tire vers le bas. Ne lui accordes ni crédit, ni importance puisqu’il te fait miroiter l’illusion comme un remède fatal à ton inéquation. Oui cet être vil qui te souffle de descendre lorsqu’il faut monter et de gonfler ton insuffisance lorsque tu dois marcher droit et fort parmi les hommes. Reste humble mon bon ami face aux épreuves du destin qui t’invite à gravir les échelons de l’existence. Et n’interprète pas la privation des choses communes comme un châtiment car ta quête est désormais au-delà que quelques plaisirs éphémères. C’était juste une épreuve de patience parmi tant d’autres puisque cette vertu est la clef de la délivrance comme me le disait si bien ma mère. Paix à son âme. Lorsque tu n’as pas la bonne réponse à ton attente, reformule une bien meilleure question. Et tu auras une autre vision de ce qui t’entoure et ce qui t’attend. C’est souvent une question de réglage du mental et des représentations internes que l’on se fait de la vie et du monde. Je te le dis comme je me le rappelle à moi-même. Détaches-toi d’une si longue souffrance, assieds-toi sur la berge et regarde passer le corps de l’adversité, regarde aux creux de la vague si tu veux voir ton ennemi et réjouis-toi de cette gloire sur le temps de la petitesse sans rire du perdant car tu as mieux à faire que de reproduire les mêmes schemas des mêmes détresses. Ne crois pas trop que les autres détiennent ce savoir qui t’emplit. Et ne les imagine pas plus heureux que ton indifférence, car si tu es vrai comme je le ressens, ta différence est ta couronne parmi des sots. Réjouis donc toi d’être celui qui tu es et non la copie des autres. Déguste l’enseignement qui t’est destiné avec un immense soulagement et un aussi puissant réconfort pour ton esprit. Comme tu as ouvert ta main pour donner de tes ressources, reçois et récolte les fruits de ton geste méritoire.
Je te l’écris l'ami pour te dire que ton aide n’était pas vaine, elle a inspiré ce dire et s’il sied à la connaissance d’éclairer d’autres âmes éprouvées que les nôtres, ce sera en partie le résultat de ton investissement puisque tu l’as inspiré par ton geste que je n’oublierai pas de sitôt et voici la récolte que je tiens à t’offrir avec ma profonde considération pour l’action noble que tu viens d’accomplir.