lundi 24 novembre 2008

ce texte je l'offre a Nicolas pour sa noble intention avec un vif remerciement pour son soutien

voici son e-mail: bonjour Hamza; juste un message pour te demander une petit chose. J'ai vu que tu avais un compte paypal en lisant ton blog avec assiduité

Peux tu me donner les références de ton compte afin que je puisse participer modestement à ton aventure...
Nicolas de go sport

merci Nicolas, si toutes mes connaissance participerait du peu qu'ils peuvent j'aurais tout le carburant dont j'ai besoin d'avancer dans grand froids qui s'abat sur le monde, encore une fois merci pour ta gentillesse...


Tu vois!...
Attendre dans le hall d’un consulat, pour obtenir un visa, avec l’impression d’être un mendiant dans un tribunal, la peur au ventre comme si l’on craint d’être accuse à tort d’un crime dont on n’ose à peine imaginer le châtiment, savoir que l’on ne doit pas revenir à l’abime d’un passé qui nous a rejeté et espérer sans trop croire recevoir un permis de transit pour l’indésirable étranger et recommencer cet accouchement un peu plus loin, un peu plus tard, en d’autres lieux sans interrompre le voyage, ni décevoir la promesse de la liberté, serait-il donc cela mon dessein d’orphelin de l’existence et d’exilé du fond des âges? Se sentir en deçà en les voyant mentir, pleurer de joie en explorant le martyr et dire assez à l’incohérence des plans derrière les plans... lorsque tu en es là et quand seule la vérité peut te ravir, c’est que tu n’es déjà plus de ce monde derrière le monde, puisque tu vois dans l’au-delà...
Encaisser la fourberie qui tente et qui s’en va, s’abriter du froid des paroles qu’on te dit, voici la science d’être vêtu en Roi par mis des nus...Comble d’éloges au sein des morts lorsque l’appel est à la vie en les laissant confondre entre la liberté et la folie. Enivre toi du Réel plus que tu n’es seul à te comprendre lorsque l’intelligence des autres te semble tanguer... Sourire à la dérision lorsque le théâtre est rempli de fantômes... Attendre la mort en allant vers elle et accueille la vie qui s’offre sans te soucier de la nécessité... pleure autant qu’il pleut sur la cité endormie si cela te soulage d’un trop plein de conscience... comme tu as bien fait d’être seul là ou il n’y a pas vraiment d’ami... consignes pèle mêle l’émotion de l’aventure et réjouis-toi de rencontrer un anarchiste au cœur débordant d’humanité et lorsque le ventre chante l’hymne à la faim, lève-toi pour écrire à la fortune le récit de ta pauvreté et n’envie pas la richesse des pauvres... laisse les t’abandonner à ton destin plutôt que de te plaindre d’eux plus que de toi-même à celui qui sait tout du silence des choses secrètes, car tu es l’un des nôtres, nous autres, oui nous autres les inconnus de l’univers... Sourire au génie de l’espace qui te dérobe à l’indiscrétion comme un mouroir à l’injustice et finis tes jours sans en commettre... Laisse les rire de tes échecs en oubliant leur perte existentielle pendant que tu ramasses les débris du temps disloqué comme les émotions disparates de l’automne, juste pour en faire un feu et te réchauffer d’une terrible solitude... C’est une belle errance en hiver que de quitter le mensonge d’un système à genou devant un soleil trop inaccessible... Rappelle-toi à toi-même les sonnets d’amour à défaut que l’on ne te réconforte en te souvenant que le printemps viendra après ces pleurs...