Au km 500, j'avance, je progresse, j'acquiesce la solitude et j'arpente les monts. J'apprends à ne plus craindre le froids ni la pluie ni le vent. C'est presque un pacte avec la certitude tout en caressant avec le fluide de mes larmes le dos brisé du temps. Comprendra qui comprend. J'avance, je pense, je médite et je prie tel que je suis passionné de karaté devant l'Eternel comme l'avait écrit M. MAUCHIEN dans karaté Bushido. Je réfléchi sereinement sans plus me faire de soucis car il adviendra ce qu'il adviendra. Je me projette dans l'avenir et j'aime m'y voir à Copenhague exalté à l'annonce par le Président du CIO que le Karaté est enfin au programme officiel des JO de 2016. Un bonheur peut en cacher un autre alors je me dis pourquoi pas Tokyo ville organisatrice. Combien elle sera belle une telle décision!
Je respire et je transpire en faisant la guerre à ma graisse, appelons la chose par son nom, en tout cas je ressens que rien de la disgrâce ne subsistera à ce voyage salutaire. Aussi, je me rends compte d’un tat de choses et j’aiguise cette conscience que désormais chaque jour est un grand jour pour vivre ou pour mourir. C’est finalement la véritable mesure de mon réel au quotidien, c’est soit faire de belles rencontres humaines où l’on me tend la main de l’aide, tel qu’il sera décrit en détail plus loin, soit me faire renverser par un camion ou autre pire. Mais je suis positif voir euphorique même, pourvue que les ressources de la providence me permettent d’entretenir l’ensemble de mon être lors de ce périple audacieux. Une chose est sûre, j’ai la ferme détermination d’honorer la France mon pays adoptif ainsi que toutes les personnes physiques ou morales qui m’ont aidé de leur pouvoir.
Les souvenirs coulent à flot et de nouveaux se créent à mesure que je franchi le pas.
Souviens toi ô ami(e) que chaque jour est important
Je fais le pacte de la certitude en récitant les versets de la révolution. Et ce ne sont pas ces mots qui font peur, ô ami (e) ni la profondeur du silence, ni nos misères, ni l’inconnu mais c’est l’incompréhension dû à de mauvaises interprétations face au mouvement des ressources de la vie lorsqu’elle se déploie dans son faste ou par le refus
Et si j’ai un conseil à suivre ou à reproduire fidèlement c’est de ne pas écouter ceux qui te disent « il ne faut pas rêver » ceux là ignore que sans imagination et sans rêve, il n’y a ni cœur à l’ouvrage ni science ni même un espoir de grandeur. Laisse libre court à ton noble imaginaire ô l’ami(e) même s’il te faut en contrôler le flux…à suivre pour très bientôt