lundi 11 juin 2012


Sur la vidéo jointe,  il est question de la fin de toute chose selon un prédicateur égyptien. Il  expose des données eschatologiques aux quelles on peut bien croire, même si, l’on n'adhère pas forcément à l'école de l'érudit. En tout cas, le fait de s’y intéresser peut recadrer la conscience étourdie, d’à peu près tout le monde.

Pourquoi ais-je cessé d’écrire sur le blog ?

Depuis mon départ vers l’inconnu (le 02 octobre 2008), j’ai donné libre cour à mes ressentis. La sincérité native de mes propos, n’ayant pas été une preuve de raison adulte, les pulsions naturelles (émotionnelles et instinctives) avaient gouverné au discours. Si cela sied à l’égarement du poète, que finalement, je ne serais jamais. Cela n’octroie pas pour autant d’immunité à la raison, qui demeure au fond, la quête majeure de la maturité qui manque à notre existence.

Par cette errance, j’avais participé à mon insu du désordre intellectuel, dans lequel git plus au moins tout le monde, au lieu de le combattre à travers ma propre confusion. Mais l’on n’emprunte pas seul, la voie du salut, en se passant de guide et de code…

Néanmoins, j’ai découvert que la bourka n’était pas uniquement le scandale de ce torchon, qui est jeté sur le visage de quelques inconnues sans conséquences. Mais, elle est essentiellement le filtre de la mise en scène d’une magie contemporaine, que l’on superpose à nos regards éblouis. Pour nous empêcher de voir la vérité première du réel.

J’ai pris la mesure de ma divagation, notamment en remontant le fil  de mes anciens messages. En effet, je m’étais laissé emporter par la propagande fallacieuse au tour de la vague de  révolutions, dite du printemps arabe. Si les arabes sont toujours les mêmes, le printemps lui ne semble plus le même.

Je m’excuse auprès de mes fideles lecteurs, si j’en ai fait l’écho sans prendre garde à la manipulation des masses. Puisque l’ignorance de la réalité profonde est notre lot. On ne se distingue pas en faisant le relai des imposteurs, en colportant la même désinformation. Cela fait d’innombrables idiots utiles et ne sont pas idiots que les autres. Ce n’est apparemment pas facile de le reconnaitre, s’agissant de soi, surtout quand on s’est fait avoir comme un bédouin, en s’imaginant au dessus du courant.

En revanche, la connaissance du réel s’avère plus périlleuse, au fur et à mesure que l’on s’y approche. Cela exige le prix exorbitant du repentir. Et a ma connaissance, il y a  très peu de gens, qui peuvent se le permettre.  

Cependant, comme disait le poète marocain qui fut écrasé par le fardeau de son monarque: « dormez bien  et ne vous réveillez pas, ne vaincra que les dormeurs ». Le dormeur vaincra-t-il ? Allez savoir sur quelle planète ! Mais, le dormeur doit se réveiller dit-on, aussi. Il restera donc à savoir quel sera le prix de son réveil et s’il tient vraiment à quitter le confort du sommeil, pour affronter une telle angoisse métaphysique de la certitude.

Ce qui advient des  vivants me  laisse bien songeur sur ce qu’il adviendra des morts. Et la mort que l’on ignore, ne nous oublie pas puisqu’elle nous attend tous au tournant. Qu’y a-t-il après ? Est ce le néant ? Si c’était le cas, la vie serait plus à redouter, parce que nous en faisons l’expérience et le chao me semble pire que le  néant.

«Ce sont  des morts et non des vivants » dit le coran en définissant la majorité des gens. Et la majorité ! C’est nous, les perdants. La populace au cœur qui oscille entre ses contraires et qui perpétuent la terrible injustice de l’impossibilité de la raison.

Il faut toute fois garder l’espoir, parce qu’on le perdant, il ne restera plus de carburant a la mécanique même de nos émotions. La raison elle, c’est une affaire de détachement, tout en étant dedans une grande patience.