lundi 15 février 2010

l'inconsolable raison de mon errance...

Pauvre pêcheur que je suis, dos au mur, je rêve de la lumière ensemble mais ce soir, je souffre trop, tout ce qui me manque et la nuit est a la lune noire. Si seulement je pouvais au moins prendre soins de l’animal, pour parer au sanglot de la mémoire qui déchante. Le moral qui vacille, je suis sorti une heure de mon cachot a la recherche d’un sens, a la foire. J’ai croisé un zombie sur la route au diable ou se mélangent les odeurs de la déchirure et de la déchéance. Je suis allé voir le spectacle promis et il y avait de jolies créatures au zoo. J’espérais probablement rencontrer un être beau au dessus de la mêlée qui se dérobe a la lumière mais il n’y avait que de faux semblants et des formes sans envergure même si elles sont de belles apparences. Non, il n’y avait pas de perle au déclin de la lune et le soleil de minuit avait perdu son diamant.

J’ai tort comme elle a raison, ma rose, qui dort la bas a la périphérie de la mémoire pendant qu’au centre j’entretiens encore le jardin de mon illusion…

J’ai tort mais je renonce au chagrin du manque, le temps d’une transe en m’oubliant au creux des vers qui témoignent de cette désolation que je sonde...

Comme le constat me gronde !

J’ai vu vomir la fortune du porc sur l’âme du pauvre, et en implorant le pécule, je suis au comble de la tragédie, ce que le mort est a sa tombe.

La triste émotion caresse mon errance et nul ne regarde marcher a ma place une telle souffrance. Non, non! Ce n’est pas que je dénonce ce qui n’est pas a moi, c’est juste le trop plein de l’évidence qui s’impose en offrande quasi funéraire, pendant que sévit le vide tout au tour de mon amour défunt. Lui, il est parti aussi se plaindre de mon nom a celui qui l’a fait de rien, en priant le triomphe des gentils. Il m’a laissé, comme elle ma soustrait a ses références et la fontaine s’est mise a saigner.

Dieu ! Que l’histoire est chargée de douleurs et rien ne prédit au Coeur sa repentance.

A la décharge de toute chose, rien n’a changé depuis les premières larmes de l’enfance, il y a juste le pire qui grossit au même temps que la dévaluation de la clémence et des autres critères humains. Je ne sais moi même plus contenir la révolte de la tolérance qui fut insultée a maintes et maintes reprises. D’ailleurs, je ne savais pas que la fièvre vient parfois pour soulager des tourments de la conscience en manque d’assise...

O seigneur! mon très glorieux, ton royaume a été mis en vente et l’acquéreur est le déloyale qui te fait une piètre concurrence. Je reviens a toi sans plus attendre le convoie de la foule a qui manque cruellement ta présence. Même si tu as toujours été la, dans la pénombre de cette immense lumière... Et si je prie pour elle en faisant briller l’or de son importance, c’est parce que son amour m’avait naturellement introduit au sens de ton adoration.

Maintenant, je pressens l’heure de l’embarquement et je ne connais pas d’issue a mon attente. Mais, j’écris tout de même le livre de mon achèvement en prenant mes larmes pour les perles de ta romance. Quel ignorant je fus, quel arrogant je suis face a ma fin. Je ne m’explique pas la capacité de supporter l’inévitable mais j’excuse encore les morts. Certains d’entre eux, sont d’une appétence plus féroce, que la drogue de l’argent, du sexe et de toute sorte de mensonge. Et je ne comprends pas le sens du résidu de l’honneur qui reste pour violer en réunion, la religion de la paix universelle.

Je l’excuse elle aussi mais je ne me pardonne pas a moi même de n’être que celui la, en laissant cracher sur sa nation, le venin du serpent qui se prend pour un homme. Ah! Si l’on pouvait lire au delà de la confession amoureuse, il apparaîtrait que la nation ne valait pas a mes yeux la peau de son âme. En revanche, je ne connais personne qui donnerait cher de la mienne. C’est sûrement bien mieux comme ça, être, mais être pour de bon même sans importance a ses yeux, du moins plus que cela pour m'abandonner dans le besoin. Ce qui m’importe c’est d’avoir connu l’approche de la gloire en sa compagnie et je n’ai pas aimé si fort, pour céder l’héritage des sentiments a l’oubli.

Peut importe que l’on ne m’aime plus parce que je nuis a l’ignorance. D’ailleurs quelle importance y a t il au triomphe de celui qui a perdu la faculté de comprendre? Que reste t il a l’intelligence qu’on paye pour la coucher?

Comment devenir l’homme qu’il faut aux circonstances en pleurant toujours un amour perdu parce que redouté? Pourquoi ne me prête t elle pas sa plume pour lui écrire un mot d’Adieu? Comment? J’ai dit pourquoi, non ce n’est pas moi qui ment au ciel. C’est ce clandestin de l’existence qui me colle a la peau comme l’ennemi intime. Moi, je ne suis rien sans elle et elle est tout sans moi. Du moins c’est ce que dicte ma pauvreté native a l’impatience. Les palmiers n’ont jamais promis d’incliner l’échine a mon passage et pourtant j’exige que les chiens cesse d’aboyer la nuit. Ah! On ne me parle pas assez des voleurs d’horizon a la télé, pas plus qu’a vous, en faisant du mensonge un devoir capital. J’aurais préféré que quelqu’un me donne de ses nouvelles au lieu de demander des miennes. Pourquoi les siennes? Ah! Ça c’est vous qui voyez, moi je suis l’aveugle au royaume des ivrognes, je n’entends même pas le pet d’un tyran dans le désert de l’humanité. Mais ses nouvelles me regardent car je la garde en moi contre son gré. le méchant!... Il faut bien s’accrocher a son dernier soupir lorsque l’amour s’endort en elle. Et c’est un amour digne du poète que je ne suis pas. La musique ne me parle plus que pour me dire qu’elle pleure pour moi. Pourquoi, il n’y a rien qui justifie un dollar pour mes funérailles. Elle ne le sait pas assez bien, sûrement moins que vous, ensemble contre moi. Connaissez vous l’entourage de celui qui accompagne le tour du cadrant en pleurant, non pour les beaux yeux de la pendule, elle n'en a pas, ni pour lui même, car lui il n’existe pas, non plus, mais pour le temps qui ne sait plus quoi faire de sa domination sans elle. Ah! mes amis que j’imagine, si vous étiez la, ensemble nous referions pousser le paradis dans le désert de l'Arabie, juste par les cordes de nos larmes ensemble. Nous aurions alors franchi un pas en commun, alors. Alors, nous verrions l’éclat de la bonne direction a prendre. Et si c’était le cas, vraiment, nous pourrions arroser le soleil de tout le pétrole qui reste pour allumer un grand feu l'hiver prochain et mettre fin a nos querelles intestines, en marchant pieds nus, les uns vers les autres. Que faire des souterrains vidés de leur poison après la guerre, me diriez vous, et bien, sans réfléchir, je dirais qu’on pourra les transformer en prison pour l’ actuelle gouvernance, du monde en déclin et que les gouvernements aillent aux enfers de l’apocalypse qu’ils ont décidé, en nous laissons exorciser le notre, dans le paix d’un pardon respectable. Nous avons assez de voir toujours la même imposture et les mêmes imposteurs. Ah! Oui, je sais que c’est un pléonasme, puisque les imposteurs sont tous les mêmes, qu’ils soient d’orient ou de provinces. Ce n’est pas un mélange des genres que j’étales la comme une diseuses de vérité, je vous prie de me croire, c’est l’alchimie mystérieuse d’une musique qui m’en ivre de bonté pour l’homme comme pour elle. Et si vous ne me croyez pas, ce que je comprends en compatissant, bientôt vous pouvez vous procurer au lance pierre le reste de mes casseroles a la fondation de l'abbé dite Emaus. Il faudra bien que ça serve a plus démuni que moi devant l’éternité glorieuse.

La révolte des titans n’est pas qu’une légende, elle est le manifeste du coeur a qui on interdit d’aimer par toutes les voies légales. Non par écrit, bien sur, sinon a quoi servirait la civilisation contemporaine. Mais par les décrets de la funeste réalité dressée au coup de ses fervents comme la corde qui avait pendu Saddam, l’ami du dessert du concert des nation. Ah! La boutade. Mettez ça sur le compte de la fièvre qui scalpe mon sommeil sur le parterre de l’indifférence.

Ah! Ma tendre maman, ne te retourne pas pour voir ton fils se défendre a armes inégales. Ton époux qui est mon père, connaît parfaitement bien la raison de cet affrontement tragique de l’absolue. Ne m’interroges pas pourquoi la France se soucierait elle de son enfant naturel. Il n’y a pas de réponse a d’autres infinités de questions. Non que je m’ennuie de ta présence, o mère qu’on m’a interdit toute ma vie, mais il faut que je meure un peu plus, avant de vivre pour de bon, sous ma tente, dans ton jardin d’éden, ici, la terre a la gorge nouée, jusqu’aux cornes de la bêtise. Et ce n’est pas moi qui dirait pourquoi Dieu laisse faire le châtiment sur ce qu’il a de plus précieux, sa création la plus subtile. Sauf ton respect et sauf celui de mes nobles lecteurs et tendres lectrices, je vais uriner sur la détresse, pour soulager l’inconscient en vérifiant du coup l’état et le pouvoir de la prostate…

L’homme, est il plus grand que sa petitesse lorsqu’il aime de pareil amour?…

Je fais l’aumône d’un peu de tendresse, comme un fantôme parce que la conscience aussi a besoin de répits, a défaut de réconfort universel, venant d’elle. Qui ça? bah elle, la source limpide de mes mots, celle qui est plus importante que la chaire de la mosquée et toutes les églises sans dimanche, celle que je ne citerai jamais a comparaître devant vous, en prononçant son nom, car elle m'est aussi conjointe que les secret qui commande a l’encre de mes vaines. Je ne le ferais que contraint et forcé devant celui qui sait tout et qui, seul est le plus a même de tout absoudre…

Et comme, il est de bon ton de nier les évidences, souvent ceux qui connaissent la vérité sont les premiers qui refusent a la reconnaître. J’aurais bien peur s’il y va de même pour elle…

Ce n’était pas l’histoire d’un coup de foudre que je racontais, autant que c’est la mémoire insoumise de toute ma liberté qui soupire…

En tout cas, je vous souhaite comme je lui souhaite, d’être rassurée sur votre avenir. Autrement, sans cette garantie qui couvre l’angoisse, le quotidien se transforme rait en châtiment public et céleste. Pour ma part, depuis que j’ai cessé tout commerce, si je devais cesser la pratique de cet exorcisme littéraire qui me reste, je cesserais d’écrire pour cesser d’être. Que se produirait il de si conséquent alors? A court terme, le refoulement émotionnel connaîtrait une éclipse, mais le rebond de l’esprit qui ne manquerait pas de se produire tôt ou tard se ferait sous le signe d’un désir aigu de revanche. Contre qui ou contre quoi, ce n’est pas le plus important a savoir. Ce qu’il convient de retenir c’est si dangerosité il y a au processus, elle n’est pas dans l’analyse ni dans l’expression, même dans celle qui choque, le danger est dans le fait de ne pas admettre que nous sommes responsables les uns vis a vis des autres et le fait de fermer les yeux ou boucher les oreilles n’excusera pas nos êtres, lorsque chacun de nous se trouvera face a face, dans un lieu fait de notre mémoire collective. Et j’insiste, pour transcender ce manque que j’ai de vous tous, pourquoi? Pourriez vous me demander. Rien de plus simple, nous sommes les uns aux autres tout ce que nous avons de bien ou de pire et c’est précisément la le fond de ma philosophie qui ne juge pas des autres plus qu’elle m’autorise a me comprendre. J’ai appris que dans ma composition psychologique vous avez tous la main a la patte. Ce que je vise, c’est le partage du pain et de l’épanouissement nécessaire a l’équilibre de tous. Certaines âmes sensibles qui nous représentent a leurs façon, penseraient que je souffre le martyre. Oui il est vrais que je souffre l’indifférence, mais c’est le lot qui féconde ma connaissance. Je ne m’en plaint pas car je ne suis pas rentré pour autant dans mes enfers malgré la difficulté de se poser au delà de ma littérature, parfois saignante, car je suis a la sérénité que je vous souhaite de tout coeur…