samedi 26 décembre 2009

A quelques heures de quelque chose...


A quelques heures de quelque chose...
A quelques heures de Noël, quelques heures avant la satiété, pendant l'ivresse ou après nos naïves croyances, quelle importance y a t il a la pudeur de la raison, puisqu'il n'y a pas de certitude assez longue pour couvrir la nudité de ce temps!...
A cette heure d'arrachement, au delà de mon es seulement, j'admire la raison de tant de solitude.
L'ami(e) se soustrait et l'ennemi jubile sans savoir ce qui nous attend...
A quelques heures de rien du tout, je me rempli d'un contentement parfait, en contemplant l'essence d'une joie silencieuse. Pourquoi donc revendiqueront on la vendetta d'un soupir qui en dit long! Un sourire caressant mes verbes répond a ma place que c'est tout simplement parce que la mésaventure se transforme en patrie de création et l'oeuvre se veut magistrale...
En cette instance, je m'imagine un beau prince sur le dos des ragots et je sourie a l'actrice qui m'abandonne avant que la vie ne se souvient de mon nom .
A quelques heures de ce qui vous concerne, je caresse un chaton qui pleure sa petite maman, perdue sur la face cachée de la lune, en essuyant du coup, les larmes de Fatima et de marie* qui sont les hôtes de la même commémoration . *(la paix sur elles)
A quelque heures? non! mais a l'heure du débat sur l'identité nationale, oui mais le soleil est absent et le ciel se referme sur lui même, comme un vieux livre, déçu d'avoir été abandonné a la poussière des siècles, ce que l'ancien amant est voué a l'oubli.
Qui inventera une nouvelle nation digne de la République ?... de saintes valeurs toute faite, pour la défendre de l'homme, cet ignorant!... De ce qui se dit sur son identité, il y a une marge plus large que la funeste raison, qui fait que je me sens on ne peut plus exclu, de ce qui me concerne, moi et tout ce que je représente. Au fait de l'histoire, depuis la nuit des temps et jusqu'à lors nous sommes encore l'objet de toutes les enchères. Quelles soient culturelles ou vraisemblablement électorales, d'avant ou d'après l'investiture sans renouveau, sans prétexte économique ni social autre que le même soupçon qu'on fait peser toujours sur les mêmes. On pense a notre place, on parle de nous avec aigreur, chez le boulanger, le bijoutier, l'épicier; et artisan, juge et procureur sont en accord sur ce que nous représentons mais pas sur ce que nous sommes. Le savions nous? nous mêmes, me dira t on!...
Pendant que les étoiles font leur promotion sous un ciel en proie a sa colère, les enfants de la servante dorment encore les yeux ouverts, le regard hagard, rempli de poussière et de futile. Ont ils vraiment cru a la sainteté de leurs commerçants au même titre qu'au père Noël des autres?...
Les escrocs de la mémoire ont fait bon marché de la notre. Je ne cite que ceux qui sont issus de nous, car c'est eux que l'humanité doit d'abord éradiquer avant de voir fleurir son printemps. Leurs maîtres quant a eux, ils se sont inventé une autorité sur l'histoire. A force de rien et de coup de canons.

Seul le triomphe de la volonté sur l'orgasme peut venir a bout de leur commerce. Et la connaissance de la nature de leur convoitise nous conduira a la redécouverte de l'homme que nous étions, enfin.
De l'autre cote de nulle part pour nous, je bats le pave de cette infortune, en composant un hymne a cette lapidation...
Jadis, il a été préconisé aux esclaves de comparaître en coupables qui portent sur le dos le fardeau de toutes les incertitudes...
Les faiseurs des pouvoirs d'alors et d'aujourd'hui s'emploient a occire l'homme pour féconder la terre... Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Dit on! Pour quels beaux yeux se lèverait un messie de la droiture qui en appellerait a la fraternité laïque? Pourquoi plonger des mains saintes, dans le trouble du désordre qui ravit? Est ce pour prêcher la discorde de la liberté aux parasites de la mémoire? Tout le monde a son compte dans cette réalité de toute beauté. La victime est assise sur elle même, et c'est ainsi l'expression de sa liberté, semble t il! il n'y a donc pas lieu de réquisitoire a la république, pour consoler son nom.
Moi plus que les gens des tribus, j'ai fuis la barbarie. Ceci aurait pu être acceptable par l'entendement commun, si je n'avais pas eu la vanité de croire que je pouvais partager la liberté avec ceux dont les pères en avaient gagné le mérite. Ce n'était pas la la limite de mon aberration. J'ai crié haut et fort dans le vent mes serments d'amour et même lorsque des êtres compatissants et secourables se sont amputes la main, pour ne pas donner le repas du voyageur, je ne me suis pas accusé devant l'éternel, d'avoir tendu la mienne en enfant de l'inaccessible patrie.
A quelques heures de ce qui ne peut être évité, ...je sais que le passe ne regrettera plus son ancienne maîtresse car le cauchemar ne fait plus peur a l'orphelin qui grandit. Le plus difficile était de tourner la page torturée d'un dessein maudit, ou l'on apprend a ses dépends que le pire est de plier l'échine, devant celle qui ruine l'espoir de celui qu'elle séduit.
As tu entendu les dires de l'ami qui m'a vendu?
N'as tu jamais entendu le requiem de ma vie dans ce va et vient sans issue?...