vendredi 11 décembre 2009

litterature de survie

On a vu des arbres fragiles éclater de bien solides rochers, on a ressenti de simples émotions de nature a triompher de l’impossible. On a vu des montagnes de glaces s’effondrer sous un rayon de soleil. On a entendu dire que David avait triomphé de Goliath. On avait reçu un nouveau bail et un avertissement du maître des lieux, mais on est passé outre la recommandation de la prophetie. Maintenant, on voit monter les eaux, dans le lit de la la colère et la nature nous gronde. On entend dire les choses de la misère humaine mais l’on est pas nombreux a voir venir l'inéluctable indescriptible...

who do you think you are?... What are you looking for?...

Si l’on ne soumet pas a l’examen ce qui nous habite, il s’installe en la demeure, en maître et patron qui commande. On finira même par céder la conscience a l’arbitraire de ce menteur qui se prend pour nous car il parle aussi bien que le mal ne semble jamais de notre fait. Si l’on était tous cette oeuvre accomplie, l’enfer serait remplie d’innocents, mais ce n'est pas la demeure des anges et le créateur n'est pas aussi cruel que son oeuvre . A part celui ou celle qui a volontairement fait le choix du malin car l’on croit qu’il n’y a de chance que pour la crapule, le reste silencieux de la majorité ne reconnaît pas être sous son influence et ne se sent pas réellement concerné par le discours auquel il participe, avec le sentiment d'être toujours au dessus de la faute. Ce qui nous habite et qui mystérieusement échappe habilement a l’identification, nous invente une immunité sans garantie pour nous abriter de la responsabilité devant l’éternel. Mais il ne connaît pas l’au-delà pour nous parler du futur et nous délivrer au moins de l’insoutenable idée du terrible. Le réel nous échappe car nos coeurs sont absorbés par tant d'éphémères et le pouvoir de la vision exige une foi pure...

Aussi imparfait que le visage de l'époque, pour ma part,je n’ai pas les moyens de ma liberté et j’ai les mains vides devant le destin que je voudrais accomplir, néanmoins, je me défends de l'imposteur qui n'habite. Cela est insuffisant pour faire rêver un étranger dans le désert,c'est aussi très en deçà de la grandeur requise au cercle vertueux, pour remplir tous les devoirs a la conscience, donc je me limite a la mise en garde fraternelle pour qui voudra ou pourra prêter attention aux exigences de son salut éternel.


What he said? Is he mad? It seems nobody know nowhere to run...


C'est la le peu de bien que je pratique en essayant d'éclairer sur ce que que je ressens, si seulement cela pouvait être salutaire... Seulement voila, c'est difficile a expliquer, particulièrement lorsque le vrai discours de la foi est cruellement absent dans la pensée courante.


Voila ce qui est...


La complexité des défis que j’affronte sans soutien, pour asseoir une réalité acceptable, par l’inviolable dignité, est de taille a peupler une foret plus noire que mes nuits ne sont blanches ou folles. Vous imaginez la difficulté de s’y frayer un chemin sans carte ni boussole. J’imagine que la vie n’est pas plus rose pour vous non plus ces temps ci, malgré le confort qui vous endort, croyez moi je le déplore comme je me souviens de vous et de mes torts. J’aurais aime vous tendre la main salutaire pour ne pas être ce que je reproche, mais je n’ai que ma plume et elle a trempé dans l'écume de l’inépuisable mélancolie.


Même si les solidaires et les indifférents sont d'égale importance devant la mémoire, je me retourne davantage vers l'âme qui s'inquiète un peu plus de mon sort que du cours de la bourse.


D'abord, je tente d'avorter le chagrin de ma parole avant de lui rendre visite depuis cet ailleurs dans lequel je suis personne. Puis je lâche prise une heure ou deux...


Il ne sagit pas de briser la coupe remplie de tourment lorsqu'il faille s'exprimer, surtout pour rassurer, me dis je en habitant le sage. Naturellement,je soulage le barrage qui retient le flux des émotions, en flottant sur le débit qui expose l'état de mon naufrage. Non parce qu'il est le mien,ou juste pour le dire au vent qui déchire qui siffle et qui s'en va, mais pour servir du mieux que je peu, toutes les consciences encore en vie. Et, je ne prétends designer que celle qui me lis parce qu'elle cherche a comprendre ce qui s'est passé pour savoir ce qu'il adviendra...


Je t'écris de la ou je suis dans notre petit monde, ou plutôt depuis la ou je ne suis plus qu'un trouble souvenir dans la mémoire qui oublie. Mais au fait! Quoi écrire lorsque les mots sont avares, et puis, écrire a qui si les amis se font rares? Quand bien même, je serais en manque d'art, l'amie , j'écris a la périphérie de l'enfer, sachant qu'elle est partout et que le paradis est ailleurs. Mais, je prie pour que la douleur t'ignore le jour ou il sera rappellé a l'humanité qu'elle vient d'un seul corps...


Ironie du sort, je survie encore et j'ai peut être tort de me soucier de l'être lorsqu'il suffit d'avoir, un peu plus que le complexe de la métaphore. Mais ma réalité est dans un temps mort et je ne sais même pas si cela me rend plus fort ou moins que demain. Hors jeux! Je serais même a égale distance du salut et du déclin a en croire le silence qui enveloppe la divine destinée. Entre l'homme que je suis et celui que je ne suis pas, je me cherche comme l'on chercherait une goutte d'eau dans le désert. Il n'y a pas de quoi être fier me dis-je a moi même, même si j'ai déjà parcouru la moitié de la terre, car la véritable distance est verticale. Comment le dire? En réalité, il n'y a pas d'autre horizon que celui qu'on piétine au quotidien. L'autre, celui qu'on projette du fond de nos fantasmes est trop douloureux a concevoir et sa simple manifestation exige le prix le plus fort, celui que nous n'avons pas. Mais a chacun les moyens de son enfer et le paradis ne s'acharne pas ni ne s'achète. Il y a eu l'amour mais il s'est avéré trop bon pour être consommé ici bas. Il reste l'odyssée de mes larmes me diras tu! En effet, c'est mon seul trésor pour le jour ou la pluie cessera de tomber .


En termes plus simples, actuellement, ma vie se résume a un jeu de prolongations de séjours, un va et vient entre frontières, en flirtant avec un statut de clandestin. J'ai donc encore les pieds sur terre et pour ma sauvegarde je regarde le ciel... Les temps sont dures dit on depuis toujours et la condition est des plus précaires mais il ne faut pas s'affoler devant le cortège des épreuves qui s'abat. Et cela est un lieu commun. Ce qui ne l'est pas c'est de ne pas croire a l'impossible, lorsqu'on est devant une carence de pouvoir. En toute chose, il convient de considérer la fin car elle seule résume ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas. En réfléchissant au lendemain, je me dis, il n'y a que le mal qui n'a pas d'alternative a lui même et l'on a que soi pour perspective ou alors il faut être Dieu, mais il n'est pas donne de faire ce choix car rien ne s'élève a la hauteur de son ombre, même si tous les enfants de la terre se réunissent pour y me-croire. Que se passe-t-il dans ma pauvre tète? J'ai l'impression d'être seul en deuil au sein de la foule qui fait la fête. Suis-je entrain de disparaître avant le grand jour? Ou devrais-je reconnaître qu'il n'y a pas lieu de gémir car nulle souffrance n'est parfaite! Au fait, je les ai vu les uns et les autres prendre la poudre d'escampette, au lieu de donner une chance, même dérisoire, a celui qui se consume dans les volumes de sa pensée, pour le bien de tous. Certains avaient même fait une démonstration de frousse avant même que son nom ne soit conjoint aux éclats du tonnerre. Ah comme la réalité est vulgaire lorsqu elle ne donne pas lieu a l'accomplissement. Écrire pour te rassurer que je respire encore, oui! Écrire pour dire que tout va pour le mieux dans les meilleures des mondes, non. Et écrire pour participer a la commémoration de la duplicité collective, non plus, que Dieu m'en préserve. Lui, sa majeste, il sait tout comme il sait que j'ai cherche en vain a restituer au baiser la saveur d'un souvenir très ancien.

Il sait que la chute de l'étoile amoureuse s'est faite dans mon jardin et que du coup la passion s'est éteinte. Si l'insaisissable propos de l'incernable que je suis, te semble incertain, je te suggère d'interroger l'authentique plaisir de tes lèvres. Les miennes s'en souviennent parfaitement, comment oublier ce qui fut le meilleur de la jeunesse? Il faut que tu sache, il y a une force dans la moindre raison de mes pleurs... Si aujourd'hui j'en verse aux creux de tes mains, c'est parce que tu sais , que notre réalité est cruelle et que si je m'y sens seul, ce n'est pas sans rapport avec le fait que le maître lui même semble étranger dans ses domaines...


Soufrant en profondeur, je n'avais plus envie d'écrire, mais ton salut est plus cher a mon coeur que je ne te voudrai sereine...


Comprends et pardonnes et fais comme je te prie, je t'en prie, car si le propos est complexe, c'est parce que ma vie est un champs ou les tyrans experimentent le grotesque.

Tu sais!... A chaque crépuscule qui m'enregistre au programme de l'indécision, j'aperçois le spectre du tribunal des autres, me désignant seul coupable, a tout point de vu. C'est bien plus facile ainsi et c'est peut être même un fait de la nouvelle justice qu'on vous promet, sans juge d'instruction. A Dieu donc la démocratie,m'a t on dit, la belle est répudiée et nul n'est la pour la retenir ni même pour la reconcilier avec elle même ni avec ses filles et ses fils...Mais cela ne nous concerne pas disait la vache qui m'avait suggéré d'aller paître au lieu d'instruire la mémoire . Heureuse tu sera de ne pas la croire, la bête. On m'a dit que pour l'histoire, elle finira ses jours comme une porte aux toilettes. J'espère que tu es plus rassurée maintenant que je ne suis moi même aux oubliettes.


Ah! oui!...


Je survie au jour le jour a l'ombre de mon orgueilleuse nostalgie, le soupir qui est assis a l'endroit de la parole vient avec fréquence des plus profonds des sièges, la ou les souffrances sont intactes. Lorsqu'on a le diable pour ennemi, on apprend a réviser ses ambitions a la baisse. Mais contrairement a lui, je rêve plus que jamais et mes rêves sont bouleversants. Seulement, a chaque nouvelle insomnie, je ressemble au crédule que je suis, forcé de regarder le spectacle de tous mes souvenirs en réunion...Je peux te dire que cela introduit l'idée de la mort dans le discours ou nul ne s'en échappe...


Enfin pour conclure, pour ceux qui gardent une pensée de moi, je suis bien oblige de rappeler une fois de trop la difficulté d'être sans avoir même si l'avoir est loin de faire l'être. Mais je vous informerai des qu'il y a du nouveau sur les épisodes de cette aventure comme elle en est une... soyez rassurés que je ne vous oublierai jamais.


Pour les simples curieux, sachez que j'alimenterai le blog de nouvelles photos mais pour le moment, c'est le temps des moussons et il n'est pas très sage de faire concurrence aux chiens sans gîte. Alors, les choses sont ce qu'elles sont, obligé je suis d'attendre les décrets célestes, sous ma tente déchirée, comme la plus part des hommes,tout compte fait, même ceux qui habitent le béton, la grandeur ou la petitesse et je ne me plains pas du superbe. Il y a bien plus qu'un milliard qui ont faim et cette cruelle tue un enfant tous les 6 secondes a ce qu'on dit. Alors que pour moi, il y a encore une bonne réserve de muscles. Et pour les adversaires de ma cause par volonté ou par omission de faire ce que de bonne humanité, je le dis a dessein, ne vous réjouissez pas trop vite, a mon carrefour tout le monde viendra et particulierement un...Quand au diable le pere, il sait lui plus que ses fils que son règne touche a sa fin et qu'il n'aura pas d'heritier. Et même si ma perte causait sa joie, ma foi, il sait déjà qu'il perdra tout pouvoir devant les armes de mes larmes...