samedi 5 septembre 2009

une lettre du Dimanche

Ce soir, je n'écris que pour toi ma jolie fleur de jadis. Je t'écris au nectar d'aussi jolie abeilles et les mots sont au delà de l'artifice car ils sont les fruits de mon coeur en miel. Souvent je pense, je pense souvent a toi et je soupire et je m'émerveille. Souvent j'écris et a toi, j'écris plus souvent, le long récit de mon être qui s'éveille de sa passion, dans des contrées lointaines...
Et ce soir, je me sens vide mais la lune est pleine. Entre moi et toi, il y a la vie mais entre la vie et moi, il y a une brise d'air qui veille sur ma petite fièvre.
Je suis étendu la ou s'est allongé l'ombre du soleil, en songeant a toi comme a la loi du don et du refus...

Sur cette jolie colline, il y a d'un coté les palmiers qui dansent et chantent un hymne au sommeil. Et de l'autre coté, c'est la rive du pardon, ou les flots de ma nostalgie mélangent leurs secrets avec le mystère des vagues...

Voici l'aube déjà, qui descend du ciel, avec une clarté qui ravit. C'est aussi heureux que le spectacle de ton âme a chaque fois qu'elle fut ravie de me revoir en elle...

Aujourd'hui je ressens une paix universelle, un bien être profond qui fait prendre un bain de lumière et de légèreté a ma solitude. Ce sont presque des sentiments de paradis..

J'aimerais bien prolonger jusqu'à toi le secret de ce ravissement existentiel, pour que tu entendes ce chant exotique des oiseaux, virevoltant a tes pieds. Pour que tu me souris et que tu te réjouisse le temps d'un souvenir de nos baisers en miel...

Je sais que la page des anciens plaisirs est belle et bien tournée, mais c'est ma littérature qui tient a toi plus qu'a ma personne, comme elle te transporte en moi jusqu'au futur. Ne crains pas ton voyage dans l'abondance de cette lecture généreuse et ne sois pas cruelle, pardonnes a ton fervent l'offense de ses sentiments. Toujours plus ardent que le temps de sa détresse, il ne fait que répondre a une promesse en écoutant avec acuité un appel a la grandeur...Et puisque les choses sont par nature changeante, rien ne restera figé... Tiens par exemple, depuis que j'ai commencé a boire l'eau de la mer, il ne reste plus entre moi et le Japon que la caresse de quelques billets qui m'ôteront la triste misère. Lors de ce dernier voyage que je veille a mener a terme, je voudrais bien écrire le synopsis du spectacle de l'excellence,pour que l'on se souvienne de la lumière, que je dépose sur le miroir de ton visage qui émerveille...
Voici tout pour que ton dimanche soit béni ainsi que celui de nos lecteurs, ainsi que celui de Michel, de Mr Rosa et Mr Reusser ou celui de Julien, du grand Maitre LiQin et du brave Kamel; Et celui de tous les autres qui se souviennent de Hamza, car il n'est pas celui qu'on oubli...Et s'il ne m'est pas donné d'aller au Japon a vélo, j'irai beaucoup plus loin a pieds. J'irai la ou l'on ne revient plus...
Bien a toi,
Bien a vous,
Ganbatte kudasai !