samedi 13 juin 2009

soupir...

la fournaise nous abreuve de son feu, elle nous enveloppe avec le manteau de l'oppression comme si elle brulait l'air qu'on respire. Mais elle ne fait que reduire notre orgeuil a sa reelle dimention, en nous rappelant qu'elle place nous occupions dans l'ordre des choses. Le fait meme de s'y abriter dans un espace rafraichi artificiellent, laisse s'imaginer l'ame dans sa prison. Ce n'est pas la flamme qui consume la cire, d'une chandelle temoin, de nos anciennes nuits amoureuses. C'est le transport de nos emotions sur le buchet d'un terrible chatiment. Cela n'est rien en comparaison avec l'enfer du reel, dit la fournaise en empruntant ma langue seche.
Alors, alors,...
Sous un soleil brulant comme un feu d'indien, allume avec l'amas de mes souvenirs les plus sales, j'ecris en rafale, non pour elle, car elle ne sait pas lire, mais pour defendre l'espoir d'heures plus glorieuses. Elle n'est que la goutte qui a fait deborder le ver de ma prose. Et depuis elle, si j'ose emprunter l'expression du decret royal, je dirais qu'il sera plus aise a un chameau de penetrer le chat d'une aiguille qu'a une femme de sieger sur le trone dans mon coeur. Elle s'appelle duplicite mais il ne faut pas la confondre avec felicite. Ce ne sera pas sage non, pas sage du tout, non. la bete ne peut connaitre les merveilles de l'au-dela du ciel, mais j'offrirai une eternite de miel a celle qui saura dechiffrer le code du passage pour triompher de la porte close.
Duplicite? Qui est elle? Il n'y a qu'a la connaitre pour savoir. Juridiquement, elle serait une infraction caracterisee aux lois de l'etre, une puree de delit au code la confiance, a croire ce qu'on m'a dit a son sujet, elle serait desormais tout simplement prohibee aux croyants, non cachere, non "halal", juste "harame"...