dimanche 17 mai 2009

proses testamentaires


Et d'autres soleils se leveront sur de nouvelles aubes debarrasses de ce qui a cause mes tourments. Et l'ete sera chaud et brulant...
et la lumiere emplit les siens pendant que les tenebres ligoteront les inexistants par la corde de leur petitesse et l'horison effacera la trace de la monteuse qui cedera a de nouvelles plus heureuses que sa trahison...l'infame creature de la duperie est asservie par l'instinct inferieur en s'imaginant plus haute. Elle est rentree dans son enfer pendant que je respire la delivrance. L'amitie n'est pas de son ressors ni a portee de ce qui s'allonge au creux de la vague et l'amour ne vient pas au coeur qui se suffit de son aveuglement. Que la grandeur me transporte au lointain de cette pensee en divorce. Je merite bien mieux que la simulation d'etre et cela est ecrit sur le registre de mes ancetres. Ce voyage me change, il avait raison Mr Guignant. Mais ce qu'il ne sait pas encore le grand homme, c'est que mon exil n'est pas une vaine errance juste pour me defaire... C'est la decouverte de qui est qui sur la trame des relations, plus que ne se connaissent les acteurs eux memes. Je vois le dessein anime avec une telle clairvoyance et je rends grace a l'elaboration de cette conscience rebelle qui s'est refusee a la collusion. Je vais penetrer une zone ou rode le danger aux dire des uns et des autres. Je ne sais pas ce qui m'attend sur cette route prohibee, mais j'imagine ce qu'il y a apres. Une chose est sur, l'orphelin du monde n'est pas sans vigilant et justice lui sera rendue dans ce monde avant l'autre. Seul donc, je vais explorer les ressources d'un avenir qui semble sourire de mon hesitation.et que Marie me pardonne, je dois d'abord me laver du souvenir d'une pietre relation, la derniere sur le parchemin de mes fautes et que je brule au soleil de la Malaisie avec l'objet et sujet de sa deception. L'aventure continue et comme disait Louis ARAGON:
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Je ne sais ce qui me possède

Et me pousse à dire voix haute

Ni pour la pitié ni pour l'aide

Ni comme on avouerait ses fautes

Ce qui m'habite et qui m'obsède...

L'homme crie où son fer le ronge

Et sa plaie engendre un soleil

Plus beau que les anciens mensonges

Je ne sais ce qui me possède

Et me pousse à dire voix haute

Ni pour la pitié ni pour l'aide

Ni comme on avouerait ses fautes

Ce qui m'habite et qui m'obsède.

...et ce qui m'habite et qui me possede c'est le triomphe de la verite contre le mensonge...