dimanche 26 avril 2009

troubles en mon ame

Après la folle ivresse du temps, que restera-t-il de nous dans la postérité ? Ô ! Musique céleste de mon âme déchirée, verse, verse, verse donc l’hymne de ta delicieuse mélancolie dans les sentiers nostalgiques de moi-même pour que je ne sois plus que ce souvenir troublant dans la mémoire amoureuse, pour que seul le sentiment pure survit au naufrage des émotions...

Quelle destinée est-ce la mienne ! Quel dessein m’a-t-il projeté dans les bras de l’insatiable solitude ? Quel verbe saura définir cet état d’être sans définition ? Où verser mes larmes si la coupe est pleine ? Qui percevra dans le son de ma voie tremblante le doux accord de l’union ? Qui entendra l’appel silencieux de mon désir en feu ? Qui peut me comprendre si la providence fesait la sourde oreille ? Qui suis-je pour demeurer seul au monde ? Ô ! Noble esprit qui m’élève, quel est le mystère de tes exigences ? La femme est elle la reine d’ici bas ? Est elle morte à l’homme ? Deviendrais-je fou ou sage ? Sont ce les voies impénétrables de la sainteté ? Ou n’est-ce rien d’autre que le cheminement loyal vers de plus hautes connaissances ? Suis-je trop ouvert à l’incohérence de l’âme incertaine ? Suis-je prisonnier de moi-même ou de ce qu'on dira-t-on? Ou ne serait-ce que le dépucelage de la liberté ? Oui, la liberté est elle conçue pour demeurer vierge ? ...