dimanche 26 avril 2009

Nostalgie d'amour en mon errance loin de France...

Belle ame qui m'habite et qui m'appelle...
Comme il plait à ma plume de verser le noir désir qui la consume. Comme il plait à l’encre de couler pour dessiner ces infimes ruisseaux de mes mots les plus nobles. Comme il plait à mon âme de plonger dans l’océan de tes yeux…

J’ai bel et bien conscience que nous ne sommes plus aux temps immémoriaux de jadis lorsque l’amour était roi, lorsque l’âge luisant sur nos visages n’était que relatif au près d’un sentiment amoureux. Je ne connais que trop désormais l’impossible frontière des critères opposés au libre arbitre du cœur. Je sais aussi que nous sommes à l’agonie du temps qui nous assaille de sa multitude d’émotions confuses.

Aussi, la tentation est de plus en plus grande dans ce monde à la géométrie qui rétrécit. Par ce faire, sans déplacement, je voyage à la lumière de l’esprit pour explorer l’insatiable profondeur de l’âme universelle. En visitant charmes et larmes des désirs inassouvis, j’embrasse le dessein de la femme pour te regarder dans le miroir de moi-même. Et il me semble alors assister à la genèse de l’œuvre accomplie pendant que je participe à la renaissance de la délicieuse émotion de tes sens que j’éveille.

Depuis toujours, je rêvais de poser le trésor de mon amour dans le cœur d’une femme aimante, rien de moins qu’une révélation rayonnante, libre et pure qui soit conjointe à mon âme telle l’étoile envoûtante qui ne peut danser que dans l’anneau de sa sphère. Mais je n’ai fait que succomber dans le théâtre des étoiles filantes. Pour qu’il ne reste de moi que poussière et chimère dans le firmament.

Et l’amour qui passe ne revient jamais sur ses traces. Et il est vain de tenter restituer à la chose éteinte l’objet de son attente, ni au flambeau brisé sa flamme étincelante. Et il ne restera dans l’ombre de l’ancienne lumière, que remord, nostalgie, désolation et l’héritage de la tourmente, à l’heure du trépas qui s'annonce.

Alors pourquoi perturber les pleures de nos doutes par d’incertitudes plus grandes ? Pourquoi profaner le souvenir de nos étreintes et troubler l’ordre de notre attente par les sonnets de la rupture ?

Je ne cherche qu’à plaire au ravissement de ton âme qui me sourie. Elle m’est d’une douceur inouïe et voilà tout mon art pour séduire une femme car si je ne suis pas une fleure me voici quant même déverser mes pétales au pied de ton lit…


J’ai longtemps rêvé à la perle de France et pour être franc je n’ai même pas trouvé une sauterelle qui me recoit dans la durée alors maintenant je ne fais que contempler le spectacle des étoiles filantes de l’autre côté du monde...