Les jours d’apres…
Je suis assis sur la douleur. Je transcris ce que dicte le courage a la volonte dans la pensee de celui qu’on oublie. J’observe le code de la patience et j’etudie les clauses du contrat de confiance qui me place dans ma relation aux autres. Je cherche les termes exacts de la garantie de fidelite, alors que je suis proscris dans la douleur d’un pied qui refuse une prompte guerison. Comme je ne fais qu’attendre, j’ecris le recit de mon errance. Mais pourquoi et pour qui? D’abord, c’est parce que je m’y refugie pour parer au vertige d’une profonde solitude. Oui, seul au monde, je me sens, malgres d’innombrables rencontres, car j’ai peut etre dessein de decouvrir le veritable secret de l’union. Et lorsque j’aurais assez appris sur l’equation magique du “nous” j’admettrais alors peut etre le fait d’etre d’un autre monde. Mais que ferais-je si toute ma puissance tient d’un trop plein d’amour, inconsolable comme le temps de mon attente? Jetter une bouteille a la mer de la passion en laissant les flots m’emporter au Coeur de la revolte? Tel que je me connais, j’aurais pu naitre a la bastille en soulevant le drapeau du peule a qui on mente. Mais il est ivre de ses illusions et je suis hors de l’epoque. Y a t il un esprit qui me composerait sa musique fraternelle, juste pour me tenir compagnie pendant que je traverse le fleuve de l’insomnie? Y aura t il une ecoute favorable qui compatit a la difficulte de ma volonte d’etre? Etre libre et vrai quoi qu’il en coute!...
Je suis assis sur la douleur. Je transcris ce que dicte le courage a la volonte dans la pensee de celui qu’on oublie. J’observe le code de la patience et j’etudie les clauses du contrat de confiance qui me place dans ma relation aux autres. Je cherche les termes exacts de la garantie de fidelite, alors que je suis proscris dans la douleur d’un pied qui refuse une prompte guerison. Comme je ne fais qu’attendre, j’ecris le recit de mon errance. Mais pourquoi et pour qui? D’abord, c’est parce que je m’y refugie pour parer au vertige d’une profonde solitude. Oui, seul au monde, je me sens, malgres d’innombrables rencontres, car j’ai peut etre dessein de decouvrir le veritable secret de l’union. Et lorsque j’aurais assez appris sur l’equation magique du “nous” j’admettrais alors peut etre le fait d’etre d’un autre monde. Mais que ferais-je si toute ma puissance tient d’un trop plein d’amour, inconsolable comme le temps de mon attente? Jetter une bouteille a la mer de la passion en laissant les flots m’emporter au Coeur de la revolte? Tel que je me connais, j’aurais pu naitre a la bastille en soulevant le drapeau du peule a qui on mente. Mais il est ivre de ses illusions et je suis hors de l’epoque. Y a t il un esprit qui me composerait sa musique fraternelle, juste pour me tenir compagnie pendant que je traverse le fleuve de l’insomnie? Y aura t il une ecoute favorable qui compatit a la difficulte de ma volonte d’etre? Etre libre et vrai quoi qu’il en coute!...
