jeudi 23 avril 2009

compte a rebour..


Jour J- 2 avant la fin du sejour legal au pays du Siam avec en perspectives des penalites de retard, ou une extension de visa pour 14 jours avec sortie obligatoire du territoire. A environs 400 km il n'est pas envisageable de replier cet espace aves un pied en l'etat en deux jours. Voila un temoignage de fait...
La valeur de l'homme et de son etre ne se mesurent pas par rapport au jugement des autres, proches et lointains, mais elles se referent a la hauteur des epreuves de son destin. El la reconnaissance des uns et des autres eu egard a ce que nous faisons n'est pas a mes yeux une garantie salutaire ni une assurance de quelques sortes. Seule une conscience lumineuse me procure le bien etre et me place au dela du commun. Et dans le combat inconstablement inherent a la vie se mesure la grandeur ou la petitesse de nos ames.
Et c'est le bien qui est en toi o miroir de nos actes et de nos pensees, qui reconnait le sien, si tu me juge digne de ton reflet. Et c'est le fait d'une grande inconscience que de m'exposer en me donnant en spectacle litteraire aux yeux d'un public que j'ignore. Je n'appercois meme pas vos silhouette et pourtant je sais que vous etes entrain de me lire, de compatire pour les uns et de me juger pour les autres juste pour tenter de vous soustraire... Et finalement, finalement , de temps en temps, il y a un esprit humain qui me surprend par sa gentillesse et son encouragement. Merci a vous, ceux qui osent me rejoindre au lieu de mon recit. Merci pour vos commentaires et remarques. Et pour les autres, n'ayez pas peur des mots, ne vous croyez pas obliges d'ecrire de la prose pour me laisser vos impressions.
C'est du temps, de l'argent, de l'energie et du sacrifice que de vous telecharger ce que vous avez sous les yeux. Ce serait plus equitable que l'on se souvienne du sens du partage... Enfin tout ceci n'est que sequences d'un lancement dans l'espace, l'engin a franchi le mur du son et vous ne savez pas tout de l'etre...Le meilleur est a decourir...Seul, la nuit, dans un couloir, penche sur un ordinateur mis a disposition, quelques lezards arpentent des murs en gobant des moustiques et d'autres insectes, en dehors les palmiers ou cocotiers se balancent et dancent avec la symphonie du vent. Et pendant que l'insomnie me chante sa berceuse, les mots pillulent a la surface d'une pensee bien profonde pourtant...