c'est aujourdhui dimanche ma jolie maman, tu es partie sans que je n'ai pu t'ofrir ces roses blanches, toi qui les aimait tant. Entre nous s'etait dressee la frontiere des grandes injustices de ceux qui se sont eriges eux memes en maitre et seigneurs sur le monde. Je ne saurais donc jamais combien j'aurais pu etre un bon fils. L'immonde dictature du temps et de ses agents m'a vole l'opportunite de cette belle connaissance...
Recemment, on m'a dit dans un temple de Boudha que la France mon autre mere apres toi, etait la cousine eloigne de la Thailande et que toutes les deux etaient rentrees dans un mauvais karma. Comprendra qui pourra l'oracle du Mong. Tout comme lui, je marche pieds nus, seul comme la lune dans la vallee de l'oubli. Toi, tu es dans le royaume du ciel mais ton fils est sans abri, sans pere qui vit et que j'appelle "papa, envoie moi un peu d'argent" ni frere qui compatit et j'ai derape car je n'ai rien qui tient dans ce monde glissant. C'est le vent, c'est la pluie, c'est la verite et les orages du temps. c'est la chaleur qui enveloppe un bonheur sans etre a deux. Et de sueur je sens que je pue mais pas autant que l'indifference. Ma jolie maman, c'est la blessure du corps et du coeur, la chaire est dechiree et j'ai le pied gonfle comme un ballon. J'ai chaud, je ne tremble pas mais il y a de quoi avoir peur et j'ai des visions dans cette jungle remplie de conflit. Il faut que j'avance mais pour aller ou, si loin et sans argent? Je n'ai pas de demeure ou oter la fatigue, ou m'y soustraire au regard des gens changeants. Et si ici on me sourit et que labas on m'oubli, la chose est parametree par la course a l'argent. J'en apprends a mes depends et j'approche de la connaissance profonde des secrets. Menkyo-keyden. J'entreprends avec courage qui me surprend l'experience du samourai sans arme ni armure mais je n'ai pas de quoi me defendre contre la morsure des serpents. Ils pillulent ici bas dans la verdure mais par nature ils semblent plus clement avec l'homme que l'amertume semee deriere celle qui s'enva sans donner de raison. C'est presque une chance que de blessure le coeur n'est plus pour en souffrir une fois de trop. Mais il y a Nicholas qui m'offre l'amitiee. Et d'amour, j'ai la promesse du paradis, le sourir des fleurs d'asie et les perles d'orients que je ne peux plus compter.
En resume, j'ai un pied blesse suite a une chute, il est gonfle et j'apprehende l'infection avec toute cette chaleur et cette humidite qui frise les 80 pour cent. il me reste 5 jours pour quitter la thailande car apres pour chaque jour de retard il est prevu une penalite d'environs 500 bath par jour et la police aux etrangers n'est pas la pour entendre nos plaintes, encore moins pour comprendre que je n'ai pas un rond. je me sens handicape du moins pour quelques jours en esperant que la plaie du pied ne s'aggrave pas. Je survie endeca de tout orgeuil mais je rie de l'adversite des petits qui m'on legue a l'abondant. Une autre complication a 400 km de la prochaine frontiere. J'ai de quoi me poser mille questions, de quoi haillir plus d'un, mais il y a qui m'erite que je m'en souvienne avec amitie et fraternite voir amour et passion. Il y a mon tres cher Nicolas. Il y a aussi Eve, Tidarat, Jakae sa femme et son beau frere qui m'ont offert le gite et le couvert en plus d'un entrainement gratuit pour tout le temps que je voulais rester a Bangkok. Il y a Mehdi d'Iran que jamais je n'oublierai, Stephane, Fransico, Claudine, ma genereuse donatrice qui en lui demandant une aide lorsque j'etais dans le petrain et que nul ne repondait present a mes appels au secours, elle m'a repondu "comment", juste cette reponse m'avait emplit de reconnaissance. Il y a un debut d'infection, je crains l'hospitalisation mais je n'ai pas de quoi payer, ni meme une assurance au rapatriement. Et combien meme, je n'ai plus de maison ou m'y rendre. Mais il y a ma jolie maman qui me sourit d'en haut pour adoucir ma peine et il y a l'esprit de mes ancetres et celui de Sosei Oyama qui me montre du doigt la voie du combattant. Et il y a vous, ceux qui se cachent deriere leur ecrans, amis et ennemis, le temps n'est rien d'autre qu'un compte a rebour...
Recemment, on m'a dit dans un temple de Boudha que la France mon autre mere apres toi, etait la cousine eloigne de la Thailande et que toutes les deux etaient rentrees dans un mauvais karma. Comprendra qui pourra l'oracle du Mong. Tout comme lui, je marche pieds nus, seul comme la lune dans la vallee de l'oubli. Toi, tu es dans le royaume du ciel mais ton fils est sans abri, sans pere qui vit et que j'appelle "papa, envoie moi un peu d'argent" ni frere qui compatit et j'ai derape car je n'ai rien qui tient dans ce monde glissant. C'est le vent, c'est la pluie, c'est la verite et les orages du temps. c'est la chaleur qui enveloppe un bonheur sans etre a deux. Et de sueur je sens que je pue mais pas autant que l'indifference. Ma jolie maman, c'est la blessure du corps et du coeur, la chaire est dechiree et j'ai le pied gonfle comme un ballon. J'ai chaud, je ne tremble pas mais il y a de quoi avoir peur et j'ai des visions dans cette jungle remplie de conflit. Il faut que j'avance mais pour aller ou, si loin et sans argent? Je n'ai pas de demeure ou oter la fatigue, ou m'y soustraire au regard des gens changeants. Et si ici on me sourit et que labas on m'oubli, la chose est parametree par la course a l'argent. J'en apprends a mes depends et j'approche de la connaissance profonde des secrets. Menkyo-keyden. J'entreprends avec courage qui me surprend l'experience du samourai sans arme ni armure mais je n'ai pas de quoi me defendre contre la morsure des serpents. Ils pillulent ici bas dans la verdure mais par nature ils semblent plus clement avec l'homme que l'amertume semee deriere celle qui s'enva sans donner de raison. C'est presque une chance que de blessure le coeur n'est plus pour en souffrir une fois de trop. Mais il y a Nicholas qui m'offre l'amitiee. Et d'amour, j'ai la promesse du paradis, le sourir des fleurs d'asie et les perles d'orients que je ne peux plus compter.
En resume, j'ai un pied blesse suite a une chute, il est gonfle et j'apprehende l'infection avec toute cette chaleur et cette humidite qui frise les 80 pour cent. il me reste 5 jours pour quitter la thailande car apres pour chaque jour de retard il est prevu une penalite d'environs 500 bath par jour et la police aux etrangers n'est pas la pour entendre nos plaintes, encore moins pour comprendre que je n'ai pas un rond. je me sens handicape du moins pour quelques jours en esperant que la plaie du pied ne s'aggrave pas. Je survie endeca de tout orgeuil mais je rie de l'adversite des petits qui m'on legue a l'abondant. Une autre complication a 400 km de la prochaine frontiere. J'ai de quoi me poser mille questions, de quoi haillir plus d'un, mais il y a qui m'erite que je m'en souvienne avec amitie et fraternite voir amour et passion. Il y a mon tres cher Nicolas. Il y a aussi Eve, Tidarat, Jakae sa femme et son beau frere qui m'ont offert le gite et le couvert en plus d'un entrainement gratuit pour tout le temps que je voulais rester a Bangkok. Il y a Mehdi d'Iran que jamais je n'oublierai, Stephane, Fransico, Claudine, ma genereuse donatrice qui en lui demandant une aide lorsque j'etais dans le petrain et que nul ne repondait present a mes appels au secours, elle m'a repondu "comment", juste cette reponse m'avait emplit de reconnaissance. Il y a un debut d'infection, je crains l'hospitalisation mais je n'ai pas de quoi payer, ni meme une assurance au rapatriement. Et combien meme, je n'ai plus de maison ou m'y rendre. Mais il y a ma jolie maman qui me sourit d'en haut pour adoucir ma peine et il y a l'esprit de mes ancetres et celui de Sosei Oyama qui me montre du doigt la voie du combattant. Et il y a vous, ceux qui se cachent deriere leur ecrans, amis et ennemis, le temps n'est rien d'autre qu'un compte a rebour...