dimanche 23 novembre 2008

pour sophie


Par une nuit etrange,
L’hiver arrive a pas de militaire sur la magestueuse Turquie. Istambul par une nuit de grande fraicheur et de bien plus froide solitude, je suis perche au sommet de cette inquietude qui caresse mon insomnie et qui me dicte de consigner la litterature de ce qui est, sans plus jamais craindre l’avenir. Ecrire, voila ce que j’ai l’ami pour enrober de miel le dos de mes reflexions et pour ne pas mourir seul au silence de la nuit. Une voix sobre proclame la fin de l’errance dans la poesie. Tu sembles devenir une precieuse solution au trop plein de souffrance comme au fardeau de la vie sans foyer chaleureux ni campagne qui rassure,te dis-tu a toi meme! En affirmant sans science que la raison est fidele au tourments de l’esprit et que la relation est d’abord avec soi car ainsi va la vie, lorsque l’etre arrive, car il vient en unique reel dans cette sphere bordee d’apocalypse. C’est vain de feindre ne pas comprendre ce qui arrive a l’heure du bilan.mais l’affaire n’est pas que misere et finance, c’est aussi et surtout l’eclosion d’un proche printemps dans le desert de la conscience. Pleure tu l’ami des heures creuses, au secret de ton insuffisance des larmes de joix, en expliquant au regret qu’il faille mieux oser...?
Te sentir seul au monde tel un oiseau etrange sur un nuage comme on est un simple etranger de passage vers d’autres lieues sans faculte de prevoir le bout des soucis. Rever a des paisibles demeures qui t’acceuillent pour faire oublier ton amour perdu et pour t’aider a croire en celui qu’on dit te porter a nouveau,pour croire qu’en fin le temps a cesse de corrompre. Acquiesses avec humilite le constat de ton ignorance a l’endroit du bien qui pourra te surprendre, lorsque tu t’y attendra le moins. Acceptes que la foi te submerge et qu’une main salutaire te delivre du nauffrage universel. N’ais crainte o l’ami des heures solitaires, que le temps des tourments ne rende l’ame, en te laissant nu, car tu sera vetu de lumiere et de bien plus belles recompenses. Ouvre ton coeur a la generosite de l’univers et ne sombre pas dans l’economie du bien, car l’argent que tu gardes pour assurance porra faire ton enfer. Donnes et tends la main pour recevoir, observes et recoltes les fruits de l’experiense. Ouvre tes yeux et ne crois pas que ce monde est sans Seigneur. Acceuilles maintenant les recompenses de tes convictions...