mardi 25 novembre 2008

au carrefour de la Revolution...

Pour simple information à toutes les personnes assises dans le confort d’un foyer chaleureux, j’allègue sincèrement depuis ce froid oriental et le verbe est à la vérité car je ne saurais mentir dans ma condition ni ne peux négliger la réalité de ce qui est, je le dis en témoignage pour la postérité, lorsque j’ai rencontré Francis DIDIER j’ai trouvé une compréhension, un encouragement et un soutien qui a motivé d'avantage ma demarche. J’ai rencontré de même chez Alcino ALVES PIRES, Giovanni TRAMONTINI, Thierry MACI, Antoine ROZA, Jean Paul REUSSER, Dominique VALERA, et les experts fédéraux et beaucoup de profs de France que j’ai rencontré et bien d’autres cadres de la ligue de Normandie ainsi que certaines personnalités publiques et des proches, amis ou de simples connaissances. La ligue m’a aidé et la fédération m’a payé une tenue de cycliste waterproof et promis une aide financière tout en acceptant de me faire des cartes postales dont vous trouverez une copie dans le rayon photo. Des demandes de sponsors sont envoyées aux conseils : Général, Départemental, l’agglo de Rouen, aux mairies de Maromme, Petit et Grand Quevilly ainsi qu’un dossier pour le comité de candidature de Tokyo et au ministère du sport et probablement à d’autres institutions. A l’heure actuelle Sophie me dit n’avoir rien reçu comme réponse qui m’aiderait à envisager de poursuivre mon cheminement dans la sérénité. Neanmoins, je continuerai ma route dès l’obtention d’un visa avec un mental digne de l’école de sosei Masutastsu OYAMA. Aussi, le soutien de base de la fédération française de karaté est mis en branle par l’intervention du Président espagnol de la fédération mondiale du karaté qui a mis des bâtons dans les rouages d’une machine bien lancée. Le prétexte avancé est mon soutien pour Tokyo. Je m’en suis rendu complètement compte de son intervention négative en Grèce ou plus précisément à la fédération grecque de karaté qui devait même organiser quelque chose à mon arrivée en terre olympique. Pourquoi donc monsieur le Président me priver du soutien fédéral? Aurais-je dû soutenir la candidature de Madrid ?
Mon action cesserait-elle de servir le karaté parce qu’à titre personnel, j’ai fait le choix de soutenir symboliquement Tokyo ? Je donnerai sans doute une suite à cette intervention lors de l’écriture d’un ouvrage sur cette difficile aventure et dont l’inspiration est bel et bien généreuse. Abdou le DTD et prof à Caen pense que les confrères supposent que j’ai un budget bouclé et que la fédération s’est chargée de subvenir à tous les besoins de cette action. Si c’était le cas vraiment et entièrement je ne vois vraiment pas pourquoi réclamer une aide. Seulement, il ne s’agit pas de demander une espèce d’aumône. Cela ne se peut ni ne convient à l’homme que je suis et dont beaucoup semblent ignorer les capacités et les ressources profondes. Il faut normalement envisager de résoudre les problèmes mécaniques et s’acquitter des droits de passage dans ces contrées que je traverse en hissant les couleurs de France, de Normandie, du Karaté, de l’Olympisme, du Japon et du courage nécéssaire pour replier tout cet espace avec des moyens dérisoires. "I am going as far as possible..." et lorsque je ne pourrai plus matériellement parlant, je le ferai savoir sans accuser le responsable de cet éventuel échec, car le destin de ce qui a commencé s’en chargera naturellement. Ce voyage m’éclaire sur le pouvoir d’une volonté suprême qui régit l’univers, je le constate au quotidien et particulièrement lorsque certains ferment leur porte devant mon nez lorsque je laisse échapper l’écho de ma faiblesse en sollicitant de l’aide. Au fait, je suis tenté de fermer moi-même la porte à toute attitude négative qui tente de saper le moral de cette percée. Bien sûr, je rassure Sophie qui m’a transmis un message "il faut qu’il fasse attention a ce qu’il dit" c’est si curieux de l’entendre mais j’ai cessé d’avoir peur, advienne ce qu’il adviendra. Rien n’est sans conséquences dans ce monde, je le sais très bien et la liberté plus que tout, je le sais par expérience. Et ce n’est pas parce que je me tairai comme j’ai observé un long silence que ma vie ni celle des autres va s’ameliorer. Il se pourrait même que je rende certaines aides si leurs natures viendraient à corrompre la pureté de mon intention et la grandeur de ma liberté. Le propre du destin d’un samouraï est de vivre avec le spectre de la mort en toute heure et ce n’est qu’à ce prix qu’il vive pleinement, et c’est ainsi que je l’envisage dans la pauvreté, le froid, la faim ou que sais-je de ce qui m’attend. Allez sans confondre ce qui est personnel que ce soit tourment, réflexion, gémissement au froid ou grandiose conviction devant l’Eternel. In fact, je suis au carrefour de la révolution. Je me libère des illusions et je me détache de la dérision des activités humaines, bien que je serve le karaté et ses pratiquants du mieux que je peux et je pourrais ainsi que toutes ses valeurs d’élévation. Je pratique ce que je pense et je pédale pour la fraternité entre les hommes meme si je laisse échapper quelques légitimes colères, ceci est des plus humain...
A sophie, j’exprime mes condoléances pour la perte de sa tante et je dis mon affection comme à Catherine. A Yann, Abdou, Philippe,Nicholas, Christopher,Camel je dirais que mon amitié vous rendra tout ce que vous avez fait pour moi, en son temps. Et comme je n’ai pas l’intention de m’éteindre avant d’accomplir un bien plus grand que ma détresse actuelle et qui soit digne de la largesse de mon âme, j’en suis sûr que je comblerai jusqu’à la satisfaction toute personne qui m’est venu en aide en ces heures critiques... L’ami véritable est celui qu’on trouve en temps de besoin comme le disait Yannick et l’épreuve qui ne tue pas nous rend plus fort disent ceux qui ont compris l’essentiel...