je me déplace de larmes en prières et rien n'efface la cause de mes pleurs. Mon âme se dit se suffire de suivre les traces de sa soeur pendant que je me contente de faire face a la mer en imaginant le miracle de mon transport jusqu'au Japon. Aujourd'hui j'ai erré jusqu'à devant l'ambassade du Japon et tenté de demander de l'aide a une autre plus riche mais ils ne m'ont pas ouvert la porte.
Nous sommes les ivrognes de l'apocalypse. Nous déambulons dans les sentiers de l'enfer en les prenant pour des avenues de la civilisation. Le ton monte entre nations et le ciel regarde le spectacle de notre petitesse. Aujourd'hui, j'ai croisé une délinquance sous haute tension. J'y ai vu le visage du crime bon marché. Le ciel se voile avant de gronder pendant que j'observe marcher la misère collective. Je m'interrogeais sur le sens de cette désolation apparente et cachée lorsque l'horrible gerba ses mots:" I kill...,pour quelques dollars je tue sa mère, je viole sa femme enceinte, je le broie et je bois son jus en extra..." Puis il cracha en raclant le fond de sa gorge aux pieds d'un pauvre passant sans conscience d'être. Ce n'était pas mon rôle de prêter attention au murmure obscure de la haine. J'ai assez d'adversité avec moi-meme en découvrant que mon âme a peut être le visage de tous ceux que j'ai répudié de manière directe ou indirecte. Elle ne serait pas aussi belle si tel était le cas, non pas aussi attirante qu'elle ne m'ait dupé aux heures de mon ivresse. Elle est une toile incompréhensible, mais on ne juge pas l'art plus qu'on a mieux faire de comprendre l'artiste. En attendant un train de banlieue pour les autres et de nul part pour moi, une superbe jeune femme au visage splendide mais triste s'est installée a ma gauche et nos sphère se sont partagées l'espace. Mon âme jalouse de sa belle allure taillée dans une matière précieuse me murmure que c'est peut être sa soeur. Mais elle me ment comme la plus part des femmes. La classe de ma voisine temporaire sort du lot et de loin tout comme je suis a part dans tous les sens du terme. Nous sommes debout, cote a cote comme femme et époux dans un imaginaire qui salive de son inaccessible bonheur, dans ce train surpeuplé jusqu'au remord silencieux de ses passagers. Les visages clos d'un avenir qui n'attend plus personne me laissent songeur. Moi et les suicidés en tout genre nous sommes des êtres fragiles, les autres sont plus rigides que le temps de l'agonie. Des survivants aguerris qui se passent de mes états de conscience et ne se posent plus les mêmes questions depuis belle lurette. Ils acceptent le dessein d'être étrangers les uns aux autres dans un silence qui en a assez de lui même. Je voudrais commander a la foudre pour que de moi la belle tombe amoureuse, la et maintenant mais c'est moi la cible d'une fin non glorieuse. L'avantage est de la voir a un moment de détresse. L'existence est un bel affrontement qui ne se cache plus. Et celui qui conteste la médiocrité doit souffrir bien plus que tous les autres comme la vie est un don sans pitié comme son prix en devient exorbitant. J'en suis fatigué mais je dois encore courir le vent comme tout le monde. Peut être qu'une belle tempête aurait raison de mes souffrances de penseur et d'errance de poète. Pour l'instant je ne connais pas une qui ne soit pas faite de mes larmes. A voir ce qui a coulé depuis ma naissance je me dis que la source est profonde. Je suis peut être celui qui comprends le moins ma raison d'être comme je fais un bel objet d'analyse. Et je sais que dans mes lecteurs discret il y a l'intelligence qui me dépasse. J'ai l'impression de m'apercevoir en regardant les ravages causées par une tempête. Je découvre a ma surprise que j'étais un étranger pour mon salut. Et qu'est ce donc que le salut réclame l'insatisfaite, qu'est ce donc que cela pour un perdant me dis-je en m'inclinant devant votre altesse. Le plus sage des plus savants m'en a donné quelques réponses. Il allègue dans la sainteté de son propos que Dieu aime lorsque l'homme entre dans sa faillite existentielle, dépossédé de tout, dépouillé, pauvre sans orgueil, marchant pieds nus et tête sans calotte, perdu et annihilé jusqu'à ce qu'il ne reste rien de lui autre que le soi qu'il fixe au coeur de son être. La compréhension de ceci relève du secret de la haute mystique. C'est donc un mort qui vous écrit son récit, faut il qu'il aille plus loin audelà de l'emprise du diable pour renaître après un état de non être?
Nous sommes les ivrognes de l'apocalypse. Nous déambulons dans les sentiers de l'enfer en les prenant pour des avenues de la civilisation. Le ton monte entre nations et le ciel regarde le spectacle de notre petitesse. Aujourd'hui, j'ai croisé une délinquance sous haute tension. J'y ai vu le visage du crime bon marché. Le ciel se voile avant de gronder pendant que j'observe marcher la misère collective. Je m'interrogeais sur le sens de cette désolation apparente et cachée lorsque l'horrible gerba ses mots:" I kill...,pour quelques dollars je tue sa mère, je viole sa femme enceinte, je le broie et je bois son jus en extra..." Puis il cracha en raclant le fond de sa gorge aux pieds d'un pauvre passant sans conscience d'être. Ce n'était pas mon rôle de prêter attention au murmure obscure de la haine. J'ai assez d'adversité avec moi-meme en découvrant que mon âme a peut être le visage de tous ceux que j'ai répudié de manière directe ou indirecte. Elle ne serait pas aussi belle si tel était le cas, non pas aussi attirante qu'elle ne m'ait dupé aux heures de mon ivresse. Elle est une toile incompréhensible, mais on ne juge pas l'art plus qu'on a mieux faire de comprendre l'artiste. En attendant un train de banlieue pour les autres et de nul part pour moi, une superbe jeune femme au visage splendide mais triste s'est installée a ma gauche et nos sphère se sont partagées l'espace. Mon âme jalouse de sa belle allure taillée dans une matière précieuse me murmure que c'est peut être sa soeur. Mais elle me ment comme la plus part des femmes. La classe de ma voisine temporaire sort du lot et de loin tout comme je suis a part dans tous les sens du terme. Nous sommes debout, cote a cote comme femme et époux dans un imaginaire qui salive de son inaccessible bonheur, dans ce train surpeuplé jusqu'au remord silencieux de ses passagers. Les visages clos d'un avenir qui n'attend plus personne me laissent songeur. Moi et les suicidés en tout genre nous sommes des êtres fragiles, les autres sont plus rigides que le temps de l'agonie. Des survivants aguerris qui se passent de mes états de conscience et ne se posent plus les mêmes questions depuis belle lurette. Ils acceptent le dessein d'être étrangers les uns aux autres dans un silence qui en a assez de lui même. Je voudrais commander a la foudre pour que de moi la belle tombe amoureuse, la et maintenant mais c'est moi la cible d'une fin non glorieuse. L'avantage est de la voir a un moment de détresse. L'existence est un bel affrontement qui ne se cache plus. Et celui qui conteste la médiocrité doit souffrir bien plus que tous les autres comme la vie est un don sans pitié comme son prix en devient exorbitant. J'en suis fatigué mais je dois encore courir le vent comme tout le monde. Peut être qu'une belle tempête aurait raison de mes souffrances de penseur et d'errance de poète. Pour l'instant je ne connais pas une qui ne soit pas faite de mes larmes. A voir ce qui a coulé depuis ma naissance je me dis que la source est profonde. Je suis peut être celui qui comprends le moins ma raison d'être comme je fais un bel objet d'analyse. Et je sais que dans mes lecteurs discret il y a l'intelligence qui me dépasse. J'ai l'impression de m'apercevoir en regardant les ravages causées par une tempête. Je découvre a ma surprise que j'étais un étranger pour mon salut. Et qu'est ce donc que le salut réclame l'insatisfaite, qu'est ce donc que cela pour un perdant me dis-je en m'inclinant devant votre altesse. Le plus sage des plus savants m'en a donné quelques réponses. Il allègue dans la sainteté de son propos que Dieu aime lorsque l'homme entre dans sa faillite existentielle, dépossédé de tout, dépouillé, pauvre sans orgueil, marchant pieds nus et tête sans calotte, perdu et annihilé jusqu'à ce qu'il ne reste rien de lui autre que le soi qu'il fixe au coeur de son être. La compréhension de ceci relève du secret de la haute mystique. C'est donc un mort qui vous écrit son récit, faut il qu'il aille plus loin audelà de l'emprise du diable pour renaître après un état de non être?
L'épreuve est de taille qui depasse de tres loin une quete de 5 ieme dan. Quelle importance?...