mardi 4 novembre 2008

Que faut il envisager desormais?

...Comme il est facile de se plaindre de ce qui ne va pas! ...Dans un hotel bon marche ou l'oreiller sente a travers son traversain la multitude traversante si j'ose l'expression. Sur un lit a ressort qui date sans doute et ou l'on se croit au manege d'une triste campagne ou la gare s'est arrete, comme disait VIM VENDERS dans "les ailes du desirs". Par une nuit d'insomnie, la toute premiere depuis mon depart et malgres 250km au compteur en deux jours en imaginant ma charge. A l'ecoute d'une musique qui evoque le long sanglot de tant d'automnes malheureux. Mes radars subsoniques ont capte le signal d'un moustique eclaireur qui attend sans doute l'extinction des feux avant de se transformer en dracula. Ceci me renvoie au souvenir de ma premiere nuit en Italie dans un camping desert ou j'y ai ete probablent le dernier client de passage avant un bail et je vous laisse imaginer l'atmosphere quasi macabre au nord d'une Italie livree a l'abandon. Je songe a la tempete des emotions qui se creent de jour en jour et je ne deplore rien de ce trouble tant que le temps n'est plus le temps...Et tous ces gens qui me regardent sur la route la bouche ouverte comme s'il appercoit E.T en chair et en os..Je me rassure a l'idee que la raison qui m'a dicte ce voyage et cet exil est bien plus puissante pour etre impressionnee par la derision financiere ou tout autre contrariete d'ordre inferieur. Ce qui se prepare et sans commune mesure et fit d'un retard supplementaire puisque j'ai encaisse de bien plus longues attentes avant de faire mouvement. [Vous vous rendez compte, je suis arrive en grece et j'attend que l'on daigne me donner l'adresse de la federation qui m'attend.] J'etais aussi orphelin que la musique au milieu dun vaccarme de sots et me voila vivre a pleine poumon, jusqu'a eternuer d'un trop plein de liberte. La douleur, la fatigue et toute sorte de plainte n'ont aucune assise a cote de cette mageste qui s'eleve comme une echelle vers l'eternite tout en ecrasant la somme de mes doutes ainsi que leurs auteurs. C'est finalement une clemence divine qui veille au chevet de mon esseulement et qui pourvoie au repas du pauvre. Et le pauvre se redresse en ecrivant a l'attention de celui qui sait que cet ultime message lui est destine en personne. Monsieur, depuis l'impossible en court jusqu'au miracle imminent, je te le dit: Revise ta conscience avant qu'elle ne devienne ruine comme la construction que tu as laisse inachevee. Notre association tend a eriger un pont de fraternite entre les hommes, son objet est noble et sa quete est reelle. Elle ne peut souffrir l'indecision ni le dilatoire plus que de raison et elle ne peut voguer sur l'illusion comme un navire fantome parceque le commandant de bord a des etats d'ame. Reprends toi vite, ceci est sans appel. C'est mal me juger si l'on croit me berner sans recevoir une juste reponse...

J'ai fais le voeux d'ouvrir une fenetre de communication interactive et intergenerationnelle, pour acceuillir une communaute de pensee la plus ouverte et la plus large possible, pour permettre a nos anciens d'y trouver un moyen de voyager sans deplacement. Pour permettre a nos jeunes des ecoles du moins voisines a maromme de suivre mon periple et d'avoir une occasion rare de s'interroger sur la geographie, la geopolitique, le civisme, le sport, la dietethique, l'olympisme, le patriotisme, et biensur je revais meme d'interresser les hopitaux pour les enfants hospitalises voir aussi les accidentes de la vie et si tout ca n'est pas noble??? Et pourtant, le site ne fonctionne toujours pas dans son integralite et j'en suis sure que les concernes ne sont pas encore interpelles. Faut il que je gere cela a distance malgres le cout d'internet? devrais je renoncer a cette belle intention? Je ne demande rien en contre partie. Ou bien faut il croire que les actions de bien ne sont pas si bien vue que cela. Je me rapelle lorsque j'ai ecrit un courrier au president de la republique en demande de grace a quelcun qui etait sous le coup d'une expultion. J'avais ecrit une belle lettre du fond du coeur a laquelle j'ai donne le nom "madame la Republique o! ma mere" lorsque je suis alle voir les redactions nationales pour tenter de la faire publier, on m'a dit textuellement, c'est beau mais ca ne passe pas, si vous avez ecrit "je hais la France" on publierait. Cette histoire est bien reelle. Moralite, on a du mal a croire au bien et aux bonnes intentions faut il croire. Ou est ce qu'il y a un "je m'enfoutisme" qui s'installe comme en italie pour voir meme des chiens errer dans les gares et bien pire encore??? ou prefere t on se taire et laisser faire sans agir positivement./ je finirai par me resoudre a prendre une decision tres serieuse. Peut etre allez faire mon voyage pour ma pomme, je n'ai pas besoin de publicite en propre, je n'ai que faire de l'apparat. Oui ca pourrait etre une solution, faire mon chemin, traverser le desert sans plus dire un mot a personne, pourquoi pas tout compte fait. Meme ma pauvre Sophie semble fatigue de ramer seule pour me soutenir, les autres ne repondent pas dit elle! je ressens l'echos de l'inquietude du peu d'amis qui me soutienne et qui ont peur de devoir supporter toute la charge de mon voyage a eux seuls. Je sourie de ma misere et vous le dit avec un coeur sur la main: ne souffrez pas de cette pensee la, a chaque jour suffit sa peine et a chaque etape sa destinee, voyez vous, hiers au soir j'ai partage mes deux derniers sachets de soupes avec des jeunes canadiens et des anglais, aujourdhui les canadien m'ont donne un peu d'espece pour que je me paye un repas. il faut juste que je puisse payer les taxes de certaines douanes ou visas pour le reste j'ai dessein de patienter, souffrir , vivre ou mourir comme tout le monde et je suis finalement a disposition car je n'ai plus le choix que d'avancer au plus profond de cet inconnu qui m'attend pour embrasser mon destin d'homme. Un dernier mot a ceux qui se rejouisse de ma condition, ne riez pas trop fort car rira bien qui rira le dernier. Du fond de l'inconnu qui m'attend je vous salue et vous dit a dans un TEMPS.