dimanche 27 février 2011

N17

Le führer de l’ignorance a perdu tout sens des réalités. Il ne voit plus la marée humaine qui avance sur son bunker et n’entend même pas le grondement du destin qui a décrété sa destitution. Il s’imagine un infranchissable rempart a la volonté d’une nation qu’il voudrait écraser, pour rester seul maitre, en la demeure. Pourtant, il voulait exporter sa théorie révolutionnaire avant, et maintenant que la révolution est venue jusqu'à chez lui, il se montre des pires réactionnaires et un adversaire acharné.
Décidément, il y a un tel attachement au pouvoir chez beaucoup de ces petits khalifes, dans l’histoire des arabes, qui dépasse l’adoration. Autre fois, leur père le maudit Yazid a fait trancher la tête de l’imam Hossein, le petit fils du prophète Mohammed, lors d’une bataille inégale. Il voulait lui arracher son allégeance par le fer et le feu. Mais l’Imam Hossein n’était pas du genre qui se soumet dans l’humiliation. Les dirigeants arabes procèdent de la même monstruosité avec ceux qui se proclament de l’islam originel.
Ceux qui connaissent l’histoire de cette tragédie, celle d’al Hossein et des siens, voient son tribunal se dresser. Ils comprennent aisément que les musulmans de notre ère, qui veulent vivre paisiblement leur foi, sont soumis aux drames d’une guerre locale, mondiale et clandestine, qui fait tout pour les garder hors de la liberté.
Kadhafi et ses collègues dans la gouvernance du monde arabo musulman, incarnent la culpabilité impie qui remonte du fond des âges. Ils se disent musulmans alors qu’ils sont les émirs du premier rang de la guerre que le monde livre à l’islam. Il ne sert à rien de nier cette évidence comme fait le tyran en Libye. Les musulmans en sont convaincus, non sans raison.
Que l’on veuille ou non, l’islam est la 3ieme religion monothéiste, celle de la synthèse qui est venue parachever le message des précédentes. Mohammed notre prophète paix et salut sur lui et sur sa famille, ne la pas inventé de sa propre inspiration. Il a reçu la révélation et s’est montré un messager loyal. Il nous a enseigné l’amour de tous les prophètes qui l’on précédé ainsi que le sens du pardon au genre humain. Mais il nous a enseigné aussi et surtout de le faire en homme libre, en homme fort et non, en esclave soumis dans la peur. Et qu’en deçà de cette liberté, le combat, le jihad est un devoir sacré contre l’injustice. C’est ce qu’il lui a valu la substance de tous les reproches. Seulement, il a enseigné selon ce que Dieu lui a ordonné de prodiguer et non de son propre arbitraire.
L’hypocrisie mondiale qui nous livre ses coups bas depuis fort longtemps ne reconnaisse pas tout à fait l’islam en tant que religion, encore moins en tant que législation céleste. Mais on prétendra le contraire, le cas échéants. On nous a collé au front la marque du paria. La dernière invention en date est le terrorisme. Je ne prétends pas que nous soyons plus saints que les juifs et les chrétiens ou que le reste de l’humanité. Nous avons tous, nos hommes de bien et nos crétins. Par contre ce que je suis en mesure d’assurer, c’est notre volonté d’être en paix avec Dieu et avec sa création.
Lorsqu’on a expérimenté l’antichambre de l’enfer et notre réalité humiliée le confirme, on se montre probablement plus disposés que certains à croire dans l’au-delà, au paradis, a l’enfer, au jugement dernier et a la vie d’après. Quel mal y a-t-il pour les autres si nous tenons à notre foi ? En revanche, il y a un dommage latent et très grand, pour les autres, qui combattent nos rêves et nos espoirs d’éternité.
Les observateurs avertis se rendent compte du changement du discours des musulmans. L’évolution est phénoménale. Il y a un mariage de civilisation et non une confrontation. Les valeurs occidentales se sont croisées avec celles de notre civilisation d’origine. Ce métissage culturel est une promesse en soi. Mais on ne daigne pas le souligner.
Selon l’islam, le commandement divin dit que chacun œuvre à sa façon et que Dieu sait qui marche sur la voie du salut. S’attribuant ainsi l’autorité du jugement. C’est là un appel à la liberté de la conscience de chacun.
Le fondement de la foi en islam, est le libre arbitre. Et la liberté de la conscience est la matrice de nos responsabilités devant l’histoire. Nulle contrainte en la religion, est le premier principe de la charia ou la législation divine. L’attachement a la charia, voila ce qui dérange la conscience laïque. Eu égard a certaines pratiques arabes, collées a tort sur notre religion, tel que l’autoritarisme, la dictature, le despotisme, l’oppression de la volonté, la répression de l’esprit humain, le manque d’égard aux droits de la femme comme en Arabie, je comprends que l’on accuse d’intolérance, l’islam. Je comprends ne signifie pas je justifie l’ignorance et l’amalgame. La charia a laquelle aspirent particulièrement les traditionnalistes et beaucoup de nostalgiques, est la législation supposée émaner de Dieu lui-même. Vu la disparité entre les doctrines y référant, sa mise en œuvre n’est pas une mince affaire.
Je rassure qui a besoin de l’être, la charia ne s’appliquera que si les peuples la choisissent. Elle ne s’imposera donc pas a des populations modernes qui balancent entre deux civilisations. En plus, il faudra attendre l’avènement d’al Mahdi, l’imam attendu pour que la réalité soit tout à fait musulmane et donc régie par le code de la charia. D’ici là, un état de droit fera l’affaire des hommes qui ont soif de liberté, de droit et de justice.
Il est vrai que les musulmans se réfèrent à la charia pour l’organisation de leurs vies, mais jusque là, il s’agit juste d’un imaginaire nostalgique pour parer à une profonde frustration sociologique.
En face, les laïques se réfèrent à la loi des hommes pour toute organisation sociale parce qu’ils jouissent de la liberté de ce choix. D’où la constitution qui représente le code de référence pour légiférer.
Les arabo-musulmans, du moins les contemporains, n’ont jamais présidé a leur destinée, pour prétendre a ce choix. Aujourd’hui, ils arrachent la liberté des mains de ses violeurs. C’est dire qu’il reste tout à faire pour guérir de tant de maux. En plus le choix de la charia est un choix majeur qui nécessite à la fois une conscience collective qui prend cette décision grave et la présence d’une table de commandement claire et recevable ainsi qu’un Imam digne de confiance qui soit capable de rassembler. Sans lequel une société religieuse serait un mirage.
En tout cas, l’islam ne s’oppose pas à l’édification d’un état de droit, si celui-ci est le plus a même pour satisfaire à l’émancipation des âmes. Et cela passe d’abord par la justice économique et la liberté d’expression.
L’occident est devenu majeur parce qu’il a réussi à s’entendre sur ce dénominateur commun qui est la démocratie. Pendant que les arabo musulmans ne se sont pas encore rassemblés sur la base d’une lecture commune de ce qui les regardent tous. D’ailleurs jusque là, on n’a même pas la même compréhension des faits de l’histoire qui nous concerne au plus haut point. De multiples interprétations contradictoires déchiraient la destinée arabo musulmane.
L’histoire politique des expériences prétendues islamiques, laisse apparaitre que la transmission du pouvoir se fait par désignation, là où il a été refusé au premier Imam de poursuivre l’œuvre du prophète qui la chargé de cette tache. Le prophète Mohammed avait réuni les musulmans peu avant sa mort. Il leur a demandé qui est votre tuteur ? Les musulmans ont répondu, tu es notre tuteur. Il a alors dit que Dieu en témoigne, celui qui dit que je suis son tuteur, Ali est son tuteur après moi. Ali était un Imam, un homme de foi, une virtuose en sciences et un guerrier hors paire. L’histoire rapporte que les musulmans avaient donné leur allégeance à sa droiture. Mais lorsque le prophète est mort, le second khalife Omar avait désigné Aboubakr qui était devenu le premier Khalife qui a son tour a désigné Omar après lui. Comprend qui pourra ce qu’il voudra.
On dit néanmoins que les affaires publiques selon l’islam, se gère en concertation. Jusqu’ici, la démocratie semble le seul modèle qui donne des résultats probants. C’est quand vient la mise en pratique de la concertation que le diable pointe son nez dans chaque détail. Et l’exercice du pouvoir des lobbies n’est le monopole de personne.
C’est pourquoi la charia ne concerne qu’une société profondément ancrée dans sa religion. Ce n’est le cas d’aucune que je connaisse, même si ici et là ils se trouvent des fervents de la religion.
De nos jours, il y a des faits nouveaux qui caractérisent notre histoire qui s’accélère. La revendication populaire de la liberté, de la dignité humaine, de la démocratisation des institutions, de la distribution équitable des richesses, etc…
Le mot d’ordre n’est plus à l’obéissance au dirigeant, tant que celui-ci n’est pas droit et juste. Il semble qu’au sein même de la famille, l’autorité parentale ne s’exerce plus dans la contrainte. Il s’agit donc d’un début de rébellion de la conscience devant le fait accompli, pour que les choses du passé deviennent autres, en vu d’un possible meilleur.
Les peuples du monde qui étaient à l’ombre du monde manifestent désormais leurs volontés d’écrire de nouvelles constitutions. Notez que nul n’évoque la charia qui fait peur. Ce n’est pas sans raison. Et les révoltés du monde arabe, les islamistes y compris, parlent tous de l’état de droit et de la société civile. Ces derniers semblent tirer la leçon des expériences malheureuses. Le temps est donc venu de les intégrer comme tout un chacun dans le processus démocratique.
Il serait intellectuellement malhonnête de leur prêter de mauvaises intentions et/ou aux populations qui tiennent a leur origine musulmane et qui se révoltent contre l’injustice.
Le message de la révolution libyenne et dans d’autres pays arabes est normalement concordant avec le discours des droits de l’homme que défend l’occident. Mais celui-ci semble peu soucieux de l’avènement de la liberté dans ses anciennes colonies. Pourquoi ? pense t il que ses intérêts légitimes sont a ce point menacés ? À qui vendre le pétrole si le vendeur n’est pas en paix avec les acheteurs ? pense t on que les peuples qui s’émancipent n’ont pas la sagesse de composer avec leurs environnement global ? Mais si les puissants espéraient commercer indéfiniment avec les mineurs, ils avaient tort de le croire. Aujourd’hui nous avons tous besoin d’accepter que les peuples ne sont pas aussi mineurs que beaucoup de leurs dirigeants, ni inferieurs a eux.
Ceux qui se sont assis plus que de raison, sur le trône de notre nation arabo musulmane, ont menti à tout le monde. En cherchant des excuses à leurs exactions, ils ont présentés ceux qui se reconnaissent de l’islam, comme la menace fantôme qui plane sur la sûreté du monde libre. Pour les raisons qui lui sont propres, l’occident avait validé cette imposture. Résultat, une gigantesque révolution commence de s’étirer et le plus grand est à venir.
Les dernières décennies, le monde a observé l’émergence d’un islam politique dont le discours varie, de la simple recherche d’identification à l’extrémisme de certains radicaux. L’occident a vu la menace pointer à l’horizon, ou a bien voulu le croire. Et au lieu d’admettre le mouvement de l’histoire dans sa marche normale, en cherchant un moyen pour intégrer cette mouvance dans le discours du monde. L’occident s’est montré pour le moins méfiant, pour ne pas dire adversaire de cette évolution naturelle. Il semble alors que la logique de celui-ci n’a pas pour finalité l’amour de la vérité ni la considération même de Dieu qui manœuvre les voiles de l’existence.
On présente ainsi la croyance des uns comme contraire aux intérêts des autres. Cette logique est de la poussière aux yeux.
Il y a moult théories pour expliquer la vie sans trop lui définir un sens satisfaisant. L’islam lui, apporte une vision globale, d’équité de paix et de justice, qui pourra surprendre quiconque creusera un peu plus profond, en allant au-delà des clichés et des aprioris.
Ce qui apparait évident, c’est que le pouvoir où qu’il soit, sauf exception rare, n’y tient pas vraiment à ce que l’islam montre son beau visage. Certains lui ont imposé la bourka de leurs funestes traditions pendant que d’autres évoquent un islam modéré et un autre radical ainsi de suite. Au fait il n’y a qu’un islam, il est cet étranger sur ses terres, bafoué par les sultans arabes et redouté chez les autres. Mais il y a plusieurs approches de lui, dont certaines en sont, la négation même.
Il semble qu’en France, l’autorité préconise un islam français. Je suis très curieux de voir ca. Seulement, je suis convaincu qu’en l’absence d’un réel débat démocratique au sein de sa propre famille, l’éléphant laïque enfantera une sourie pseudo musulmane qui maudira l’auteur du scandale et tous les champions du silence qui donnent du vent a son moulin. Se sera une grave erreur de procéder ainsi avec uniquement des intentions électorales voir un calcul d’intérêts. L’islam, n’est pas né des entrailles d’un poseur de bombe, il vient du véritable Maitre des lieux tout comme les deux autres religions monothéistes. Celui qui en jouera, le destin se jouera de lui et le ramènera a une réalité inferieure, que nul l’enviera. Ceci est un avertissement métaphysique et l’avenir me donnera raison.
Revenons à ce qui nous appelle en Lybie et en terre d’islam de manière générale. La démarche collective de nos jours, visent une démocratisation généralisée du processus même de la vie qu’on partage tous.
Il n’est pas question d’émirats talibans avec une allégeance aveugle a ben machin. Il s’agira peut être d’une nouvelle expérience de la démocratie qui redonnera un nouveau souffle a l’expérience occidentale. Lorsqu’elle aura lieu, elle fera place à un débat qui fera de la liberté une noce collective au quotidien.
Mais avant que le printemps ne fleurisse, il y a une saison qui saigne. Cependant, lorsque la liberté fleurira, l’époque fleurira pour tous, exception faite pour les auteurs de nos sombres automnes.
Si j’ai une recommandation à faire, c’est de servir la vérité, toute la vérité et rien de moins qu’elle. Tout le reste est finissant.


Le 24-1-2012, j'ai relu cette page et j'y deplore la trace de mon ignorance et de mon conditionnement. al jazeera m'avait abuse comme elle en abuse encore des populations entieres. bienque je n'ai jamais apprecie kadhafi, je regrette du fond du coeur la maniere dont il a ete humiliee, lynche et  mis a mort. cela ne correspond pas aux valeurs de l'islam auquel j'adhere. mille excuses a mes lecteurs pour vous avoir induit en erreur. je tacherai d'observer le silence avant de savoir ce qu'il en est vraiment. merci pour votre comprehension.

vendredi 25 février 2011

N16

Sur mes lèvres sans baisers, se dessine enfin le sourire d’une promesse jamais oubliée.
Les consonnes et les voyelles qui rédigent le mot révolution dans la langue arabe sont les mêmes qui rédigent le mot fortune. Il suffit juste de permuter entre le « r » et le « e » pour changer le sens. Y a-t-il une signature a la vie dans ce mystère fabuleux ? Fallait il comprendre depuis longtemps que pour accéder a la distribution de la fortune, il suffisait d’épouser la révolution ? Peut être bien ! En tout cas, à voir la dilapidation des ressources communes par les dirigeants et notamment les sultans arabes, cette hypothèse n’est pas a exclure.
La mise en scène de manifestants pro-Kadhafi ne trompe personne. S’il y a des nègres qui écrivent pour des patrons écrivains, il y en a qui applaudissent le tyran contre une somme d’argent en cash. La milice misérable avec sa meute d'hyènes s’est réunie à la demande de son patron pour la dance de sa mort annoncée. Jusqu’au bout, il aura essayé de duper, une fois de plus. Lorsque l’ange de la mort Azraël viendra lui ôter la vie, il lui demandera peut être d’assoir un sursis a exécution de la sentence divine pour régler un impôt impayée. Ce n’est pas croyable d’être un menteur a ce point là. Substituer les racailles qui ont vendu l’âme au peuple qui se redresse en seigneur de sa destinée, c’est un tir à blanc en guise de coup de grâce. C’est le trop plein de mensonge qui tuera cet imposteur.
Si je pouvais suggérer une stratégie de pacification avec le monde arabe en l’adressant a l’occident, je suggérerais d’agir pour mettre sous scellé ce brigand, ennemi public n1, avant de le traduire en justice, devant un tribunal révolutionnaire.
Si je pouvais communiquer avec les extra-terrestres, je les inviterais de venir arracher le bout de terre sur laquelle s’établit la demeure du tyran.
Si j’avais les pouvoirs extraordinaires de Salomon, je commanderais aux armées des moustiques pour encombrer et obscurcir les couloirs aériens de tous les plans de vol du malfaiteur, quelles soient civiles ou militaires. Afin qu’il reste cloué au sol et que nul étranger ne vienne grossir le crime déjà assez gras comme ça.
Mais je n’ai qu’un imaginaire fertile à qui manque l’autorité du réel.
Néanmoins, le monde est désormais unanime sur la fin du régime de Kadhafi. La question qui se pose, c’est quand il dégagera.
Il n’est plus un être, il est un piètre état de déni.

statistiques

je souhaite adresser un remerciement sincere a mes lecteurs et particulierement aux americains qui semblent plus nombreux a suivre l'evolution de mon aventure. voici une derniere statistque:
États-Unis 1 193
France 861
Pays-Bas 606
Thaïlande 265
Tunisie 254
Russie 156
Allemagne 99
Suisse 50
Royaume-Uni 39
Belize 30
si vous voulez partager le contenu de mes carnets de voyage, il n'y a qu'a promouvoir au pres de vos connaissances http://www.human-brother.blogspot.com/
avec ma reconnaissance et toute ma consideration.


jeudi 24 février 2011

N15

A la dernière nouvelle, Kadhafi ne comprend toujours pas pourquoi il ne jouirait pas de la même grandeur à la tête de son peuple, que la reine d’Angleterre et le roi de Thaïlande chez eux. Décidément, il aime s’imaginer d’égale considération que les respectables symboles du monde à défaut d’être le roi des rois. Il ne manque pas de zèle en comparant son pouvoir totalitaire à la monarchie constitutionnelle. C’est assurément l’inutile défense du diable au jour du jugement. Il ne manquait à son discours que les larmes de mère Theresa ou le serment humanitaire de l’Abbé Pierre pour tenter d’attendrir les gens d’un autre âge. Je ne m’imaginais pas rire de tant de tristesse. Je ne me réjouis même pas de cette fin honteuse de l’ennemi de l’humanité qui tombe plus bas que terre. Il n’a pas seulement tenu un discours farfelu où les ben Laden distribueraient aux jeunes de l’extasie, a la portes des mosquées. Celui qui avale la pilule il va tout droit a la destination déterminée par son émir de guerre. Peut être que demain, le fantôme d’al-kaïda va nous mettre sur le marché, une nouvelle drogue. Celui qui y goute, ira déloger Sarko pour prendre sa place. Et s’il redouble la dose, il ira carrément s’assoir sur le trône de l’empire.
Franchement, il fait pitié à l’entendre croire en son propre délire comme unique échappatoire a l’enfer qu’il commence de subir. L’angoisse de sa solitude doit être terrifiante dans l’anti chambre du feu qui hurle son plaisir de l’embraser.
Kadhafi n’est déjà plus que l’ombre de sa terreur. Je ne voudrai pas être a sa place. Le fardeau de ses injustices l’écrase de plus en plus fort. Et les « rats drogués » qui remplissent les rues de la révolution, vont finir par s’infiltrer dans son bunker. Ils arrivent pour dévorer la langue de ses mensonges grossiers.
Si ca ne tenait qu’a moi, je le vendrais a un cirque ambulant, il pourra, divertir depuis sa cage, la populace des pygmées. Mais il se suicidera s’il ne veut pas être pendu sur la place publique.
Ses semblables doivent trembler…

mercredi 23 février 2011

Peu importe que l’on soit pauvre, l’homme qui est prêt a tout pour atteindre son but, qui va de l’avant, est grand, est beau, cet homme ne peut être que noble.
Oyama

N14

On dit que le pouvoir corrompe, ce n’est pas difficile à croire. Et lorsqu’on s’est assis sur le trône d’un pouvoir quasi divin, sans que l’on soit soumis à quelques institutions de control que se soit, c’est que Satan n’est pas loin. Lorsqu’on a eu l’habitude d’exercer une autorité absolue qui est de surcroit, appuyée par un budget colossale et qu’en sus on a le droit de vie et de mort sur tout ce qui ne convient pas, cela ne corrompe pas uniquement, cela crée la tyrannie la plus enragée. Il va de soi, qu’un moment donné on ne distingue plus entre le pouvoir qu’on exerce et soi même. On devient un « men in black », le pouvoir au-dessus du pouvoir. Si, après plus de quatre décennies de luxure et d’excès, l’on se trouve aux abois, il ne restera plus aucun choix autre que la descente en enfer. C’est le cas du diable en personne, il sait pertinemment qu’il a nulle part où se refugier de ses crimes et de ses erreurs. C’est donc le cas de Kadhafi et sa progéniture criminelle. Il doit y avoir des milliers de plaintes contre eux, pour ne pas dire des millions. La conduite de cette racaille ne peut être qualifiée de civilisée par les européens qui les ont fréquentés ou juste rencontrés dans les boites de nuits et autres lieux recevant du public. Il n’est donc pas difficile d’imaginer ce que cette racaille a pu se permettre en toute impunité, là où ils ont les pleins pouvoirs. Sachant donc que justice leur sera réclamée, il ne leurs reste que la fuite en avant comme alternative, a défaut de pouvoir conserver leurs anciens privilèges. Voila pourquoi il ne faut pas s’attendre a moins que le pire de leur part. Qui plus est, ils détiennent encore un appareil militaire voir de destruction massive qu’ils se sont gardés de dire. Ils ont annoncé la couleur de ce qu’ils envisagent de faire pour tenter de gagner du temps. Voila pourquoi il faut absolument neutraliser le tyran et l’ensemble de sa sphère pendant qu’il est temps. Ce devoir impérieux engage la responsabilité historique des puissances occidentales, bien plus que celle des victimes libyennes. Ce qui s’est produit jusqu’ici en terre arabe est en soi une mise en garde réelle et sérieuse du Destin qui ne plaisante pas. Les sanctions économiques contre la Libye ne sont pas des mesures adéquates. Il s’agit là d’une manœuvre qui présage le coup bas. Nous ne sommes pas les imbéciles de jadis qu’on croit. Nous connaissons l’ordre des choses et précisément où va l’histoire. J’avais évoqué la possibilité d’effacer l’ardoise du passé colonial direct, dans la mesure où l’on fasse preuve de solidarité avec nous dans notre bataille d’indépendance et d’émancipation de nos propres bourreaux. Cela tient de deux faits, le premier est que l’acte du bien efface celui du mal. Et le second, c’est que nous avons la foi que les générations coupables seront jugées par Dieu tout puissant, lui-même. Et que nous ne sommes pas ceux qui se vengent des descendants, qui eux-mêmes sont victimes de leurs dirigeants, comme nous sommes des nôtres.
Cela étant dit, je n’ai pas l’impression que l’actuelle gouvernance du monde croit en quoi que se soit autre qu’au calcul d’intérêts qui se révèlera faut, sans aucun doute. Aussi faut que celui de Kadhafi et ses sbires.
Je ne préconiserai donc pas le repentir aux impies, cela n’aurait pas de sens. Mais j’avertis d’une position strictement humaine. L’histoire n’est pas celle qu’on falsifie, l’histoire est celle qu’on écrit sur le registre fidele de la mémoire universelle. Et celle-ci n’est pas celle qui faillit.
Lorsqu’on est au pouvoir et qu’on a suffisamment d’argent, on se croit indéfiniment a l’abri. Mais lorsque la maladie frappe à demeure, la mort ou la révolution, on se trouve dans une posture qui ressemble de près ou de loin a celle de Kadhafi.
S’il est trop tard pour lui, il ne l’est pas nécessairement pour ceux qui peuvent encore agir dans le bon sens.
Le bon sens aujourd’hui voudrait que l’on apporte assistance à un peuple en danger. Le moins que l’on puisse faire sans trop se mouiller ni glisser dans un autre bourbier, c’est d’établir un blocus aérien sur la Libye, le temps que les libyens règlent leurs comptes avec leurs bourreaux. D’une part cela ne saurait tarder et d’autre part, on pourra présenter la facture du service rendu aux autorités de la nouvelle république qui naitra du chaos. Au fait, l’occident se rendra service a lui-même en interdisant le survole de la Libye, parce qu’il participera de la sauvegarde des installations pétrolières. Kadhafi a déjà tenté de les bombarder par le Mig ou f16 qui s’est écrasé hier. Il a promis la terre brûlée et un suicidaire n’a plus rien à perdre. Voila donc une affaire en or, faire d’une pierre deux coups, gagner le respect des victimes en leur évitant un carnage supplémentaire a celui qu’ils ont déjà subis, (on évoque le chiffre de 3000 tués et plusieurs milliers de blessés, jusque là), et préserver a long terme ses intérêts.
Depuis mon humble posture, je l’aurais humainement écrit a qui de droit.

N13

L’imaginaire exalté, je me remets à rêver au printemps, à l’oasis de mon enfance comme au sable fin du désert qui l’entoure alors débarrassé de ses vipères.
Le peuple libyen est sorti pour mourir mais il a rencontré une vie libre. Pendant que les dormeurs s’accommodent de leurs petites assurances individuelles. Il est vrai que celui qui ne possède pas la volonté, ne peut pas franchir le barrage de la peur. Celui qui court derrière la vie, la vie ne veut pas de lui, elle le renvoi au mépris de la liberté à qui il n’ose pas payer le prix. Elle le juge indigne d’elle en se détournant de lui. C’est donc la vie de chien pour son espèce. Il rampe, il lèche la main qui lui jette un os. Paradoxalement, celui qui brave le danger en s’apprêtant à tout, découvre le sens même de la vie et le sourire de la liberté en prime. Je le rappelle aux algériens comme aux marocains qui sont à la traine. Les esclaves du bas instinct, qui courbent l’échine en remuant la queue devant les doubles zéros, quand a eux, ils vont au devant d’un sombre péril, s’il savaient. Si j’avais le pouvoir de ma conscience, je les livrerais aux travaux forcés pour transformer le désert en paradis. Les âmes sensibles fabriquent le miracle de leur émancipation. Ce sont les cœurs endurcis qui se révèlent finalement les plus fragiles et les plus vulnérables devant l’épreuve de la peur et donc celle de la vie. Ils sont incapables d’avoir la foi dans l’être et ils ne font que prétendre le contraire. Se présument ils dignes de paradis sans livrer un combat nécessaire pour se soustraire de l’enfer ? Mais peut être ne sont ils que des figurants d’êtres humains et n’ont de l’être que le nom qu’ils portent mal. L’existence est un don sacré qui mérite tous les sacrifices. J’ai l’impression que la longue soumission de certains a mis en panne leur imaginaire et réduit le champ de leurs rêves a de plus bas que puisse offrir la réalité. A ceux là je préconise un peu de folie qui est finalement nécessaire pour le rétablissement de la raison.
Les populations arabes partagent les mêmes souffrances et confrontent les mêmes schémas de la détresse collective. Les spécificités des uns et des autres n’est pas un encombrement au devoir commun. Ce sont justes les détails de la duplicité qui cherchent a justifier la honteuse dérobade.
La compréhension du destin Libyen nous renseigne actuellement sur le secret de notre problématique commune. Le peuple libyen découvre a ses dépends l’ampleur de l’injustice qui l’accablait. Le colonial assis sur ses ressources et sur son passé, n’est rien de plus qu’une famille, formée par le père gourou, sa femme et le harem de ses maitresses, ses sept rejetons, les rois des fêtes nocturnes, tous nourris au biberon de la dictature et élevés au grain du pétrodollar de la nation spoliée, sans oublier sa fille qui n’est pas moins male que ses frères. Ce clan Kadhafi est à l’image du père fondateur de la mascarade, qui a dit à son peuple hier seulement, si j’étais président, je cracherais ma démission sur vos visages, bande de microbes. Voila qui est on ne peut plus clair. Voila toute l’estime qu’il a envers le peuple qu’il dirigeait d’une main de fer. Son rejeton qui se préparait a l’héritage de 42 ans d’abus de pouvoir, a parlé au peuple du haut de son arrogance, il y a deux jours, sans pouvoir officiel qui plus est, pour faire comprendre qui veut, qu’il est le repreneur de l’affaire familiale en faillite. C’est tellement grossier qu’une révolution aussi sainte soit elle ne suffit plus pour corriger la laideur de cette vermine. C’est une guerre totale et expéditive qui convient à ces émirs de la terreur. Je vois bien un bombardier strategique subsonique B52 américain s’écraser avec sa charge infernale sur leur bunker familial. Ou alors, je me vois bien les prendre en combat sur une tribune publique, un à un, ou ensemble, le sabre de mon grand père à la main et sans bouclier autre que ma foi de les abattre comme les chiens enragés qu’ils sont. Mais cela est le fantasme de celui qui a faim de justice. Le peuple libyen est parfaitement capable de détruire lui même le foyer de ses malheurs. En revanche, Il aurait été humain que la puissance occidentale veillait à l’arbitrage de ce combat. Nul besoin de casques bleus, juste un blocus aérien suffirait à l’équilibrage. Mais la réalité de notre histoire n’est pas une romance, elle est la tragédie de l’univers qui est dirigée par des imposteurs.
La préoccupation majeure de ceux qui pensent notre monde n’est pas tout à fait la démocratie ou le respect des droits universels de l’homme. Elle porte sur ce qu’il n’est pas permis de divulguer. Ceux qui peuvent se montrer solidaires mais qui se tranchent plutôt dans un déni d’humanité, ne trouve pas la résolution escomptée dans cette voie. Bien au contraire, leur préoccupation se transformera en cauchemar car la perte redoutée sera phénoménale.

Qu’y a-t-il de plus beau qu’un peuple qui se libère de ses chaines ? qu’y a-t-il de plus laid que la honte de ceux qui s’y résignent en prétextant la fatalité.

mardi 22 février 2011

N 12

Comment peut-on céder un jour de plus la présidence de sa destinée à un mégalomane sanguinaire ? Qui plus est, il promet à visage découvert, d’étendre ses crimes contre l’humanité. pour se défendre de la révolution du peuple qui tient a sa destitution.
Qui peut de part le monde maintenir encore des relations diplomatiques ou d’intérêts avec cette chose qui méprise son peuple ? Ne se présente elle pas sans gène, ni respect aucun du genre humain, en traitant les jeunes de drogués et les adultes conscients de leur devoir existentiel, de rats, de microbes et de chiens !
Les européens ont finit avec Mussolini et avec Hitler depuis longtemps, les arabes sont encore au stade de ce retard. Aujourd’hui, ils doivent impérativement en finir avec les leurs, ces copicats de versions très médiocres mais non moins despotiques. Ils sont le terrorisme qui s’est propagé comme la peste. Si le monde libre tient à éradiquer ce mal, il ne faut pas chercher plus loin ni se perdre dans le désert a la poursuite de fantômes. L’antre de la terreur c’est eux. Le monde se portera bien mieux, une fois le monde arabe en finira avec le désastre de ces criminels qui sont assis sur son dos.
Ce vulgaire s’est définit lui-même comme étant une roche sourde et solide sur laquelle se brisera les vagues de la volonté. Il n’a que pour lui et sa progéniture. Il entend exécuter le peuple parce qu’il considère que ce peuple qui le conteste est traitre à la nation. Parce qu’il est l’histoire, le triomphe et la gloire et ne peut qu’être l’idole vénérée. Et la loi qu’il manie à sa guise prévoit la sévérité et la rigueur pour punir la trahison par la peine capitale.
Il a vidé son grenier d’inutile verbiage. Mais aujourd’hui n’est plus hier et il n’y a pas de place a cette violence demain. La question est comment le monde va s’en débarrasser. Ce n’est plus un défit strictement libyen, c’est une problématique mondiale. Ceux qui prétexte une volonté de non ingérence, la ou le tyran prévoit un bain de sang, ne tromperont personne sur les véritables raisons de leurs dénis d’assistance a population en danger. Ils auront à répondre de cette dérobade complice devant leur propre peuple comme devant l’histoire.
La société des nations ne peut ignorer la démence de ce monstre incontrôlable. Il y va de sa propre crédibilité plus que de la sureté des libyens eux mêmes. Le temps de la politique politicienne est révolu. C’est le temps du devoir à l’humanité comme aux valeurs universelles.
Il n’y a pas d’autres alternatives a la vérité. Il faut mettre en cage le fauve avant qu’il ne commette l’irréparable. C’est une urgence absolue. Il faut lui administrer une dose de tous médicaments connus pour tenter de le sauver de lui même et de sa folie meurtrière ou alors le jeter des à présent aux enfers de tous les tourments.
Ce n’est tout de même plus tolérable de supporter ce malade qui doit surement prendre des drogues dures. Cela semble lisible sur sa figure de Satan, au moins autant dans la violence de son agitation et de son discours contradictoire.
Sa présence encore au paysage public est une erreur fondamentale. C’est une menace à la paix mondiale et un outrage a la conscience collective.
L’avantage de cet affrontement entre le peuple libyen et son tyran, montre combien les gouverneurs arabes veulent faire croire à l’univers, que sans eux il faut s’attendre au pire, la chute des comètes sur le globe terrestre, l’exil du soleil au delà de l’infini, la mort de la beauté et la fin de la grandeur céleste...
La révolution qui s’est présenté paisible va répondre à l’escalade par une folie guerrière. Elle ne lâchera ni Kadhafi ni l’ogre du désert ni aucune autorité complice de sa terreur.
Et finalement puisque Kadhafi a demandé au peuple de sortir en masse pour attraper les rats, il n’y a qu’à répondre a la dernière volonté du condamné pour mettre fin a l’ogonie du castor.

lundi 21 février 2011

N11

Le mot d’ordre absolu c’est la capture immédiate et sans dilatoire aucun du tyran, l’assassin Kadhafi, son fils qui a vomis ses menaces, ses autres fils et tous les miliciens de la légion du crime qui mettent a exécution le plan de l’atrocité, pour les traduire au jugement de la colère. Je n’imagine pas d’art dans la vendetta, mais je conçois le réquisitoire direct de la justice, dans une lapidation lente et douloureuse de toute cette racaille de l’univers. L’enfer est une nécessite de justice et justice sera sans pardon ni complaisance. Il ne s’agit pas la de querelles intestines entre de petites gens. Il s’agit de briser l’épée de l’ignorance en l’enfonçant dans la pierre qui fait office de cœur chez ces criminels. Ceux qui sont déjà démasqués et ceux qui vont tomber de la moindre estime. Ceux qui savaient qui était Kadhafi sont aussi coupables envers les leurs qu’envers les nôtres. Et ceux qui nous considéraient sans armes pour nous défendre, en profitant de l’abus de notre humanité, ne tarderont pas à recevoir la pleine malédiction de notre douleur avant de subir la sentence de celui que nous implorons de nous rendre justice. Ceux qui nous agressent impunément depuis si longtemps, je vous annonce le proche retour du bâton de vos violences. Cherchez en un refuge amène si vous le pouvez, si vous en trouvez un, vous y trouverez les féroces agents du tout puissant qui vous attend.
Celui qui prenait l’homme et la terre pour sa propriété, et tous ses associés dans le crime, vont découvrir la justice de l’omniprésent. Celui-ci et les autres là-bas qui livrent une guerre clandestine au genre humain, seront tous mis à nu devant les nations. Le scandale en Libye va déclencher tous les autres. Et le fleuve du sang de nos martyrs débordera sur les champs de leurs assurances. Le monde désignera tous ses coupables car le mur de la peur s’est effondré. La civilisation et la démocratie elle-même traduira en justice tous les traitres à la liberté et aux droits de l’homme les plus sacrés.

dimanche 20 février 2011

N10


La honte ! Ce n’est pas un mot, c’est une incarnation dans cette famille de crapules qui dirigeait la Libye depuis plus de quatre décennies. Je ne puis que m’excuser devant l’entendement humain, des femmes et des hommes libres de notre pauvre monde. En ayant la douleur d’écouter en directe l’insoutenable désinformation, de ce prétendu sabre de l’islam, je me sens tout à fait disposé à pardonner presque tous les autres mensonges connus depuis la nuit des temps. Je compatis avec le peuple libyen et je me rends compte o combien il était gouverné par l’ignorance la plus matérielle. Avec arrogance, il s’est autorisé d’insulter non seulement un peuple en souffrance, mais il a outragé l’humanité dans son ensemble, ami et ennemi confondus. Ce n’est pas une révolution pacifique qu’il fallait, pour renverser ce régime diabolique qui promet un génocide systématique de toute une nation. C’est le déclenchement des enfers pour chaque membre de cette machine criminelle. Pour qu’il ne reste plus une once de terre qui voudra les accueillir. Assurément, il n’y aura personne dans ce bas monde qui aura l’audace de défendre ces monstres, sans subir le même sors qu’eux. Je n’imagine pas un instant, l’occident gober la couleuvre alors que nos valeurs communes qui sont à l’œuvre, sont insultées de la manière la plus ignoble.

N9


Entre la pointe du crayon et la blanche surface de la feuille que j’habille de mes maux, j’épouse l’espace de mon insignifiance. Pourtant, je ne souffrirais pas la moindre carence de courage, s’il m’était assigné le devoir de trancher la gorge du tyran, qui assassine la volonté d’être du peuple qui se montre digne. Hélas, je n’ai que ceci pour fixer l’étendue de ma volonté et j’ai des préoccupations primaires, un bol de riz à défaut d’un gite et d’un couvert. Mais il vrai, la misère qui ne tue pas la volonté rend la détermination d’être, plus dure que le fer.
A défaut de mieux faire, je me dissous dans le compte à rebours de ce qui advient, car ce qui se produit en Libye est pour le moins inacceptable. C’est l’insoutenable incarné qui ne laisse pas indifférent même les chiens. Ceux ci, ils aboient au moins, s’ils sont témoins comme nous le sommes.
Le chameau de la Lybie a engagé une horde d’esclaves, pour massacrer un peuple souverain et le monde civilisé regarde l’horreur en oubliant soudain son attachement à la démocratie. Alors que le peuple d’en bas adhère de son plein grés a sa culture de la liberté qu’il prône, l’occident ne dit plus un mot pour dénoncer le criminel, le terroriste a ses yeux, hier encore. Combien de milliard de dollars verse t on en bombe sur les têtes désolées d’un peuple hors de son époque en alléguant qu’il s’agit d’un combat de liberté. Pourquoi ne pas tendre une main salutaire a ceux qui l’acclament sous les feux croisés de l’ennemi commun ? N’a-t-il pas crée une crise avec la suisse qui fut légitime de poursuivre le fils du tyran ? N’a-t-il pas appelé récemment les palestiniens pour marcher sur Israël, pour créer une crise mondiale ? Préconisa t il ! En tentant de se soustraire au défi que lui lance l’histoire du changement en marche ! Pour une fois que les arabes manifestent des aspirations démocratiques nul ne vient a leur aide pour leur permettre de se dégager du système fasciste de la désignation en matière de gouvernance.
Que signifie le silence des démocraties occidentales a propos du carnage contre l’humanité, que commet ce vulgaire, sans craindre le jugement ? Les français, les européens ou les américains, supporteraient il un despote à leur tête 42 ans ? Non ! Je ne le crois pas. Pourquoi donc bâillonner la conscience pour ne pas avoir a expédier ce criminel dans la stratosphère ? Lui le roi des rois africains, comme il aime se faire appeler, serait il réhabilité dans le discours civilisé d’un réel serein ? A-t-il exercé un quelconque chantage en rapport avec l’immigration clandestine ou d’un autre registre qu’il n’est pas donné aux communs de savoir. A part la grande Bretagne qui a contesté l’excès de violence de terroriste d’état, ailleurs, il n’y a pas de vie en qui tu en appelles à l’aide, comme disait ma mère. Hélas ! L’avenir n’élèvera pas la diplomatie française. Elle ne sortira pas grandie en faisant l’autruche devant le génocide organisée. Sa réalité politique actuelle, laisse pour le moins à désirer. Croyez le ou pas, les libyens ne peuvent et ne doivent pas perdre la bataille engagée contre le truand. Le tyran sanguinaire est lâche et les enfants du peuple sont courageux. Vu le calcul français, je ne regrette finalement pas de n’avoir pas étudié en sciences politiques. Je fais davantage confiance aux bédouins, enfants d’Omar Almoukhtar, le lion du désert, qui a combattu le fascisme italien avec art et bravoure, lui qui fait école de clairvoyance et de stratégie militaire, sans avoir étudié les lois de la guerre. La crapule, colonel de la folie de grandeur va perdre même s’il fasse couler un fleuve de sang. Et puis depuis quand la France ne se défendrait plus des menaces ou des intimidations qui viendraient d’un Dracula en fin de pouvoir, pour faire profile bas devant lui, et qui serait indigne de sa grandeur, dans les cœurs qui l’aiment. Je ne verrais pas le général de gaulle fléchir devant ce nain, ni quiconque qui soit fidèle a ses enseignements. Le peuple arabe dans sa globalité vous libère dors et déjà, vous autres les décideurs occidentaux, de vos engagements envers cet irresponsable, cet infréquentable, pourvu que vous lui signifiiez votre désaccord quand a sa boucherie, a défaut de votre colère. Je me permets de vous rappeler que la mémoire tribale chez les arabes est tenace, efficace et rancunière. Elle s’interrogera sur les liens cachés de l’occident avec la dictature obscène. Bon sang, c’est de l’avenir en commun qu’il s’agit là. Il s’agit d’un combat de liberté qui nous concerne tous.

Les régimes arabes barbares, en m’excusant de ce pléonasme, trouvent en lui un soldat d’avant poste. Ils attendent qu’il retarde leurs échéances…cette violence désespérée est un signal évident de défaite pour les régimes de tous les désordres.

En ma qualité de simple observateur, j’aurais aimé épargner la France d’autres reproches de l’histoire. Mais je ne fais que l’écrire a ceux qui ne me lisent pas. Je crois bien que les libyens doivent combattre seuls cet outrage qui insulte tout le genre humain. Plus leur émancipation coutera cher, plus leur liberté aura de la valeur. C’est celle du silence complice qui n’en aura aucune.
La liberté est un mariage dont la dote est le sang du martyr. Et celui-ci ne coule pas sans conséquences pour celui ou ceux qui l’on déversé.
De toute évidence, les opprimés, qu’ils soient libyens ou infra terrestres, n’ont plus le droit d’assoir la volonté dans la peur, ni même se plaindre des petits voleurs aux plus grands brigands. Cela ne fera que radicaliser un peu plus ce qui est déjà ancré.
J’aurais essayé du mieux que je pouvais d’avertir avec fraternité. Et c’est bien peu que j’ai pu faire en l’écrivant, après avoir entendu dans mon impuissant lointain, l’appel au secours du peuple désarmé, devant une machine de guerre destinée exclusivement à l’intérieur.
chacun selon son pouvoir repondra de sa responsabilite.
J’ai confiance dans le verdict du Destin qui commande a la révolution en marche.

lundi 14 février 2011

N7

Il y a des gens dans ce bas monde qui ne savent rien lire de l’histoire ni n’entendent ses mises en garde et ses avertissements. Même lorsque celle-ci mue et appellent a de plus rapide changement, ils ne répondent pas a l’appel. En acceptant seulement qu’elle se renouvelle, mais à condition qu’elle reste toujours la même, perdue dans un provisoire indéfinissable. On dirait qu’ils s’enfichent que serpent qui change de peau est toujours serpent. C’est le genre qui cherche un sens à sa vie au fond d’une gamelle. Il semble s’adapter a son gouvernement qui est confisqué par celui qui place son honneur dans l’atrocité. Et même que, lorsque la révolution frappe à sa porte pour lui signifier la lumière d’une vie digne et libre, il se refuse à la difficulté de la marche et préfère ramper dans la poussière et la paresse. Ce genre là, n’est pas uniquement au stade du non être, il est aussi et surtout, l’ennemi rapproché de la cause humaine. Et si finalement je conçois l’absence des morts au discours de la vie, voir le féroce combat de l’ennemi qui défend ses acquis, je ne justifie pas l’ignorance de la soit disant opposition, qui n’a pas honte de courber l’échine devant les tyrans, juste pour sauvegarder moins que ses propres intérêts. Ces gens de l’ignoble petitesse prétendent défendre ceux qui souffrent de tout. Non par charité politique ou religieuse, ni pour un sens élevé de la dignité humaine, mais juste parce qu’ils sont le produit de la duplicité, d’une société atteinte d’une maladie incurable. Les siècles des ténèbres ont engendré le pire du mal, la lâcheté. Particulièrement celle du désistement de la classe politique, lorsque le silence du peuple est sur le point d’exploser aux visages de ses imposteurs. Ces partis politiques qui annoncent ne pas participer à l’avènement du peuple, finiront tous par êtres démasqués et jetés derrière l’histoire avec les détritus des mêmes injustices.
La colère du peuple ne les épargnera pas, cette violence insidieuse, lorsque les deux camps seront face à face.
Les vents soufflent la révolution pour que la vindicte populaire chasse les sultans et tous les imposteurs. Qui pourra arrêter le vent de souffler ? Surement pas les illettrés politiques.
J’ai vu une femme plus courageuse que dix hommes et des animaux plus nobles que certains leaders. Et j’ai vu le peuple qui gronde sa peur, pour braver le terrorisme d’état. A bat les forces réactionnaires qui font du troque sur le dos des innocents. Qu’ils soient bannis de la mémoire sereine et qu’ils aillent au diable de tous les tourments. Ils ne sont pas des nôtres ni d’aucune espèce répertoriés sur le registre de l’humanité. Ah si je pouvais inventer l’orage et le tonnerre dans leur sommeil.
Je ne détiens ni le sceau de Salomon ni le bâton de Moise pour venir au secours des opprimés. Mais j’ai cette conscience que le jour de gloire est arrivé. Je n’ai que les armes de mes larmes et la vision d’une éclatante vérité. J’écris ce qu’il me semble normal de dire, mais je n’ai pas d’assistance qui m’écoute. J’écris donc au vent qui soulève la poussière. Ce faire est si peu mais il dérange les citoyens de l’enfer.
J’ai reçu le signal d’un danger qui rode, je prends au sérieux l’avertissement, je m’apprête donc, a l’imminence de la mise a l’épreuve de ma propre liberté et trépas si je faibli.

samedi 12 février 2011

N6


Chaque heure de chaque jour mon âme se réjouit de cette divine présence, qui ausculte les raisons de mon existence en panne. Je pense à autre fois, en visitant l’origine de mes réponses. Je lui pose la question.
- Pourquoi un peuple se veut-il plus petit qu’il n’est très grand ? Qu’est-ce 40 milles agents aux ordres d’un régime illégitime, qui matraque l’honneur et la dignité de presque 40 millions ?
- Si en inde, il y a de braves gens qui sacralisent, la vache, le singe ou les rats ; Pourquoi n’admettras tu pas qu’en Algérie, il y en a qui croient aux crapauds et aux cafards. cela peut il être une liberté inferieure ? me demande t elle !
- Si seulement, il s’agissait d’un choix, ils peuvent adorer le diable qui habite le despote le plus barbare. Lui dis-je.
- Les trouillards aux ventres pleins ne sortent pas défier la peur pour sourire à la révolution. Ils définissent la paix et le courage, en disant amène au langage du bâton. Ils ignorent sans doute que la force de la vérité et de la dignité humaine, est souvent du côté de la minorité, dans son légitime combat de la liberté. Et si ces algériens qui ont préférés se terrer chez eux, croient vivre le bonheur dans les prairies verdoyantes du gouvernement, ils ne tarderont pas à récolter les revers de la révolution déçue. Elle ne leur pardonnera jamais de trahir l’aspiration de toute une nation, qui attend d’eux d’accomplir la part de leur devoir à l’histoire commune. Ce qui est en marche, avance avec ou sans eux, mais ils ne seront pas de la fête au jour de la célébration. En plus, ils ne seront pas à l’ abri d’une autre division. Celle de la grande Kabylie qui gagnera son indépendance en se retirant de l’immonde humiliation.
- Comme je regrette cette désolation, tu m’as l’air déçu.
- Comment se réjouir de voir le courage déserter le domaine de la libération? Mais ma pensée rejoint les femmes et les hommes qui ont répondus présents. Ils m’inspirent plus de respect que j’en ai pitié des âmes sans valeur ni vertu. Aujourd’hui, je prie pour que s’abatte sur les dormeurs d’Algérie une honte sans précédant. Peut être reviendraient ils a la raison, avant que la révolution ne les maudisse en repliant ses promesses pour les offrir a un autre peuple digne d’un autre horizon.
- Tu me sembles sans complaisance avec un peuple que tu avais décrit bon et généreux.
- Justement, c’est parce qu’ils ont tout a portée de main et s’ils ne font rien pour s’en saisir, ils perdront aussi la valeur de ces prétentions.

vendredi 11 février 2011

N5


Ce qui importe a ma joie, plus que cette incontestable victoire en Egypte, c’est un triomphe grandiose qui sert la cause de l’humanité. Et tant qu’il reste un résidu d’injustice, il demeure un devoir à la liberté.
La liberté enfante le bien et atténue les tentions. Et la dictature et l’autoritarisme produisent les frustrations et donc les conflits. Plus besoin de compter sur des pouvoirs illégitimes pour dessiner la feuille de route pour la paix, car celle-ci, n’est pas ce qui ment ou qui simule. Elle est ou elle n’est pas. Ce sont les hommes libres qui en font le contrat et qui en respectent l’engagement.
C’est pourquoi Il convient de voir dans la marche de cette divine révolution ce qui rapproche l’humanité. C’est aussi pourquoi il faut se réjouir de voir les opprimés se battre contre leurs oppresseurs.
Le tour des algériens est-il arrivé ? C’est à eux de décider, prendre le train de la libération ou dormir a jamais.
J’ai traversé l’Algérie à pieds, lorsque j’étais dans la fleur de l’âge. J’y ai cueilli d’inoubliables souvenirs, je me rappelle encore de la gentillesse, de la générosité, de la bonté et de la sensibilité des gens. J’en témoigne de cette humanité élevée. Une seule fausse note s’était glissée dans la mémoire. Un jour, je m’étais arrêté dans une mosquée pour me laver et prier en voyageur. Il y avait un cercle de fidèles au tour d’un orateur de vieille école. Celui-ci tenait un discours sur la forme et l’apparence des choses et ne disait rien sur le fond des préoccupations essentielles. J’ai fais une intervention autorisée. J’avais évoqué les questions des libertés publiques en tant que fondation de l’islam. On m’avait écouté avec des yeux grands ouverts, comme si je descendais de mars. Mais, lorsque les gens se sont rangés pour la prière, un gueux m’avait bousculé avec son ignorance. Je m’étais dit qu’il y avait encore un long chemin. Ah ! J’ai aussi gardé en mémoire le rassemblement d’une foule impressionnante à Constantine. Une jeune fille s’était suicidée en se jetant dans l’abime depuis un pont suspendu.
A part le détail du gueux et la tragédie de la malheureuse, je n’avais pas rencontré de comportement indigne. Des chauffeurs m’avaient pris en auto stop, a chaque fois que j’avais fais un signal, d’autres m’avaient donné un peu d’argent, d’autres m’avaient nourri et hébergé la nuit. Vraiment, ce peuple m’avait marqué agréablement. Lorsque je suis arrivé à la frontière marocaine. Les choses avaient commencées autrement. La douane m’avait demandé de l’argent, du bakchich pour avoir rempli ma fiche d’entrée au territoire. J’avais répondu que je pouvais remplir les champs moi-même, et que je n’avais pas d’argent. Cela avait déplu à l’agent qui m’avait causé quelques soucis. Une fois rentré sur le territoire marocain, aucune voiture ne voulait s’arrêter pour me prendre, j’avais marché toute la journée sous un soleil ardent. Ce n’est qu’au coucher du soleil que quelqu’un s’est arrêté pour me transporter quelques km. Il m’avait même mis en garde, en me disant : « fais attention a toi fils, c’est risquer de marcher seul… » Il m’avait donné de quoi payer une chambre d’hôtel bon marché. Mais en allant prier a la mosquée, j’avais rencontré deux étudiants qui m’avaient invité chez les parents. Je me souviens de ce vieux couple tout doux, tout tendre et du bon repas qu’ils m’avaient offert. J’ai rencontré leur autre fils qui ne s’entendait pas du tout avec son frère religieux. Ce dernier était communiste révolutionnaire et cultivé. J’ai eu une longue discussion avec lui et cela étonnait les parents de nous voir échanger dans une certaine concordance. Ils semblaient très soucieux des rapports conflictuels entre leurs enfants. Et m’avaient demandé de prier pour que leurs enfants puissent s’entendre et se respecter. J’aimais bien ce jeune qui était plus âgé que moi. Le lendemain il m’avait payé un soda au café en me signalant la présence de la police secrète et/ou des balances, avant de me laisser à mon destin. Un français résidant au Maroc et professeur de mathématique m’avait pris en stop pour une heure de route. Apres lui, plus personne n’était disposé à me rendre ce service. Même qu’un chauffeur de camion m’avait demandé de l’argent pour le transport, et quand je lui ai dit que si j’avais de l’argent j’aurais pris le transport en commun au lieu de bruler au soleil pendant les heures de ma longue marche. Et non, il m’avait demandé de descendre de son camion et parti sans moi. Ce jour là, j’ai du marcher jusqu'à minuit, lorsque j’ai vu une lueur de lumière non loin du cote droit de la route. La lumière de la ville que j’apercevais de loin, semblait reculer à chacun de mes pas fatigués. Je m’étais résolu à me diriger vers cette lueur, environs 2 ou 3 km. J’y avais trouvés des nomades bergers qui m’avaient offert galette et the, c’était si bon. J’aimerai dire que j’ai dormis cette nuit là, mais au parterre infestés de puces entourés de chèvres et de moutons, ou je ne sais quoi, j’en étais malade pour la semaine qui a suivi, j’avais des boutons, des démangeaisons jusqu'à la fièvre. Je raconte ceci pour dire tout le contraste observé en mon aventure de voyage à pieds vers la France. Je ne raconte pas tous les épisodes de mon périple et les mauvais souvenirs ne m’avaient pas empêché de m’émouvoir dans un constat d’impuissance, lorsque sur le bateau vers l’Espagne j’avais vu un douanier espagnol donner une grosse tarte à un pauvre marocain candidat à l’immigration. J’en garde l’image gravée a jamais sur l’absence de considération et de respect au genre humain lorsque celui-ci n’est pas libre et lorsque sa nation n’est pas indépendante pour défendre sa dignité.
C’est ce genre de spectacle navrant que je ne souhaite plus jamais revoir, ni celui de la police qui humilie des hommes par abus de pouvoir, pour un oui, pour un non.
Je souhaite aux algériens d’être a la hauteur de leur courage et de leur dignité pour qu’ils se disent qu’a partir d’aujourd’hui, hier c’est fini avec tout le sale agenda de l’oppression. Et qu’il en soit pareil pour les marocains, si ceux-ci s’estiment digne de liberté comme leurs cousins. Pour les musulmans, il n’y a de roi que le Roi de l’univers. Comme il n’y a de président pour des gens normaux que celui qu’ils désignent librement au suffrage universel.
Les algériens n’ont pas besoin d’attendre l’autorisation venant de l’institution militaire pour manifester. La rue est a eux et le pays leur appartient. Ils n’ont qu’a l’investir et ils se trouveront propulsés au nombre du monde libre plus vite qu’ils ne l’imaginent. Ils ne sont ni moins forts, ni moins courageux, ni moins dignes que leurs voisins. Ils sont désormais sous l’objectif de la révolution.
Mais encore une fois, la liberté ne se donne pas, elle est une rupture, un choix, une décision et un combat. J’espère que les jeunes saisissent l’exceptionnelle opportunité qui ne se présente pas deux fois en un siècle. Il ne faudra pas se plaindre après si l’on rate cette occasion en or.
De tout cœur je suis avec vous, tous les hommes libres vous soutiendront.
Allez l’Algérie réveille toi…

N4

Elle est si heureuse, si rayonnante, j’ai l’impression de voir ma joie perdue chanter et danser sur la dépouille d’un long chagrin. Il y a de l’enfance qui rie de mes cheveux blancs. Je soupire et je garde une pensée pour le reste de l’humanité qui espère de pareil émerveillement.
Ma pensée se dirige vers les algériens à la veille de leur marche incertaine. Le pouvoir du crapaud et des generaux des poules, vient de commettre un affront impardonnable en interdisant au peuple de manifester sa joie pour cette importante victoire de sa nation arabe. Comme c’est grossier de lancer sa police pour empêcher même l’expression d’une joie par procuration. Décidément, ils ne comprennent rien de rien ces rebus de l’humanité. Le peuple algérien est un peuple de guerriers, il ne va pas se laisser faire. J’ose seulement espérer ne pas avoir à entendre de menace dirigée contre la France comme l’a fait le religieux tendu. Nous ne sommes plus aux temps de l’ancien colonial et si règlement de compte a lieu, il devra traduire les traitres de l’intérieur devant le tribunal du peuple. La France est un partenaire de raison et de culture pour l’ère qui s’annonce. L’élite algérienne qui a en charge de conduire la révolution, ne devra pas commettre les mêmes erreurs d’arrogance. Elle est digne de confiance pour ne pas se confondre dans l’ordre des priorités. Elle doit converger toute son intelligence pour canaliser la colère qui bouillonne dans l’esprit de sa jeunesse. Le peuple français est un peuple ami et fit des gouvernements puisqu’aucun d’entre eux n’est eternel. La révolution en Algérie, est une affaire de peuple qui a le devoir d’arracher de sa peau l’époque de la misère et de la corruption qui le gratte. J’insiste sur le fait de laisser à l’histoire de juger de ses épisodes en son temps, tourner la page et s’inscrire dans le pardon. Une seule préoccupation doit rester présente a l’esprit, la véritable indépendance, en chassant du pouvoir le colonial issu de sa propre ethnie. Extirper de votre société ceux qui ont spolié vos ressources, votre dignité et votre espérance. Entre vous et la liberté, il y a la marche de la révolution. Et demain est si proche pour celui qui l’attend. S’ils vous agressent, qu’un sang impur abreuve vos sillons. Et s’ils ont un minimum de religion, ils ne s’opposeront pas à votre légitime détermination. Alors qu’elle soit pacifique cette révolution qui déploie ses ailes sur votre nation.

N3

Elle rode autour de moi, se demandant comment apaiser mon âme inconsolable. Elle ne comprend pas du tout, comment peut on accuser de sang froid, un peuple digne, d’être l’instrument d’une conspiration internationale. Venant de la part du valet du complot le plus vicieux, c’est une insulte à l’intelligence. Murmure t elle l’amertume du constat.
J’ai l’impression d’être en présence d’une femme qui n’aime plus son mari et qui procède de la force et du chantage pour la prendre. C’est un viol qui ajoute à son dégout la résolution d’un divorce pour faute. Ajoute elle solidaire de mon émoi.
- Les cris désespérés des victimes se sont élevés à la porte du ciel, pour en appeler au secours suprême. Lui dis-je en tenant sa main.
- Ne dit on pas, aide toi le ciel t’aidera ? Le peuple s’est aidé lui-même et continue à le faire, pourquoi le ciel ne l’aidera pas ?
- A partir de ce jour, le monde ne peut plus ignorer que les égyptiens furent présidés par un narcissique schizophrène qui a désormais perdu toute légitimité. Le monde la vu et le témoignage fait pleurer les étoiles et même les comètes. Nul ne pourra dire maintenant qu’il ne savait rien de l’insoutenable outrage. La volonté du peuple n’est pas prise en compte, elle est même bafouée sans considération du Réel. Mais la Révolution ne plaisante pas ni ne ment comme le fait le pharaon et Hamon. Malheur a eux et a leur armée de criminels. S’ils savaient ce qui les attend. Ce vendredi du 11 février 2011 est un jour de jugement. Le réquisitoire est sans compromis et le mal de l’histoire est dans ses chaines.
- Dans l’équation de cet accouchement douloureux, la grande inconnue demeure l’armée. Attend elle sa mise a l’épreuve pour définir sa position ou attend elle que le peuple lui octroie la légitimité pour s’emparer du pouvoir ? ou pire de tout, elle participerait des basses manœuvres, pour mettre a sac le moral et la détermination populaire.
- Ce n’est guère exclu. En observant les chroniques de cette révolution difficile. On constate la présence d’une forme de technologie ayant l’objectif d’atteindre la volonte.
- Tu n’as pas tort, il se pourrait qu’il y ait un plan, ou l’on procéderait d’une technique pour démoraliser, diviser les rangs et démobiliser la foule.
- Ils lancent des rumeurs de démission de l’indésirable, voir de son destitution par l’armée. Les déclarations versent dans ce sens et laissent entendre une proche délivrance. Les gens attendent impatiemment le discours promis. On laisse croire que le moment est venu de l’entendre dire, je pars. Et puis, il laisse mariner avant d’arriver à l’antenne en retard pour bien alimenter des sentiments contradictoires. Puis il fait un discours fleuve de baratin pour finalement évoquer les services rendus a la nation et que jamais, il n’a couru derrière le pouvoir et patati, patata, mais il reste en confirmant que l’Egypte est la terre de sa naissance et de sa mort.
- Lui et l’alliance maline qui le coach ne doutent peut être pas que le fait de mettre en ligne de mire, l’émotivité des gens, pourrait se retourner contre eux.
- Il y en a même des analystes politiques qui préconisent de soumettre le tyran a un examen psychiatrique.
Elle éclate de rire et je participe de cette respiration jusqu’aux larmes sèches.
- Ce n’est finalement pas une mauvaise idée. L’armée pourrait le destituer pour cause de folie de grandeur. Il n’est tout de même pas Napoléon.
- Non, pas du tout, il ne lui arrive pas a la cheville. Napoléon était un conquérant et le tyran n’est rien de plus qu’une oie qui se gave elle-même.
- Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi, je n’ai aucune confiance en cette armée aux attitudes suspectes.
- Idem, je me méfie particulièrement de son état major, ils sont au cœur du pouvoir. Ils ne sont pas là pour protéger le peuple ni défendre ses revendications, mais pour l’encercler et tenter de maitriser l’élan de sa volonté.
- Oui, lorsque le peuple n’est pas souverain, son armée ne peut pas l’être non plus, ni sa justice ni aucun appareil de l’état d’ailleurs. A cette armée de leurre, est fixé un rôle humiliant, vexant et décevant pour le peuple. C’est tan mieux tout compte fait, si indépendance était, elle serait entière et complète sinon rien. De toute façon, je ne connais pas de révolution qui se satisfait de demi-mesures. Et le peuple sait qu’il a franchi le point de non retour. Lorsque la destination est déterminée et lorsque le chemin parcouru est plus important que la distance restante pour atteindre l’objectif fixé, il devient absolument inconcevable de faire demi-tour. La peur populaire a change de camps, elle est désormais dans celui des dirigeants qui ont abusé l’histoire, les peuples et le temps. Et l’on ne peut répudier la liberté à l’aube de ses noces.
- Ouoooooooooooooooooooffff !!!! l’info est tombée. La gloire…le triomphe…la liberté…la justice…la fraternité…la solidarité…le pardon…l’humanité vient de franchir un pas de géant vers la paix universelle…
Le dictateur s’en est allé au royaume de ses regrets eternels, bon débarras, en attendant le départ du suivant sur la liste de la caravane de la révolution, l’humanité respire la promesse de la délivrance. Mais il reste au peuple de nettoyer en profondeur, les ordures politiques de la dictature qui l’a accablé.
La difficulté de sa destitution c’était comme arracher un gros clou rouillé d’un vieux chêne. Il reste au peuple d’amputer son bras armé et tout ce qui renvoie à sa défunte autorité. A savoir, la police de l’ombre, la milice présidentielle sans omettre un assainissement de fond en comble de la police des supplices.
humanite ou que tu sois, sois heureuse de voir des jours nouveaux...

mercredi 9 février 2011

echange N2

Mon hôte m’a fait l’honneur de lire mes écrits, pendant des heures. Lorsqu’elle m’interrogeait, c’était pour redresser mes torts.
- Tu es animé par des sentiments très forts et tu dois apprendre à les exprimer, de manière plus accessible. Me dit-elle !
- J’aimerais être plus explicite si la réalité n’était pas faite d’enfer. Lui dis-je du haut de mon inconséquence.
- L’Egypte rêve d’indépendance et sa place dans l’histoire est très ancienne. Penses tu que les puissances coloniales laisseront échoir leurs réserves d’indigènes ? tu continue a soutenir que la volonté de puissance des nations occidentales ne justifie plus le fait de cautionner des régimes barbares, disqualifiés, rejeté et maudits par leurs peuples. Quand comprendra tu que la réalité est un cauchemar pour la vérité et que c’est ainsi depuis toujours et a jamais ? Ajouta t elle !
- Lui dis-je, ce qui a été ne le sera plus. Les régimes d’ici qui soutiennent les régimes de là-bas, finiront par ne plus berner les leurs, parce que les amis sont pareils et ce qui tombe là-bas tombera ici.
- Cela est probable mais n’arrange en rien les affaires des tiens pour autant. Dit-elle.
- Lorsque les peuples se soulèvent, la chute de leurs tyrans n’est pas loin. Et lorsque l’imposture se découvre quelque part, cela crée un précédent qui accélère le mouvement de l’histoire. Lui dis-je en pensant subvenir à la réponse cruelle. Et puisque le monde change nous devrions tous êtres attentifs pour dénoncer les auteurs d’obstacles qui tentent de ralentir le bon changement. Les peuples d’occident n’on rien à perdre parce que les autres regagnent leur dignité. Et ils n’ont rien à gagner si les tyrans maintiennent les peuples sous le joug. L’oracle biblique n’a-t-il pas avertit que les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Si telle est la volonté du destin universel, qui pourra l’empêcher ?
Elle m’écouta sans se laisser convaincre, tout en adhérant à ma sincérité. Elle s’est mise à disserter sur mon incapacité à me tenir aux stricts faits. Dit-elle, avec un réalisme navrant.
- La nature humaine o mon prince sans royaume est une chose bien curieuse. Elle prétend être supérieure mais elle est animale. Sauf que la bête n’organise pas la guerre pour l’appropriation de ce qui n’est pas nécessaire a sa survie. Les occidentaux sont d’une nature belliqueuse et n’ont que la domination pour finalité, alors que les tiens ont une culture de soumission et de fatalité. Comment envisage tu de tout résoudre alors que tu es seul, sans personne, sans ami, ce cérébral d’un monde inconnu, un électron libre d’une réalité incompatible, sans abris ni demeure durable ?
- J’épilogue avec les fantômes d’une gloire ancestrale, lui dis-je avec un air moqueur.
Elle sourit et cela me ravis et suffit a ma peine d’être incompris par moi-même.
- En Egypte, le peuple a dit son mot devant le concert des nations, mais le tyran et tous ses acolytes disent non à sa libération. J’ai conscience comme il doit savoir qu’il ne peut compter que sur lui-même. Personne de sensé n’attend des gouvernants impérialistes de devenir humains soudain devant les esclaves qui brisent leurs chaines. Mais lorsque les peuples libres continuent leur chemin sans se soucier de la tragédie des autres, ils récolteront l’indifférence de la compassion, lorsqu’ils se trouveront seuls face au jugement.
- Tu t’entends tout de même. Tu aimerais avertir les décideurs qui ne te prêtent aucune oreille, que s’ils cherchent la guerre, ils l’auront avec Dieu. Parce que toi et les tiens, vous n’êtes pas les acteurs sur la scène de vous même, incapables de vous affirmer en payant le prix de la paix.

J’ai eu envie de l’embrasser pour sucrer les mots qui caressent ses lèvres. Mais ce n’était qu’une envie sauvage exprimant l’impuissance de mes verbes. Cela faisait longtemps que je n’ai eu à débattre avec un esprit de talon. Et l’homme croit pouvoir posséder la femme en s’imaginant un meilleur étalon. Il faut toute fois admettre qu’elle mérite l’excès de mon art et toute la douceur de ma verve. Mais jusque là, le discours n’avait pas plaisir à rompre avec lui-même pour céder à l’émulation du pauvre.
- Il y a une crise profonde dans le temps. Et celui-ci n’appartient à personne pour y fixer l’heure du changement qui nous arrange. Il y a un conflit entre le passé et l’avenir, c’est évident. Néanmoins, personne n’a le pouvoir suffisant pour empêcher l’histoire de voir son enfantement. C’est même contre nature qu’une mère enceinte condamne son nourrisson à la prison de ses entrailles. Tel est l’avènement de l’indépendance des opprimés. L’injustice en a assez avec elle-même et les peuples ne supportent plus l’humiliation. Ce qui serait une preuve de haute civilisation, c’est que la rue du monde dit libre se remplisse de la liberté des gens qui diront d’une voix unanime, assez aux supplices de l’humanité, en Egypte, en Algérie et partout au tiers monde. Qu’ils disent à leurs gouvernants de cesser leurs ingérences dans les affaires des autres. Ou bien mieux encore, s’ils disent, nous sommes tous égyptiens et nous avons assez de répression. Quelle ne sera grande la reconnaissance du peuple libéré ! Il ne faut pas sous estimer la gratitude de celui qu’on aide à sortir des tourments. C’est plus impressionnant que les avantages en nature pour quelques ministres insouciants qui profitent de la misère criminelle.
- Et bien et bien, tu te défoules, mais est ce raisonnable de miser sur le soutient de ceux qui sont noyés dans leurs quotidiens coupables ?
- Tu as sans doute raison, mais quoi faire ?
- Vous autres, vous avez un complexe de culpabilité. Vos problèmes ont une origine de premier abord psychologique. Vous avez certainement une complication inhérente à votre histoire. Vos doutes et vos incertitudes tiennent d’une inéquation avec vos croyances ou une inadaptation avec celles-ci. Va savoir. Vous croyez sans croire en vous-mêmes. Cherchez en vous la raison qui vous pousse à justifier votre combat. Vous paraissez vouloir vous faire accepter par ceux qui vous réfutent sans pouvoir autre que celui que vous leur octroyez sur vous-mêmes. Tiens pour exemple, ne vois tu pas que les gens d’Egypte demandent la protection de l’armée alors que c’est elle la garante du régime qui les opprime. N’es tu pas d’accord ?
- Tu es bien assez redoutable pour ne pas se jeter dans tes bras.
S’ensuit un rire commun qui s’est propagé au reste de sa famille. Elle me donna un petit coup de point sur la poitrine qui me sembla une douceur mille fois plus vraie que tous les anciens mensonges.
- Les pions du système mafieux menacent le peuple de sa propre armée. S’ils pouvaient exterminer 80 millions pour la sauvegarde d’un clan de cerfs, ils le feraient, sans scrupules, parce qu’ils sont dépourvus de morale et sans honneur aucun. Le spectacle du génocide qu’ils préconisent à notre monde est une terrible malédiction. Elle s’abattrait sur l’infâme injustice, s’il venait à mettre à exécution le plan obscur de cette abomination. Et l’injustice est partout. Et le monde est tout petit. Nous aurions tous tort de croire que nous n’avons pas de devoir d’assistance à l’humanité en danger.
- Sur ce point je ne saurais te contredire. Mais tu me sembles attendre le miracle d’une aide céleste et tu ne suggères rien de pratique pour remplir vos propres devoirs d’hommes. Tout ton discours repose sur cette foi de l’avènement d’un secours divin. Dans ce constat d’impuissance, pourquoi ne faites vous pas comme les allemands voir les japonais ? Vous reconnaissez votre défaite et vous collaborer avec les maitres vainqueurs. Ainsi vous accepterez la réalité telle quelle est, non tel que vous aimeriez qu’elle soit, a votre gout, car il n’y en a pas d’autres. puis vous vous remettez à construire un avenir sans vos anciens obstacles. Il faut savoir se détacher de ses émotions et laisser les sentiments au lit quand il s’agit d’affaires du monde. Tu n’imagines pas que ceux qui possèdent le monde vont vous le céder sans présenter l’ardoise ?
- Ce n’est pas aussi simple que cela te parait.
- Explique moi, ou est ce le grain de poussière ?
- Le centre d’intérêt du monde semble Israël. Et l’islam n’est pas la tasse de the des puissants.
- C’est un fait.
- la nature de notre nation est fière.
- Ce n’est pas un tort, mais il faut avoir les moyens de son orgueil. N’est tu pas d’accord ?
- Tout a fait, mais il n’est pas donné de renoncer a la liberté quand on a été privé toute une vie, pour en contre partie, juste accroitre sa souscription a la discipline du travail sous la direction des mauvais contremaitres.
- Tu sais ! les israéliens ne vous aiment pas, c’est un fait. Vous ne les aimez pas non plus, c’est un fait. Ceci n’est pas le pire.
- Lequel ?
- Le pire c’est votre ennemi principal, le roi saoudien. Il conspire, il complote pour que jamais la révolution ne voie le jour chez lui. Il n’a que faire de liberté et dérisoires. Ce qui compte pour lui, c’est sa luxure et ses pouvoirs, surtout qu’il se présente comme le défenseur de votre religion. Moi, je ne serais jamais musulmane pour avoir ce monstre comme gourou.
- Il n’est pas eternel.
- Certainement pas, mais pour le moment, c’est lui qui télécommande. Il donnera la moitie de son pétrole pour raser l’Iran, sa bête noire, pour que l’Egypte reste a sa botte. Pour que Jérusalem ne soit jamais à vous. Cela le priverais de pèlerins et donc de dollar…
- Il n’est pas le seul.
- Les autres ont des préoccupations plus rationnelles.
- Que suggères-tu ? s’allier avec le diable pour le déloger ?
- Pas forcement, tous les deux jouent dans le même camp, il suffira d’accroitre votre foi en Dieu, ou Allah comme vous l’appelez. Mais il faut faire ce que vous devez, affirmer votre liberté quoi qu’il vous coute. Vous verrez qu’une foi debout face au défis, l’existence vous sourira, comme elle a souri aux autres avant vous.
- Je suis, on ne peu plus d’accord avec toi, on se marie maintenant ?
- Idiot !...rire…

mardi 8 février 2011

Histoire d’une belle rencontre, épisode n1





Le manteau de la peur qui nous accablait est levé, il ira désormais assombrir d’autres cieux. Le calvaire revient aux siens et a nous la liberté.
J’ai à vous dire que sur ma route, j’ai fait une belle rencontre. Elle m’a d’abord mis en demeure de réviser mon approche esthétique du monde. Cette troublante beauté a la conscience supérieure, a signalé la présence de poussière dans les yeux de mon expérience. Elle a fixé le soupir de ma douleur en exprimant un sourire qui ne plaisante pas. Réveille-toi de cette perfide nonchalance et défend-toi de ces souvenirs qui déchantent. Ajouta-elle ! Je vois un homme avec un tel besoin d’amour qui cherche à combler le manque de cet abime, avec des sentiments indignes de lui. Qu’a-t-elle fait pour toi celle que tu as érigée au-dessus de ton salut ? Elle t’a laissé échoir dans le silence, sachant mieux que toi que l’argent est la porte de tes réponses. Mais elle te laisse errer sans feuille de route, ni t’ouvrir ses bras pour destination. Qu’attends-tu pour comprendre cette simplicité, toi qui reproche aux autres de ne pas saisir de bien plus complexe ? Mes paroles se sont transformées en bloc de glace, je me regarde dans l’état de mon vélo et la déchirure de nos chaussures me trouve perplexe. Ensuite, elle s’est mise à corriger ma pensée. Ceux pour qui tu écris, ne lisent pas plus que tu t’enlise dans les dommages collatéraux de la révolution. Explique-moi comment lui demandais-je avec attention. Non ! Je ne te l’explique pas, je vais t’aiguiser avec le tranchant de tes propres mots, me dit-elle en riant, de mon sérieux soudain! Tu t’attaques aux requins sans savoir nager profond et tu n’as même pas une planche de sauvetage ni un port de repli. Ne crains tu pas qu’un émissaire de l’ombre t’attendrait au tournant ? J’ose croire que tu te sentes de taille pour te défendre et je suppose que tu regardes derrière toi. Ajouta t elle !
Je n’ai que mon inconscience à opposer au défit lui dis-je ! Certes, je comprends et je compatis, sans cela, il n’y aura pas de révolution me dit elle. J’ai la foi, lui dis-je ! Fort heureusement pour toi, sinon je ne m’expliquerai pas toute cette confiance que tu as en ton destin. Si l’on porte atteinte à cette faculté de liberté d’écrire, que j’ose et m’autorise, où va le monde ? Lui dis-je, je ne suis pas sans imaginer le pire et il n’y a pas pire que de redouter une menace fantôme. J’ai conscience que chaque jour peut être le dernier de mon aventure et je n’ai que cette littérature pour garder le contact avec le réel. Je ne refuserai donc pas le combat qu’on m’imposerait même si les armes étaient inégales.
Soit, tu as besoin de prendre des forces et d’être constamment en alerte, tu sembles sur tes gardes, c’est très bien. Cela étant, je ressens que ta foi est une solide forteresse et ton seigneur veille bien sur toi. Permets-moi donc de lui rendre grâce, en servant l’un des siens.
Tu me sembles pale, as-tu mangé ? Me demanda t elle ! Sans que je n’aie eu à lui répondre, elle m’invita à me restaurer et à me reposer un peu de mes rêves. Nous eûmes des échanges fructueux dans sa somptueuse demeure. Pourquoi sembles tu associer ton salut au triomphe de la révolution ? m’interrogea t elle du haut de son intelligence. L’islam est ta religion, c’est respectable mais gardes toi de défendre ces frères musulmans, c’est une force réactionnaire et contraire a l’élan de tes croyances. Ils sont les plus a craindre pour avorter la révolution que tu défends du mieux que tu peux. Un long soupir déchire mon silence en regardant la clarté du par terre qui reflète mon ombre. T’ai-je offensé me demanda t elle avec une voix qui inspire le pardon. Non ! Non pas du tout répliquais-je, beaucoup de ceux qui parlent en son nom, pensent et agissent en contre sens. Le message de l’islam est d’abord l’émancipation des âmes par la liberté de la conscience. Nulle contrainte en la religion, celui qui se défend de tout pouvoir de servitude et d’aliénation et qui ensuite croit en Dieu, est celui qui se saisit de la corde céleste, celle-ci est incassable et Dieu est toute ouï dans sa prescience. Voila le message conducteur de la liberté qui m’habite. Il est sous entendu que pour compter au nombre des croyants, il faut d’abord renoncer à suivre la voie de l’injustice, ne pas se ranger du cote de l’oppresseur, ni soutenir l’injuste. Cela inclus le fait de combattre ce mal qui s’empare de nous pour nous asservir. Il y a un terme arabe qui definit la somme de ce mal, c’est « attaghout » il englobe tout ce qui tente de réduire le potentiel de l’être humain pour dresser une frontière entre lui et son créateur. Ce qui le symbolise ou qui l’incarne de manière irréfutable, c’est le pouvoir de suprématie d’un homme qui s’érige au dessus de la loi. Que se soit la loi des hommes ou celles de Dieu en tant que source de législation. Ce que je retiens de ma lecture de l’islam, c’est que l’homme en tant qu’individu et noyau de sa société doit être dégagé de toute influence pour pouvoir choisir en toute liberté et engager sa responsabilité devant l’eternel, par voie de conséquence. Pour revenir aux mouvements islamiques, tel que les frères musulmans, ils ne sont ni tout a fait noir ni tout a fait blanc, tout comme le reste du monde. Néanmoins, ils représentent une école de morale, parfois favorable à l’élévation et d’autres fois rigides quant a la méthode d’y parvenir. Je ne partage pas avec eux nécessairement la même lecture de notre histoire commune, ni la vision de l’avenir dans ses détails. Toute fois, je défends leur droit a la liberté d’expression mais, je ne les vois pas diriger une nation moderne avide de liberté.

Cependant, cela me déçoit profondément de les voir discuter avec leur bourreau dans un élan de générosité mal placée et contraire a la colère publique. Le fait de jouer sur les deux tableaux est comme courir deux lapins a la fois. Ils risquent de perdre le crédit populaire tout en risquant d’aller au devant du péril. Car si le régime du tyran reprend le contrôle de la situation, dans ce cas, ils seraient les premières victimes d’une répression sans retenues. Je ne les comprends pas du tout, surtout que le sultan d’Egypte les présente au monde comme la menace à éradiquer. Et de souffrances causées par lui, ils ont un archive colossale. C’est peut être l’effet d’un syndrome de la victime qui accoure se refugier dans les bras de celui qui tient le fouet. Voila ce que j’ai eu à lui répondre a ce sujet sans trop rentrer dans le détail, mais elle semble avisée des choses de notre monde.

lundi 7 février 2011

A bas le sourd

Un nouveau pouvoir n’aura lieu que si l’ancien régime dégage définitivement du paysage public. J’entends le parti unique et la pseudo opposition qui gravite au tour de sa sphère. Cela se traduit concrètement par la prise du pouvoir de la jeunesse et celle-ci n’est pas restreinte à une limite d’âge. La jeunesse est d’abord un état d’esprit qui incarne la pureté d’intention, la volonté de servir l’intérêt général et l’ouverture sur les préoccupations de l’individu. La jeunesse est cette composante de la société, aux mains blanches, qui ne participe d’aucune corruption. Elle est porteuse d’un rêve et d’un idéal, que seule la vieillesse des anciens flétrit et altère. Cette vieillesse qui est prompte au compromis, occulte l’enthousiasme qui veut en découdre avec la tyrannie. La soit disant tolérance qu’elle oppose a la détermination de la jeunesse, prétexte que l’ordre est une garantie d’harmonie, de paix civile et de progrès. Qu’est ce que l’ordre dans le désordre ? Et qu’est ce le désordre dans l’ordre ? Le domaine de la libération a vu le musulman et le chrétien parler d’une seule voix. Il a admis le croissant et la croix au même endroit sans heurt. Ce qui laisse entendre que les événements honteux des violences perpétrées contre les chrétiens ces derniers temps, est une fabrication gouvernementale et non du fait d’une déchirure sociale ou d’une rupture entre civilisations et leurs cultures réciproques. Un jour prochain, tout le monde saura qui produit le terrorisme mondial et qui est derrière les crimes contre l’humanité. C’est tout de même étrange de voir le malin accuser la conscience de tenir un discours discordant et que l’union des peuples est une cause de violence.
Et puis, quelle harmonie serait-se la simulation, dans le cadre d’une liberté partielle et provisoire ! Ah ! Ces gens du passé ne lâchent pas prise a la vue d’un siège. Ils semblent plutôt enchainés a la nostalgie d’un vécu manqué, que disposés a l’espérance d’un renouveau universel. Le changement ne fait peur qu’a celui qui a quelque chose à perdre. La jeunesse n’en a pas. Elle est la plus a même de garder intactes les aspirations les plus légitimes du peuple. Les autres, quelques soit leurs âges, qui ont des choses à se reprocher, sont les véritables obstacles au progrès. Et s’ils semblent plus tolérants c’est parce qu’ils ont beaucoup à tolérer en eux-mêmes, finalement.
Le vieillard aigri, ce recteur du pire, l’a ouvert au lieu de la boucler pour ne pas répandre un décret nauséabond. Il allègue au nom de la religion que la révolution est une discorde. Malédiction sur sa race, il nous rappelle le pharaon qui avait dit a son peuple, avant lui, laissez moi tuer Moise, car je crains qu’il ne sème la discorde et ne répande le désordre parmi vous. L’islam comme Moise ne peut être plus étranger que chez cet imposteur et chez ses seigneurs ivres de notre pétrole et gras pour avoir spolié nos ressources universelles. Lui et le royaume de l’Injustice qu’il défend ne perdent rien pour attendre le châtiment divin. L’humanité ne sera elle-même que lorsqu’on se débarrassera tous ensemble, de ces racailles ignobles. Cela viendra, aussi vrai que le soleil se lèvera demain. Et demain n’est pas loin pour celui qui l’attend.
Ces dernières heures, L’opposition politique avec ses frères musulmans, se sont salit la main en la serrant a celle qu’il fallait amputer par un coup de sabre radical. En servant un peu de légitimité au colonial de l’intérieur, par d’inutiles concertations, ils servent la raison impie d’un monde vieillit alors que la jeunesse veut en finir avec lui, pour de bon, partout ou respirent des esprits libres.
Ce sont les jeunes qui feront la paix et non les vieux. Ce sont les jeunes qui redonnent l’espérance aux opprimés partout de par le monde.
Ces conspirateurs qui misent sur le dilatoire, ne semblent pas s’apercevoir que la révolution s’étend pour casser les frontières. Chaque jour que je survis digne est une victoire contre l’injustice, avais je écris il y a longtemps. Il y va de même, pour le rassemblement révolutionnaire des opprimés. Chaque jour qui passe, la dictature, là où, elle se situe, perd de son envergure. La colère se propage, la détermination se renforce et le mépris de l’injustice et de ses acteurs remonte à la surface.
L’occident réussit par sa culture de la liberté, là où ses gouvernants et ses hommes d’affaires cultivaient la défaite et échoue là, où ils envisageaient la victoire de leurs stratégies.
Le monde derrière le monde qu’on appelait arabe renoue avec la mémoire de son courage et sa bravoure. Il tient absolument à se débarrasser de ses crabes et ses misères. Il pourra surprendre par une compétition de, héros volontaires pour soulever le fardeau.
Franchement, lorsque vous regardez le sultan d’Algérie, celui de la Lybie ou l’autre qui se prend pour le roi des rois, qui commande a l’Arabie, qu’est ce qui vous inspire de si glorieux ? Berque !... Pensez vous que les arabes sont si mauvais, si maudits, pour mériter ces nains ? Je n’oublie ni le Maroc ni le soudan ni les autres territoires qui gisent a l’ombre du despotisme. Ne sommes nous pas des êtres humains qui méritent la même liberté que le reste du monde ? Je n’exclu pas l’Afrique et les autres pays musulmans. Leur tour de révolte viendra.
Nous sommes au carrefour des destinées et la caravane du salut n’exclut personne qui croit en une humanité solidaire. A l’opposé, l’enfer qui souffle sa terreur demande davantage d’esclaves pour nourrir son feu.
Il ne servira pas ses citoyens de gagner du temps parce qu’il n’en reste que les heures du règlement de compte et nulle échappatoire. Plus ses criminels s’agrippent à leur pouvoir caduc, plus les rangs des insurgés grossissent, plus la révolte déborde les frontières…

samedi 5 février 2011

lettre a ma famille, a la memoire de ma mere.

L’histoire se dresse en tribunal populaire pour convoquer les sultans du moyen orient. Nous allons les confier à son jugement le plus sévère, au plus bas étage de l’enfer disent ses féroces agents.

A ma famille en Tunisie, que je n’ai pas revue depuis trois décennies, je vous écris après la prière et le salut. Je ne sais pas, si je vous revois, dans ce bas monde qui nous a séparés. Mais j’ai l’assurance que nous nous retrouverons, tôt ou tard, dans cette vie ou dans l’autre. Mes frères et sœurs ont vieillis mais la famille a grandit depuis. Je ne connais donc pas tous ses membres. 30 ans d’exil a vu naitre et grandir une nouvelle génération qui ne me connait pas, non plus. Je serais pour eux cet oncle de France.
Ais-je eu vraiment le choix de ne pas revenir a temps, pour tenir compagnie a ma mère, au moins pendant ses dernières heures ? Non pas vraiment, sinon, je serais le fils indigne, autant que l’a été la réalité des tourments. Si j’étais rentrée, on ne m’aurait pas laisse le temps de revoir ma mère avant de procéder aux interrogatoires des supplices. De l’aéroport au ministère de la terreur, c’était la tradition des agents du despote. Cela n’est pas le fruit de mon imaginaire et quand tu n’as rien à avouer tu sembles plus suspect qu’un criminel de droit commun. Les petits qui auraient osé me brutaliser, se seraient confrontés à la puissance de mon art. Résultat, on m’aurait tué en perdant au moins l’un des leurs. J’en avais pleinement conscience. Ai-je eu raison ou tort de laisser faire ? En tout cas, mère m’avait dit avant son départ qu’elle n’avait rien à me pardonner. La question est, me le pardonnerais-je jamais. Peut être, si je parvenais a faire une belle œuvre de bien.
Vous vous souvenez sans doute de ce qui est arrivé à mon neveu, moi je n’oublierai jamais la tragédie du fils de mon frère. S’il m’est donnée de rentrer se serait pour faire payer aux criminels responsables de sa disparition. Justice sera faite de manière légale ou selon l’ancien code des guerriers. Assurément, vous verrez toutes les réponses lorsque les dossiers de l’état mécréant seront ouverts et ils le seront.
Lorsque le courage était officiellement interdit, fallait il se montrer téméraire ? Mon neveu lui, l’avait cru, moi je rêvais encore a la révolution. Cela étant, j’ai survécu, mais ce n’est pas le plus important. Ce qui l’est, c’est la conservation d’une conscience intacte, tout en buvant à la source d’autres cultures. A ce propos, je ne suis pas à plaindre, ni a plaindre tout court d’ailleurs, puisque mon expérience existentielle est riche de mille souvenirs et de tant de témoignages pour la postérité.
Ces 3 dernières décennies, je n’ai pas connu une vie de château, certes, mais je poursuivais dignement ma recherche de la vérité, pendant que l’exil se faisait sans joie, mon étrangeté faisait de moi un grand solitaire. Et la raison de mon silence vous a au moins épargné de connaitre bien des revers.
Maintenant que la providence a tendu la main à la Tunisie, le changement qui est en marche ouvre à la possibilité du retour. Mais pas encore, pas avant la construction d’un état de droit qui veillerait au respect de la dignité humaine. Pas avant que l’on ne se défait de la mentalité barbare, qui est héritée par la monarchie de la violence et de la peur. Ma nature ne supporte le désordre que lorsque je le combat et il m’est tard pour prendre le train de votre révolution. Je sais qu’il reste l’essentiel à faire, avant que votre indépendance ne soit un rêve bien réel. Je vous écrirai à propos, en invoquant la maturité du discours.
Actuellement, je suis de l’autre coté du monde, j’explore ces contrées du soleil levant, poursuivant mon aventure de tour du monde à vélo. Mon père, n’avait il pas marché un an, pour accomplir son pèlerinage ? Tel père, tel fils, dit on ! Dans mon cas, c’est on ne peut plus vrai.
La vitesse et la lenteur de mon avancée, sont fixées par les circonstances objectives plus que de ma propre volonté. J’avance donc au gré du destin que j’apprends à concevoir.
Je vous adresse les vœux et les prières du voyageur. Et je vous dis a quand Dieu le voudra.

vendredi 4 février 2011

il est temps!...

“Le peuple veut faire tomber le régime” “Le peuple veut faire tomber le président” sont-se les slogans voir l’intitulé de la révolte des gens d’Egypte. En réponse, au sommet de la pyramide du crime, le tyran désigne un vice président, en somme le chef des renseignements de son appareil répressif. Il faut avoir un imaginaire en panne pour ne pas déduire les conclusions du mordu. En sus de quelques changements de décor politique, le sultan-pharaon et dictateur à vie dit explicitement, je suis la loi et l’ordre, sans moi c’est le chao et l’instabilité. Au même temps, la machine fantôme, du régime mourant, organise dans ses derniers sursauts, le désordre et la violence d’état, amplifie la désinformation en muselant la presse, procède a des arrestations et fait savoir que le dialogue est en cours. Le peuple résiste du mieux qu’il peut et manifeste une certaine disposition pacifique, à l’endurance pour atteindre ses objectifs. De l’autre bord, le facteur temps est une carte essentielle. On mise sur le découragement, la lassitude, la division, les créances de la vie. De surcroit, les régimes despotiques des territoires des alentours tiennent becs et ongles, au maintien du leur, comme un rempart psychologique a la perspective de contagion chez eux. Il faut reconnaitre que la tension expire derrière les portes closes de leurs palais maudits.
L’occident semble plus souple eu égard a la dialectique du défis auquel il fait face. Les responsables de la diplomatie doivent connaitre les nuits les plus blanches, contrairement aux despotes qui doivent se souler au vin du sang, pour pouvoir dormir, en faisant vomir leurs sujets.
En ce qui concerne le peuple qui s’émeut sans berger digne de sa douleur, il est au cœur de la tempête et doit se battre sur tous les fronts. Il hurle dans le désert sans qu’on l’entende comme la victime qui ne sait comment se soustraire du poids de son violeur.
On le soumet a l’impossibilité de la raison, puisqu’on lui préconise de discuter avec son bourreau, sous la table de l’inaccessible pardon. Le véhicule diplomatique écrase ses enfants, la police ne se gène guère d’aggraver ses traditions et le tyran fait la sourde oreille.
Malgré tout ce que ce bon peuple avait enduré, il n’est pas allé à la révolution, c’est elle qui est venue à lui dans un élan de miséricorde divine. Il l’embrasse, certes mais, il la veut une noce paisible et sans dommages collatéraux. Le peuple ressent que sa liberté est a porté, mais j’ignore s’il perçoit qu’elle est un choix et non une émulation. En tout cas, il a le plus grand intérêt de savoir qu’entre lui et son du, il y a de redoutables adversaires et un ennemi féroce et têtu.
La falsification du réel ajoute de l’huile sur un feu qui à l’ origine, se voulait juste domestique, naïvement.
Ces dirigeants beaux parleurs n’ont pas beaucoup à envier aux sorciers du Pharaon. Ils te revendent ta peau sans l’avoir achetée.
Comment la liberté devient une tragédie ? Qui sait y répondre saura pourquoi l’enfer est une nécessite de justice.
Cela me renvoie a l’image de l’orphelin qui veut chasser un beau père méchant qui maltraite sa mère, mais qui se contente de lui dire s.t.p va t en.
Je prends la mesure des difficultés d’être libre lorsqu’on vient d’une histoire torturée.
Et notre histoire est frappée d’une maladie très ancienne qui plus est, au stade de la métastase la plus avancée. L’empire s’est chargé de sa chimiothérapie pour le compte de ses intérêts. Cela a brutalisé les consciences endormies et contribué à la douleur du réveil, dans un monde qu’on ne reconnait plus.
Se réveiller ? Certes ! Mais pour quel avenir ? Celui de subir une autre guerre des puissants sans même avoir un pouvoir minimum de contestation.
La scission entre les deux mondes va finir par être consommée. Nous savons tous que le remède coute plus que la prévention.
Qu’adviendra-t- il entre orient et occident ?
Les partis en instances doivent choisir, a défaut d’une inconcevable réconciliation, entre une séparation a l’amiable ou tout reste possible ou bien un divorce conflictuel qui mettra fin au désespoir de la raison. En assumant les uns et les autres, les graves conséquences de l’irresponsabilité devant Dieu en personne.
Faire conjointement un saut dans l’avenir pour échapper ensemble d’un monde voué à l’autodestruction, en se débarrassant de nos conflits, est l’option que j’aime rêver…
Et l’occident qui est majeur semble craindre l’émergence de l’islam du fond des ténèbres, dans des sociétés qui sont encore au stade de la jeunesse, si elles ne sortent pas à peine de l’enfance.
Ce n’est ni la République islamique d’Iran, ni ses alliés au moyen orient, ni la renaissance en Tunisie ni même les frères musulmans qui menacent le monde libre. S’il court à sa perte comme il y va les yeux fermés, malgré l’excès d’intelligence qui le caractérise, c’est qu’il y court du fait de ses choix et de ses propres décisions. Cela ne peut être la responsabilité de ceux qui aspirent à se dégager de la tyrannie qu’il dit ne pas admettre.
Lorsque la liberté des uns posent problème aux autres, c’est que ses derniers ne sont pas la ou ils doivent êtres. C’est absolument immoral de tolérer le diable, lorsqu’on a pouvoir sur lui.
Et si les égyptiens permettaient au tyran de reprendre l’avantage sur eux, je ne donnerai pas cher de leurs peaux, car il exigera d’eux plus que la soumission du chien à son maitre. Il videra l’âme de la nation de toute dignité humaine.
J’agrée que c’est facile de renvoyer les autres a leur responsabilité, sans participer de la solution. Si j’avais un droit de citée, je préconiserais de ne pas tenter de feindre le devoir a la révolution. Ce qui signifie, au plus clair, est de tester l’allégeance de l’armée. Ou va sa fidélité ? En portant sa croix jusqu’au palais. Alors l’institution du peuple se gardera de mentir a propos de la neutralité. Soit elle rend au peuple sa couronne, du moins le laisser accomplir son destin, ou en finir une fois pour toute avec l’illusion de l’inaccessible liberté. Il en sera de même pour la maison de la télévision. Lui rendre l’autorité de la juste information, ou bruler chaque pierre de son édifice et nous en débarrasser avec ses mensonges. Et puis mettre en demeure le recteur d’al-Azhar, pour qu’il désigne son camp, suivre ensuite ses recommandations ou le désavouer publiquement. Voici des options réalistes, des actions qui inspirent la victoire de la révolution et la gloire de la liberté. Sans quoi, se sera un bourbier psycho-politique et une agonie sous le fouet d’une terrible atrocité, car le tyran lui ne pardonnera rien de l’humiliation.
Toute fois, j’ose espérer le divin secours et l’assistance d’une plus noble et plus large humanité.
L’expérience du rônin m’a appris que celui qui veut être libre, doit renoncer à la peur de mourir. Et que si la peur est contagieuse, le courage lui, est démultiplicateur.
Il ne sert plus rien de paraitre beau aux autres, ils nous avaient déjà jugés. Il suffit, de jouer à l’innocent pour plaire au monde, lorsqu’on est coupables envers nous-mêmes. Nous avons étés assez coupables d’êtres victimes pour nous mettre désormais à vendre la révolution. Il faut mettre en prison le flic qui nous assiège de l’intérieur et dire stop a la terreur qui se joue de notre volonté.
La grève de la faim, le suicide de nos larmes, la mendicité de la liberté se sont des mesures d’esclaves. Celui qui l’apprend a ses dépends sait que la liberté est le combat de chaque instant ; et la bataille de nous tous ensemble est un devoir sacré a la vie.
Qu’avons-nous fait de mal au monde pour justifier devant lui de nos bonnes intentions ?
Au égyptiens je le dis, chatiez vos bourreaux ou laissez les vous pendre ensemble et séparément. La constitutionnalité de la douce transition est une supercherie qu’on vous vendra aux prix de vos revendications.
Déchirez ce torchon. Mieux vaut le donner a manger au tyran, que de laisser ce dernier digérer votre nation. Ne confiez pas la présidence de votre destinée à qui ne croit pas vraiment au changement.
Et sachez que depuis votre union, la victoire a changé de camp, ne la repudiez pas sans raison.