lundi 25 octobre 2010

J'escalade les monts de la patience, pendant que ton souvenir s'abreuve du vin de mes souffrances...Je marche les yeux fermes, sans craindre la chute car mes sentiers sont bordés de ronces...J'écris aux gens du futur, le récit de mon aventure et lorsque les épines me ramènent a la réalité du non dit, je découvre d'autres raisons a mon errance...

jeudi 14 octobre 2010

A bon entendeur..

Toi, tu n'as rien, m'a t il dit dans l'ivresse de son pouvoir, pendant que je me réjouissais secrètement de la fortune de ma mémoire. Il ne posséderait donc rien en propre qui aurait de la valeur pour les autres, me suis-je dis a la place de celui qui y a songé, mais, je ne tomberai pas plus bas pour m'attendre a la miséricorde du diable. Un frère de l'humanité, s'élèvera t il pour descendre a ma hauteur. Pardonnez moi pour cette indiscrétion. L'ego vous avait il déjà inspire de pareilles érection ? Ne vous êtes jamais demandé, Ou est la soeur de mon âme pour me soulager de toutes ces autres?
Reste t il quelqu'un qui pourrait m'aider sans se ruiner, a résoudre mes problèmes mécaniques? neowebhb@hotmail.com

mercredi 6 octobre 2010

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Un petit résumé de l’histoire pour introduire à cette réponse capricieuse.

Autrefois, a peine sorti de la puberté, j’avais perdu mon père, je me suis trouvé sans la tutelle tranquille de son autorité perdue. J’avais terminé le cycle de mes études secondaires et je ne concevais pas ma place dans l’impossibilité d’alors. Je suis parti pour l’aventure d’une vie que je présumais nouvelle. La mère patrie était depuis l’enfance inscrite a l’encre d’or dans l’inconscient. L’orientation de l’espoir était alors naturelle et l’étoile du Nord brillait fort par dessus les palmiers, sur la quiétude de mon petit désert. En partant loin de ce qui est officiellement interdit de mettre en cause, je m’imaginais changer de planète, pour me mettre a l’abri du désordre de la nuit des temps. Pour ce faire et pour d’autres non moins exigeants, la civilisation des droits de l’homme me semblait une destination incontournable sur ma route au paradis. Je n’avais alors pour bagage que mes rêves et l’héritage d’une promesse enfouie, dans les méandres de l’âme, que j’avais hâte d’élucider. Je ne risque pas de surprendre la sensibilité, en disant que les choses n’étaient pas ce qu’elles promettaient. Le réel m’est témoin, un crucifie a ma taille était déjà installé d’avance pour accueillir cette réalité qui portera mon nom.

Avant même de fouler le sol de France, la couleur des drames qui m’avaient précédé, entachait déjà la page blanche de mon destin. Comment aurais je pu éviter l’inévitable chagrin de tant de solitude d’alors? Comment aurais je su me défaire du sur poids de l’archive de l’ancienne expérience? J’aurais bien voulu pourtant ne pas avoir a assister en victime et témoin au spectacle d’une plus grande souffrance. Je ne m’avancerai pas a lapider l’entendement commun, en prétendant détenir l’exclusivité de cette indésirable douleur. C’était vain de feindre la confusion instinctive de ce moi responsable de ce qui lui arrive, en essayant d’être ce qu’il n’est pas. C’est impressionnant ce nombre des gens qui se sont donne a Coeur joie pour me l’apprendre. Cela ne m’a pas épargné de suivre aveuglement les pas incertains de mon ignorance, ni même de calquer une part non négligeable de celle de mes voisins dans l’épreuve commune. Il faut tout de même reconnaître l’absence d’un irréprochable prochain, un bienfaiteur qui aurait pu tendre la main du bon père pour l’errance de l’orphelin. Les âmes oxydées ne procédaient pas de la même névrose sensible pour passer outre les mêmes difficultés d’être et d’avoir…ils fonçaient dans le tas avec le rire du diable aux lèvres.

Pourquoi je ne rentre pas encore?

Aujourd'hui comme hier, je suis encore assis face a une inlassable question qui revient sans cesse me signifier qu’il faille y répondre avant la clôture du temps. Le problème en est qu’elle n’ose pas se formuler d’une manière audible. Elle se manifeste plutôt discrètement dans le sel de cette larme rebelle dont personne n’en connaît le secret de l’émotion. Je ne sais pas si les gens heureux la connaissent, mais ceux qui pleurent sans en valider la raison, en ont fait presque une religion. Ceux la sont fait pour me comprendre comme l’on comprend son propre enfant. Comme la plus part de ceux qui ont perdu leur bon chemin, j’ai cette conscience sensible ou l’au delà est a fleur de peau. Il s’agit sans doute d’une séquence de connections avec ce qui se cache dans la mémoire. Pourquoi ne pas se taire a l’endroit de ces réflexions? Il est tellement facile d’être comme tous les autres et si difficile d’être soi même lorsqu’on est différent. Mais il ne sert a rien de se battre contre sa nature quand il faille chercher a la comprendre pour en tirer le meilleur. Quand bien même on porterait le fardeau du soupçon qui pesait jadis sur les poètes de la révolte. Mais quel terrible se cache derrière le mystère de cette interrogation silencieuse? Ce dont je me souviens de la rougeur de l’aube en chacun de mes réveils inquiets, me procure assez de force pour tenir debout, jusqu’a ce que la même question revient au galop, presque jalousie d’une probable émancipation avant l’heure du trépas.

Que faire de toutes mes observations sans donner une langue a la patience? Serais-je au fait celui que je fuis, en écrivant a son ombre? Peut on lire dans les ténèbres? Ce qui est improbable, c’est de lire les chapitres d’une destinée ou l’on ouvre de nouvelles pages sans tourner les précédentes, tout en restant vierge devant la providence.

Le livre des souvenirs étant ouvert, au narrateur de mon âme esseulée, les émotions qui s’y trouvent s’invitent quasiment en envahisseur qui déroute l’émoi naissant. J’ai donc dessein d’être perplexe devant votre compréhension. Cette complexité bien réelle ajoute a la difficulté d’être un étranger sans ressources digne d’une sortie légitime. La réalité ne peut qu’être confuse lorsqu’en plus il manque au Coeur ses éléments équilibrants. La tendresse d’une femme aimante, l’amitié sincère d’un frère de l’humanité, le sourire apaisant de la soeur de mon âme... un chèque de la française des jeux, la compassion administrative, le don inattendu de l’univers, la souvenance commune du devoir a la fraternité, la moisson de mes larmes, un kebab copieux chez le généreux Camel du Timgad, une pizza au thon au Taormina faite par le meilleur pizzayolo, le fameux Pancho, un couscous royal dans ce petit resto a Maromme sur la route de notre dame de bondeville, un dimanche d’arbitrage continu au championnat de Normandie, le droit même furtif de me recueillir sur la tombe de mes parents, avoir les nouvelles de ma famille perdue a l’ombre de la vie…sont ce un début de réponses a mon éventuel prochain retour en France?

Ah si seulement ceux qui m’avaient préconise la discrétion et le silence, m’aurait procure par la même et a juste titre, la joie d’un lieu ou disparaître! Cette question n’aurait plus lieu d’être. Mais il me reste ce lieu ou tout m’appelle, pour extraire l’or de mes souffrances. Cette littérature de survie qui promet sans le garantir, une nouvelle existence.

Rentrer en France maintenant, je veux bien mais a condition que je ne revienne pas les mains vides. Il me semble qu’elle en a assez du tiers monde qui est assit sur son dos. Ce n’est pas parce qu’on est loin que l’on entende pas ses cris et ses gémissement. Pour ma part, je ne souhaite plus me sentir de trop nulle part. Je préfère relever le défit de l’impossible demeure, que de subir le regard outrage par ma présence. Nombreux sont ceux qui ne comprendront pas la noble sentence de ma tragédie. Elle est ce qu’elle est, mais elle est salutaire en décapant la rouille sur ma pensée.
Je ne connais pas un qui n’en a pas assez de ses problèmes pour y greffer les miens sur sa tête pleine. Et lorsque la raison de ce voyage aura assez vu pour admettre que la réalité du monde est la même dans chaque recoin de l’espace, peut être alors qu’elle se décidera enfin .

J’écris cette analyse parce que ceux qui ne me jugent pas ont le droit de savoir ce qu’il en est de mes états d’âme.

En cette instance pluvieuse le discours ressemble a un fleuve qui a quitte son lit. dans mon triste éloignement, je ne sais plus vraiment quoi faire, ni ou aller, ni comment gagner honorablement ma vie. La présence même du demandeur est suspecte. La raison fatiguée de moi au moins autant que d’elle même m’a renvoyé non fière a cet inconscient qui se déshabille sous le soleil.

Deviendrais je un indien sans tribu?

J’ai rêvé de ma belle sous ses plus beaux jours. Nous nous sommes réconfortés l’un dans l’autre une heure a l’abri du temps. Sachant a demi mesure que je ne faisais qu’en rêver dans ce sommeil tremblant. Permets moi de te revoir au plus vite, lui dis je désemparé mais avec une douceur qui enrobe de miel le réel. Rejoins moi chez moi tout de suite me répond elle dans la même urgence d’amour. Je me suis réveille en sauvegardant l’intensité de cet irrépressible désirs de nous ensemble. Les heures d’après cette volupté ne sont pas a décrire a votre bonté. Le doute va tuer l’homme en moi, disait le poète d’an tant, sous le règne des barbares. Ni tapis rouge pour lui, ni fanfare pour ma personne. Il y a seulement le bord de cette route, ou je me souviens de tout et de rien. Cela a au moins l’avantage d’accroître l’importance des relations humaines. Je sens dans ce défit de la séparation, la saveur de nos futures retrouvailles, je songe a hier pour me rappeler a demain…

Hier, ce n’est pas si loin dans la mémoire mais c’était déjà de la folie. Comment aurais-je pu le savoir sans certificat de fin d’études, délivrée par l’honorable Sorbonne? Oui! Comment aurais je su par moi même sans déraper maintes et maintes foi? Quel mal y a t il a tomber puisque on se relève? Oui comment aurais pu pu porter a maturité l’orphelin, sans semer l’art de mes incertitudes dans les couloirs de la vie? Quand je pense a toutes ces décennies de solitude, dans une réalité qui n’avait que le diable a m’offrir! Je me rends compte qu’il faut plus que la pensée pour tout guérir. Ma vie aurait pu être plus facile, si j’avais accepte de danser a la surface de la lumière au lieu de sonder en elle l’origine de toute chose. La rencontre avec un saint aurait suffit a mes maux pourtant. En cumulant tout ce crédit de tant de souvenirs, tous en instance, j’ai l’impression de posséder un trésor. Chut, n’en dites rien au fisc. Soit! Mais alors comment vous en faire profiter juste de quoi me sentir plus riche. Riche surtout d’elle et de vous ensemble au tour de ma table, un soir de célébration commune.

Je disserte sur son histoire, mais je ne plaindrai pour rien au monde, ce jeune que je fus hier encore, en souffrance devant l’éternel. Mais lorsque le ciel se ferme a nos prières, je ne vois pas comment résoudre seul, le problème commun de la naissance de l’horizon. Ni même comment changer d’avis lorsque les convictions se font vielles. De toute façon, que l’on patiente ou que l’on panique devant ce qui est, a chacun le couloir singulier de sa destination. ..

Par cette séquence fébrile, ou le temps se laisse dissoudre pour nous confier aux soins de Morphee . Alors que je me laissais faire pour m’introduire dans cette promesse fragile, lors de ce passage délicat, je me suis réveillé en sursaut, en aboyant comme un chien a qui on a mordu la queue. Une douleur vive s’est installe dans un de mes doigts pris en tenaille. J’ai mis le feu a une chandelle pour rétablir un faisceau de lumière. C’était ça, un scorpion venait de me piquer a la main qui s’est ensuite engourdie comme la justice des ombres. Je me suis pris d’une colère pale a l’endroit de cette chose hideuse qui est encore sans gène, confortablement allongée la, a ma place sur mon lit de fortune. C’est pour elle le répit de la victoire d’après le rut des barbares. Et pour moi, un sévère rappel, a l’ordre des choses du devoir a la vie. L’injection de cette dose infinitésimale de poison est un retour directe et sans détour au sens des réalités terrestres. Un atterrissage immédiat et sans autorisation de mes rêveries cruelles. Je me suis tout suite dit que je ne serai jamais prince sous l’emprise du diable.

Mais cette naissance ne serait pas aussi difficile pour que la littérature de mon âme accoucherait d’une langue de bois. Alors, je ne confondrais plus entre question et sa réponse ni, ne me demanderais pourquoi le tiers monde m’avait poursuivit jusqu’aux entrailles de la civilisation des droits de l’homme, ni même pourquoi l’automne m’a rejoint au Coeur de l’été. A moins que l’on se mente a soi même, nous ne sommes vraiment que peu de chose en fin de compte, devant la science qu’on doit a l’horizon. Et ce sans évoquer l’éternité. Je ne connais pas non plus le sens de cette chose mystérieuse qui fait que l’heure de mon arrive quelque part, annonce déjà celle d’un nouveau départ vers un autre nulle part.

Je suis peut être cette âme errante, sans demeure ni destination. La terre m’ignore et le ciel ne répond plus a l’injonction de ma douleur. Je ne sais plus a quoi me résoudre pour joindre les deux bouts du temps. Je suis dans l’extrême désarroi de la raison et je n’ai que la folie de mes mots qui me viennent au secours, pour peut être m’empêcher de sombrer voir de m’éteindre vivant. La voie de l’excellence n’est pas ce champs de ronces qui dévore la patience. C’est une douleur sans fond autre que nous même, lorsque nous ne sommes plus rien qui compte. On n’appelle pas aux anges pour conjurer les sors du démon, on se pose la bonne question. Celle qu’on ne peut pas formuler par un simple dire lorsqu’il faille prier la réponse. Celle qu’on soutient tel un avortement prohibe pour élever le désespoir a la hauteur de la clémence.
Lorsqu’on apprend a ses dépends, on sait que la patrie des hommes est inférieur au mensonge, lorsqu'on s'imagine pouvoir subsister sans dignité. Et la vérité n’a pas besoin d’être traquée pour qu’elle vienne d’elle même nous surprendre. Ainsi va t il du soi qu’on peine a comprendre lorsque ce moi devient son propre souffre douleur comme pour assigner a la la souffrance un pouvoir purificateur. Je brûle au feu de mon ignorance pour que la miséricorde se souvienne de nous tender la main de la lumière. Par un faisceau éclair, je me rends a l’évidence que le désespoir est juste l’affaire d’une heure. Même s’il pleut toute la nuit sur le corps de nos misères. Et rien n’annonce mieux l’aube que la noirceur de l’aurore. Me dis je! La terre ne tournera pas pour nos louanges, mais pour que le soleil ne se dit pas le monopole au Nord. Que l’on se dit fort, faible ou plein de remords, nous sommes tous a la merci de la vie qui se fait plus dure que notre entêtement.
Le poison s’est infiltre dans mes veines mais j’ai fais le tour du cadran a regarder l’heure. Non pour mesurer l'ouvrage mais pour affirmer que mes anciennes négligences sont aussi un lieu aux souvenirs, maintenant que rien ne va plus. Même la panache des nantis, me dirait un frère dans le courage.

Je porte droitement mon livre en vu de l’autre frontière, je soupire le besoin d’un baiser parfait qui me délivrera de cette pesanteur.
je me sens fébrile et je n'ai pas la force de demander la faveur d'une hypothétique assistance.
Pourtant; Rien n’est aussi inéluctable que ce visa d’aptitude au voyage comme a l’émerveillement, devant une beauté incommensurable…



samedi 2 octobre 2010

02 octobre 2010

A l’occasion de ma seconde année d’aventure, j’éprouve un bien être gratuit qui murmure aux obstacles de la vie. J’y trouve aussi une sorte d’ouverture qui me renvoie aux charmes de la Normandie. La bas ou dort la raison des souvenirs qui m’accompagnent.
Le jour de mon départ, au siège de la ligue, je songeais a l’imprévisible devenir en sachant qu’il m’était définitivement exclu de décevoir, aussi bien ceux qui m’ont crus que les larmes sincères de Corinne, la secrétaire des karatékas normands. Quelque jours avant la date du 02 octobre 2008, j’avais bien lu dans d’autres regards l’inutilité de mon action, mais rien ne pouvait plus interrompre le processus de ce départ annoncé, pour la raison indiquée ou pour une autre que je finirai bien par découvrir. Bien entendu, je n’avais pas la prétention de fléchir a notre avantage la décisions du Comité Olympique. Mais j’espérais sensibiliser…bref, j’ai fais ce que j’ai pu, avec ce que j’avais, je vous l’assure sans aucune volonté ostentatoire pour une hypothétique gloire personnelle. Aussi fou que cela puisse paraître, je suis de ce genre la qui croit a la voie philosophique des arts martiaux, en tant qu’école d’éducation pour le corps et pour l’âme. Ce que je fais depuis mon départ voir bien avant, s’y inscrit loyalement. Pour moi, La victoire n’est pas seulement au bout de l’effort, elle y est déjà, totalement dedans. C’est ce que j’ai crus bon d’enseigner a mes anciens élèves. Donc, tôt ou tard, le karaté, sera inscrit dans le programme olympique, avec ou sans moi, cela dépendra surtout de l’équipe qui en aura la charge demain, ainsi que de l’entente cordiale entre les différentes fédérations qui se disputent la légitimité de présider a son destin. Pour ma part, retenez le fait que je participe au moins de cette détermination. Je n’ai pas fais ce que j’ai fais pour que l’on me donne le 5 ème Dan, comme me l’a dit une connaissance,peu ou trop avise des coulisses de la pietre realite. Cette reconnaissance! Je l’aurai a la sueur de mon front en y mettant la bonne forme ainsi que les critères de l’ippon. pour ce faire, il me suffira de suivre un stage de quelque semaines avec l’excellent Maître Kawanishi et je ne dis pas ça pour le flatter, il est au delà de cette attente. Je mériterai alors cette élévation, tant sur le plan technique que moral, sinon je n’aurai absolument pas besoin de papier l’indiquant ni de barrettes sur ma ceinture pour impressionner les enfants. De toute façon, je ne me fais aucun souci a ce propos. C’est ce pourquoi avoir ce grade qui m’importe plus au fond.

Présentement , certains s’interrogent a mon sujet, je vais me mettre a votre place pour tacher de mieux y répondre.

Pourquoi je ne suis pas encore rentrer?

J’y répondrais pleinement a point nomme mais, avant cela, de grâce ne prêtez plus attention a la rumeur de celui ou celle qui vous ont dit, il va rester en Thailande. Que savent ils, lui et elle, ensemble ou séparés, sur le sérieux de mes épreuves sévères. Oui que connaissent ils a la valeur de l’engagement et de la parole donnée? Mes confidences sûrement mal placées, seraient elles aussi mal interprétés que je ne suis aux aguets. Ça y est! Le mot est lâché, oui je suis dans l’incapacité matérielle de rentrer aux bercail...

Et cette aventure humaine n’était déjà pas une promenade de santé sur le sable des plages a saint tropez ou au alentour du mont saint Michel, pour être plus simple maintenant. C’est une démarche existentielle pour répondre aux exigences d’un esprit tourmenté. Mon soutien au karaté n’en était que la partie visible de l’iceberg si j’ose l’expression. Je m’imaginais bien faire de la même pierre deux coups . Comme rien ne dit que je ne recommencerai pas l’opération au profit du karaté mais dans de meilleures conditions, je dois aller au terme de ma rééducation, voir de ma réhabilitation a la vie, pour que l’on ne se trompe plus sur mon compte. Il faut absolument que je corrige l’expression de mon apparat en évoluant au mieux de l’être.
Si j’ai échoué sur les terres de cette île convoitée, ce n’est certainement pas pour y succomber a la tentation, de quelque plaisirs pas chers. Ma démarche repose sur de bien plus nobles intentions. Et si je n’ai pas pu être plus utile a ma discipline du karaté. Ce que je regrette, son esprit lui, me rend bien la force d’avoir essaye quelque chose pour le servir. C’est d’un ordre symbolique tout ça. comme je présume que vous l’avez compris. Ayez l’obligeance de ne pas me croire prendre mes désirs pour des réalités. En tout cas pas a ce propos. J’ai bien les pieds sur terre, je sais de quoi est fait le monde et surtout ce qui le fait marcher. Le diable nous constitue disait un réaliste de premier plan. Je l’entend de l’oreille d’un chat. Dans la famille qui se réunit au tour d’un enseignement commun, il y a “la brute,le bon et le méchant” je ne me sens ni mieux ni pire en revanche les choses sont toujours aussi pareils qu’aux temps immémoriaux, de jadis. La formes seule change mais le fond c’est toujours le même. Je suis au fait, juste ce gars qui aurait pu être vous en rêvant pour un possible meilleur pour l’ensemble. J’irai plus loin en alléguant que je n’avais pas besoin d’expérimenter a mes dépends la véracité de ce que je savais, a propos de la mise en garde que m'avait faite quelques copains trop réalistes, pour croire au père Noël du karaté. Aussi, je ne suis pas sans savoir que le monde appartient a ceux qui l’on fait et qui l'administre a merveille, voir confisque par la force ou par le malin. Je ne comptais déjà pas disputer leurs privilèges, ni forcer a la générosité la main du malin. sachant que cette vertu est incompatible au règlement de base comme elle est sans signification dans le lexique d’usage administratif. Et a ce que je sache, je n’ai pas reçu un mandat pour l’introduire dans le discours officiel. La France et ceux qui y habitent sauf exception m’ont enseigne le véritable sens de ce chacun pour soi dieu pour tous. J’en ai pris acte très tôt même s’il m’indispose encore de tenter changer la nature de mon âme.

Comment est ce que je fais pour vivre? Serait ce une autre question qui vous occupe? Je vais y répondre ainsi qu'a ces questions sensibles qu'il va bien falloir résoudre...