samedi 27 février 2010

un écrit dans la brume...

Sans espoir de retour vers nulle part. Il n’y a qu’un seul endroit ou aller. Je vais là ou le vent me porte pourvu qu’il souffle assez fort pour me porter assez loin. Vers un jour merveilleux ou l’on se réveille amoureux. J'irais jusqu’au confins de l’univers pour apprendre comment planter un Olivier dans un champs de guerre. J’erre d’ici et delà en caressant ce rêve jusqu'à ce que la réalité me fasse taire. Alors je me relèverai pour séduire en vous, et pour vous la paix qui devient trop cher…

sans amour ni argent, sans famille sans maison ou lever étendard a l’union, sans savoir suffisant ni espoir de retour vers nulle part. Il n’y a qu’un seul endroit ou aller… pour le moment mon adresse est un exil dans le récit ou j’aurais voulu plutôt répandre un esprit de grâce et de supplication que de remplir une coupe d'étourdissement pour toute les âmes sans amour.


connaître pour soi ce qui va de soi pour sa propre sauvegarde c’est important mais pas plus que de savoir ce qui est un devoir pour le salut des uns et des autres qui forment les peuples des alentours . Amis et ennemis sont les enfants du même père et de mère il n’y a qu’une au dessus de tout soupçon. Les anges et les génies savent

qu’une vie de guerre ne vaut pas une mort pour la paix.

La dernière décennie la conscience a connu le fouet des siècles de terreurs. Aux traumatismes infliges, il y a des conséquences qui défient la science de la paix si seulement elle avait une université pour tenter de guérir le silence. Aux extrêmes, certains pensent que la réponse allouée sera faite de toutes les souffrance des enfers et au diable, jamais,jamais il ne sera accorde de pardon. Ni a lui ni aux faiseurs du mal par vocation. Et les extrêmes prolifèrent comme des vers de feu pendant qu’au centre, le privilège s’adonne a la danse du ventre, sans admettre aux veuves le droit légitime d’allaiter les orphelins qui crient au sacrilège.

Je l’ai vue cette humanité dans un rêve d’ou l’on ne revient plus sans les larmes d’Eve. La tendre Evelyne avait raison de prêcher le pardon dans un champs de ruine. Mais si Claudine était la pour entendre le requiem de la raison, elle brûlerait la maison de la perfide qui fit de ma douleur sa chanson nocturne dans le palais du démon. Ah si elles étaient la pour voir le génocide des sentiments, elles verraient combien ce voyage me rend plus sage que les tourments. Ah si tous les pauvres de notre monde voyaient l’objet de mon errance, ils coucheraient leur faim dans une chambre nuptiale. Ah si celle que je voulais plus géniale que la providence jetais un regard furtif dans l’au delà qui l’attend, elle verrait brûler le voilier de la honte dans le feu de mes larmes. Ce voilier de l’éphémère pouvoir aux creux des vagues lorsque crèvent tous les tyrans. Et ils vont crever au Cœur des ténèbres, seuls et sans argents. Ah si celui qui détourna de moi la dernière âme compatissante pouvait imaginer la puissance de mon hurlement, sa colère arroserait par la courante, ses jambes tremblantes, et il y aura de quoi tourner de l’oeil devant le fer de mon orgueil. Je l’ai vu depuis ma lointaine errance psalmodier sa duplicité dans l’oreille soumise de celle qui s’en est allée, pour rejoindre les pleureuses. Ah si l'adversité de ceux qui prétendent force et honneur pouvait se vêtir du blanc de mon calme, juste pour se mesurer en face, sous l’arbitrage de mr Hartman et sous l’oeil vigilant de mr Rosa, le privilège olympique courbera l’échine devant ma détermination. Et ce n’est pas une prétention que de confier a ma plume la capacité de défier l’écume de leurs propos diffamatoires. Les heures qui nous séparent ne sont pas plus longues que l’espace dérisoire qu’on croit une montagne d’impossibles au pieds de ma volonté. Mais je préfère aller plus loin et mourir de chagrin pour mon étoile, même si elle a consommé tous son feu sans savoir vraiment de quoi est faite la toile de la mémoire qui se souvient d’elle et qui la rend plus belle encore que ma propre histoire. Mille jours, suffiront ils a un homme de devenir un, ou de renoncer bêtement a sa parole? Milles jours et quelques heures sont aussi unanimes que les lèvres du même baiser, aussi vrai que la cruauté de ceux qui m’ont renie, je suis unanime avec moi même, car je vaincrais, mort ou vif par la seule grâce de celui qui sait la valeur de son œuvre.

jeudi 25 février 2010

une coupe d'étourdissement ...

Curieusement, plus j’explore le manque moins je ressens ce vide qui m’enivre de souvenirs pour lui survivre. Les souvenirs sont tout ce qui reste de ce qu’on ne voit pas mourir.

Je m’empresse de les cueillir dans le noir de mes incertitudes, en songeant a l’au delà de l’exquise douleur qui escorte la compréhension. J’évoque le manque devant la porte rouillée de cette luxure, mais il ne m’est pas donné la joie de me lire dans les yeux qui me regardent nu et dépouillé. Je peu dire ce que je peine a comprendre du destin sans l’appauvrir, mais je me ruine a tenter de me comprendre sans me saisir de ce qui tend l’arc de sa volonté. Peut on reprocher au résidu de l’enfance d’être immature face a la réalité de l’adversité?

Si je me distingue de mes compatriotes les prisonniers, ce n’est pas parce que je suis plus beau, plus fort ou plus riche, loin s'en faut, mais c’est parce que j’ose voler la liberté de connaître ce qu’est un homme, a qui on a spolié ce qu’il a de plus sacré. Peut être son âme, peut être sa foi, peut être son amour ou tout le sens de son œuvre la plus accomplie. Surtout lorsque la conscience ne fait aucune concurrence au pouvoir perfide de l’argent. Je n’ai pas l’impression qu’il faille périr pour l’honneur en obéissant au lois des finances, particulièrement a celle qui consiste a acquérir l’argent sans calculer les conséquences dues aux procédés mis a profit, en retardant au tant que faire se peut, les dépenses, surtout les plus utiles a l’esprit. Je n’ignore pas moi même la tentation de cette expérience, pour jeter la pierre dans le jardin des escrocs, mais j’ai la chance d’avoir subi a propos, l’enseignement magistral. Lui et elle et l’autre sont en garde a vue dans la gendarmerie de l’intelligence mémorielle. Ils ont joué les actes du mépris devant ce que j’ai de plus innocent. Condamné par le tribunal de ma propre raison a errer loin de ce délit contre l’union, je me réjouis de toute cette solitude sans crime a la confiance. La tragédie de l’histoire m’est une musique plus douce que ces murmures obscures des serpents. Le génie des ténèbres ne choque pas la lumière qui avise la victime de ses heures fécondes. Il heurte plutôt les sentiments du bédouin mort a la recherche du désert de son enfance dans l'écume de la civilisation. Il a été vendu lui aussi depuis que le reste des lions s’est exilé dans l’inaccessible montagne de l’oubli. La vérité mes amis n’est plus sans ami ,depuis que vous m’avez abandonné a sa colère. Elle a des yeux plus grands que vous n’ayez de Cœur aussi petit soit il pour celui qui de tout le sien vous a aimés. Et oui se fut la mon tort le plus précieux puisqu’il me rend plus pure et plus fort face a la mort, cette ignorance de l’essentiel devant les sors de la vie. Ce qui s’est produit dans la mienne se raconte désormais chez les fées des étoiles lointaines. Et chez les expatriés on se plaint des indigènes chez eux, comme l’on se plaint des étrangers chez soi. Il ne sied donc pas aux sages de les plaindre plus que je n’admire les chiennes qui me lèchent les pieds.

Et les femmes qui se sont vengées de moi, la bas en France, ne m’ont pas fait haïr le pays de la République qui m’a adopté dans sa belle langue. Elles ont juste jeté de leurs ombres sur le présent de ma littérature que je déposais a ses pieds. Elles ont fait le feu de la force, qu’il m’est donné d’aimer encore la lumière qui éclaire mon aventure loin d’elle…

Depuis cette hérésie qui m’identifie, chaque jour je me réveille plus loin mais miraculeusement jeune, dans un monde plus vieilli, sachant qu’il n’y aura pas de nouveau monde pour les âmes aigries.

Quelle aventure est celle de vouloir comprendre au lieu d’entreprendre la routine de simples quotidiens.

Et le spectacle se dissimulant dans le récit ne révèle pas ses personnages. C’est pourquoi lui, elle et l’autre ne portent pas de nom. Je pourrais leur prêter ma langue pour s’identifier et se défendre de moi, mais ils ne diront plus rien des que je soupirerai. C’est pourquoi je n’écris pas de journal intime sans user des encres du secret. Et aussi parce que certains sont moins importants que leurs souvenirs, parce qu’il ne peut en être autrement. Le jour ou la mémoire les exclura, l’ombre se repliera en cédant a un plus large sourire…

lundi 22 février 2010

Pour entraver la marche de l’avenir,certains ne font qu’agiter le pire pour presser la gestation d’une mémoire enceinte de sa colère, alors que la terre disputée, n’offre pas d’horizon assez jolie, pour soulager même un vieux désir.
Mais il n’y a rien qui ne peut être lavé par la lumière du repentir, si seulement on accordait a la volonté de se revoir, son pouvoir naturel d’exercer tout le charme capable de nous séduire.
Aussi incroyable que puisse être la poésie, vous êtes plus avisés que mon obstination, sinon, je ne serais pas celui la que vous ignorez a mourir.

Si les préjugés n’étaient pas les ennemis du bon sens, je dirais qu’a priori j’ai pleinement tort d’inciter a l’amendement de tout ce que je ne suis pas. Par voie de conséquence, vous et les autres n’auraient pas besoin du manifeste de ma foi. Il est vrai que je n’ai aucun mensonge pour vous ravir, Alors! Nul n’aurait besoin de mon rappel a la conscience, confirmant ainsi, que nul n’est prophète dans son pays et le mien, c’est ni plus ni moins qu’un rêve pour orphelin qui soupire.

Poursuivez donc allègrement vos buts sans vous soucier du trouble de mes dires.


Aujourd'hui, c’est un jour plus sage que la nuit, plus subtil que le sourire et j’écris sans savoir, ni même connaitre un beau visage qui prend vraiment le temps de me lire.

jeudi 18 février 2010

salve d'honneur

Dans notre royale histoire, Il n’y a aucune mémoire pure et vertueuse. Ni la mienne, ni la votre, eu égard aux évènements que nous produisons, d’une manière ou d’une autre. Mais il n’y a rien que je ne puisse confesser a ma propre conscience. Ni ma folie ni le secret de cette impuissance face au pouvoir des maudits. Désormais, je me réconforte au delà du trouble du a l’indifférence, dans ce refuge bordé de majestueuses montagnes et d’une telle beauté qui endorme mes souffrances

Il m’a fallu profaner ma propre importance pour l’élever a la hauteur de la sainte patrie mais elle a coupé les liens de l’allégeance. comment saura t elle libérer l'espoir de la peur et du doute en tranchant l’artère du sentiment? C’est aussi vain que tirer des coups de canon sur le soleil la ou il m’est donné le pouvoir de commander a cet amour au delà du temps. Seigneur pardonne moi les pleurs de cette passion. Il ne subsistera du souvenir que la raison de l’expérience.

l'inconsolable raison de mon errance...

A la question principale qui anime mon esprit, je n’ai pas encore tout a fait trouvé la réponse adéquate. D’abord parce que la question n’est sans doute pas clairement posée. Ensuite parce que la complexité de la réflexion en rapport, tient de l'in définition de ma vie toute entière.


Et ma vie ressemble a un rêve dans le désert du réel.

Cependant la capacité d’introduire la lumière dans ses sentiers obscurs, est en soi, un prélude a la réponse recherchée. En libérant l’esprit de la peur et du doute, je peux m’attendre a ce qu’elle vienne d’elle même, se reposer en moi comme le ferait une colombe sur une branche d’olivier.

Et j’ai bel et bien appris a mes dépends que celui qui se dégage de la peur fait lui même peur a celui ou celle qui est sous l’emprise de celle des autres, en plus de la sienne. Ce qui ébranle a la base tout espoir de durée dans mes relations.

Ce qui fait aussi que la résolution d’un problème déclenche automatiquement un autre. voila qui m’invite a penser au delà de ma sphère personnelle, en considérant le plan macro de la situation, comme le module conduisant aux sentiers individuels de la résolution escomptée. Voila le point d’ancrage de ma difficulté d’être et de faire comme le commun des mortels. D’ou l’intérêt de cette littérature en tant que laboratoire d’analyse.

J’ai donc besoin d'expériences nouvelles pour asseoir le champs d’application de la loi avant de me saisir de son autorité. Je sais que ceux qui dictent les règles du jeu n’admettent pas trop que l’on veuille discuter de la norme. Surtout lorsqu’on est au peuple, ce que le rebelle est a la révolution.

Me dira t on!

J’aurais pu mettre en sourdine le protocole de ma pensée si j’étais un peu plus ordinaire. Mais je n’en suis pas un, combien même je le voudrais. Et pour couper court a la prétention fallacieuse qui tenterait de m’induire en erreur plus que je patauge dans la cruauté. Je dirais tout simplement, que ma condition n’est pas ordinaire. Comment l’être soi même pour lui survivre? Surtout, que personne ne m’a enseigné les atouts d’un homme d’exception, capable de rendre ce qui est compliqué plus simple. Alors, je dérape, je glisse et je me relève, j'essuie la poussière sur mon visage, je caresse ma peine et je poursuis l’apprentissage de l'étudiant devant l’éternel.

Mon errance dans la confusion ne m’a pas fixé de repères dont j’accuserais a mon avantage, la redoutable efficacité. C’est la que réside le point vulnérable de mon inertie, ne pas savoir réfléchir a la base avec assez de projection et suffisamment de recul au même temps, pour assurer la maîtrise de mon décollage avec équilibre et sûreté. Je présume que le fait d’identifier avec lucidité et clairvoyance la question nécessaire a mon salut comme a ma présente délivrance, ouvrirait la voie et permettrait le mouvement favorable a l’aboutissement...

D’abord, je ne devrais plus hésiter de m’asseoir face a l’épreuve de mon interrogation existentielle. Surtout sans craindre cette obsession parce qu’elle ressemble a un dragon aux multiples visages. Mais il vaut mieux savoir piloter sereinement en corrigeant si nécessaire les paramètres de l’envol, a la lumière du réel que je fixe avec toute mon attention. Ensuite, il s’agira de décider par quel bout commencer l’identification de l’interrogation majeure.

Je présume que c’est a travers la connaissance de ce moi que j’ignore que j’entamerai sagement le bon cheminement. Pour ce faire le chômage est hors propos. Quel est le projet au delà de l’aventure? Me connaître? Vous comprendre? Fuir au delà du concevable?

J’attends quoi vraiment de la vie en fuyant sans destination?

Et, qu’est ce que je lui dois en retour pour le don du Coeur et de la raison, pour le don de l’amour, celui de la mémoire et de cette conscience supérieure qui m’anime, ainsi que le don de l’émotion et de l’instinct de tout le reste?

L’heure qui me presse n’est plus au temps que pour faire un choix décisif, maintenant.

Lequel ?

Est ce courir le vent? ou rentrer en action pour me défaire de l’impossible qui m’assiège, en quittant la sphère de l’égarement ? est ce me défaire de moi pour me défaire de vous et d’elle? Est ce manger le péril et boire les nuages pour digérer la réalité d temps?

Assurément, dans de telles conditions un homme habite aisément sa tempête, rentre en révolte ou dépose sa requête devant la porte des miracles. Cet homme la fait pleurer les étoiles, il émeut l’aube et les bêtes mais il n’a personne pour lever une armée de justiciers pour lui comme pour sa nation. Cet homme la est un microcosme de l’histoire terrestre. Sa perte causera du tort a ce qui reste. Trop conscient pour être triste, il n’a plus rien a déplorer, même pas lui même

Il ne manquerait pas de perspectives a sa volonté, s’il y avait un minimum de ressources, juste de quoi pouvoir poursuivre un but Clairement définit. Il ressemble a celui qui est sur le point de perdre la partie d’un jeu d'argent et qui soudain se rend compte du sérieux de sa défaite. Il voudrait bien revenir en arrière pour réparer ses mauvais choix, mais aucun retour n’est admis par ce qui gagne en se frottant les mains de la destiné qui nous place dans la verdure ou dans la sécheresse...

En conclusion, pour un résumé concentré et non moins synthétique, avec rien, je dois faire tout. Mais, le temps est court, il n’y a pas d’argent plus d’amour ni de quoi fléchir le cours des choses a mon avantage. Et pourtant il faudra bien entreprendre quelque chose pour tenter de contrôler le restant de mes heures. s’agirait il d’une séquence dérisoire devant le long témoignage de la mémoire!

“Adieu” serait approprié, néanmoins, cela ne signifierait pas pour autant la fin de toutes choses, mais le véritable commencement…

lundi 15 février 2010

l'inconsolable raison de mon errance...

Pauvre pêcheur que je suis, dos au mur, je rêve de la lumière ensemble mais ce soir, je souffre trop, tout ce qui me manque et la nuit est a la lune noire. Si seulement je pouvais au moins prendre soins de l’animal, pour parer au sanglot de la mémoire qui déchante. Le moral qui vacille, je suis sorti une heure de mon cachot a la recherche d’un sens, a la foire. J’ai croisé un zombie sur la route au diable ou se mélangent les odeurs de la déchirure et de la déchéance. Je suis allé voir le spectacle promis et il y avait de jolies créatures au zoo. J’espérais probablement rencontrer un être beau au dessus de la mêlée qui se dérobe a la lumière mais il n’y avait que de faux semblants et des formes sans envergure même si elles sont de belles apparences. Non, il n’y avait pas de perle au déclin de la lune et le soleil de minuit avait perdu son diamant.

J’ai tort comme elle a raison, ma rose, qui dort la bas a la périphérie de la mémoire pendant qu’au centre j’entretiens encore le jardin de mon illusion…

J’ai tort mais je renonce au chagrin du manque, le temps d’une transe en m’oubliant au creux des vers qui témoignent de cette désolation que je sonde...

Comme le constat me gronde !

J’ai vu vomir la fortune du porc sur l’âme du pauvre, et en implorant le pécule, je suis au comble de la tragédie, ce que le mort est a sa tombe.

La triste émotion caresse mon errance et nul ne regarde marcher a ma place une telle souffrance. Non, non! Ce n’est pas que je dénonce ce qui n’est pas a moi, c’est juste le trop plein de l’évidence qui s’impose en offrande quasi funéraire, pendant que sévit le vide tout au tour de mon amour défunt. Lui, il est parti aussi se plaindre de mon nom a celui qui l’a fait de rien, en priant le triomphe des gentils. Il m’a laissé, comme elle ma soustrait a ses références et la fontaine s’est mise a saigner.

Dieu ! Que l’histoire est chargée de douleurs et rien ne prédit au Coeur sa repentance.

A la décharge de toute chose, rien n’a changé depuis les premières larmes de l’enfance, il y a juste le pire qui grossit au même temps que la dévaluation de la clémence et des autres critères humains. Je ne sais moi même plus contenir la révolte de la tolérance qui fut insultée a maintes et maintes reprises. D’ailleurs, je ne savais pas que la fièvre vient parfois pour soulager des tourments de la conscience en manque d’assise...

O seigneur! mon très glorieux, ton royaume a été mis en vente et l’acquéreur est le déloyale qui te fait une piètre concurrence. Je reviens a toi sans plus attendre le convoie de la foule a qui manque cruellement ta présence. Même si tu as toujours été la, dans la pénombre de cette immense lumière... Et si je prie pour elle en faisant briller l’or de son importance, c’est parce que son amour m’avait naturellement introduit au sens de ton adoration.

Maintenant, je pressens l’heure de l’embarquement et je ne connais pas d’issue a mon attente. Mais, j’écris tout de même le livre de mon achèvement en prenant mes larmes pour les perles de ta romance. Quel ignorant je fus, quel arrogant je suis face a ma fin. Je ne m’explique pas la capacité de supporter l’inévitable mais j’excuse encore les morts. Certains d’entre eux, sont d’une appétence plus féroce, que la drogue de l’argent, du sexe et de toute sorte de mensonge. Et je ne comprends pas le sens du résidu de l’honneur qui reste pour violer en réunion, la religion de la paix universelle.

Je l’excuse elle aussi mais je ne me pardonne pas a moi même de n’être que celui la, en laissant cracher sur sa nation, le venin du serpent qui se prend pour un homme. Ah! Si l’on pouvait lire au delà de la confession amoureuse, il apparaîtrait que la nation ne valait pas a mes yeux la peau de son âme. En revanche, je ne connais personne qui donnerait cher de la mienne. C’est sûrement bien mieux comme ça, être, mais être pour de bon même sans importance a ses yeux, du moins plus que cela pour m'abandonner dans le besoin. Ce qui m’importe c’est d’avoir connu l’approche de la gloire en sa compagnie et je n’ai pas aimé si fort, pour céder l’héritage des sentiments a l’oubli.

Peut importe que l’on ne m’aime plus parce que je nuis a l’ignorance. D’ailleurs quelle importance y a t il au triomphe de celui qui a perdu la faculté de comprendre? Que reste t il a l’intelligence qu’on paye pour la coucher?

Comment devenir l’homme qu’il faut aux circonstances en pleurant toujours un amour perdu parce que redouté? Pourquoi ne me prête t elle pas sa plume pour lui écrire un mot d’Adieu? Comment? J’ai dit pourquoi, non ce n’est pas moi qui ment au ciel. C’est ce clandestin de l’existence qui me colle a la peau comme l’ennemi intime. Moi, je ne suis rien sans elle et elle est tout sans moi. Du moins c’est ce que dicte ma pauvreté native a l’impatience. Les palmiers n’ont jamais promis d’incliner l’échine a mon passage et pourtant j’exige que les chiens cesse d’aboyer la nuit. Ah! On ne me parle pas assez des voleurs d’horizon a la télé, pas plus qu’a vous, en faisant du mensonge un devoir capital. J’aurais préféré que quelqu’un me donne de ses nouvelles au lieu de demander des miennes. Pourquoi les siennes? Ah! Ça c’est vous qui voyez, moi je suis l’aveugle au royaume des ivrognes, je n’entends même pas le pet d’un tyran dans le désert de l’humanité. Mais ses nouvelles me regardent car je la garde en moi contre son gré. le méchant!... Il faut bien s’accrocher a son dernier soupir lorsque l’amour s’endort en elle. Et c’est un amour digne du poète que je ne suis pas. La musique ne me parle plus que pour me dire qu’elle pleure pour moi. Pourquoi, il n’y a rien qui justifie un dollar pour mes funérailles. Elle ne le sait pas assez bien, sûrement moins que vous, ensemble contre moi. Connaissez vous l’entourage de celui qui accompagne le tour du cadrant en pleurant, non pour les beaux yeux de la pendule, elle n'en a pas, ni pour lui même, car lui il n’existe pas, non plus, mais pour le temps qui ne sait plus quoi faire de sa domination sans elle. Ah! mes amis que j’imagine, si vous étiez la, ensemble nous referions pousser le paradis dans le désert de l'Arabie, juste par les cordes de nos larmes ensemble. Nous aurions alors franchi un pas en commun, alors. Alors, nous verrions l’éclat de la bonne direction a prendre. Et si c’était le cas, vraiment, nous pourrions arroser le soleil de tout le pétrole qui reste pour allumer un grand feu l'hiver prochain et mettre fin a nos querelles intestines, en marchant pieds nus, les uns vers les autres. Que faire des souterrains vidés de leur poison après la guerre, me diriez vous, et bien, sans réfléchir, je dirais qu’on pourra les transformer en prison pour l’ actuelle gouvernance, du monde en déclin et que les gouvernements aillent aux enfers de l’apocalypse qu’ils ont décidé, en nous laissons exorciser le notre, dans le paix d’un pardon respectable. Nous avons assez de voir toujours la même imposture et les mêmes imposteurs. Ah! Oui, je sais que c’est un pléonasme, puisque les imposteurs sont tous les mêmes, qu’ils soient d’orient ou de provinces. Ce n’est pas un mélange des genres que j’étales la comme une diseuses de vérité, je vous prie de me croire, c’est l’alchimie mystérieuse d’une musique qui m’en ivre de bonté pour l’homme comme pour elle. Et si vous ne me croyez pas, ce que je comprends en compatissant, bientôt vous pouvez vous procurer au lance pierre le reste de mes casseroles a la fondation de l'abbé dite Emaus. Il faudra bien que ça serve a plus démuni que moi devant l’éternité glorieuse.

La révolte des titans n’est pas qu’une légende, elle est le manifeste du coeur a qui on interdit d’aimer par toutes les voies légales. Non par écrit, bien sur, sinon a quoi servirait la civilisation contemporaine. Mais par les décrets de la funeste réalité dressée au coup de ses fervents comme la corde qui avait pendu Saddam, l’ami du dessert du concert des nation. Ah! La boutade. Mettez ça sur le compte de la fièvre qui scalpe mon sommeil sur le parterre de l’indifférence.

Ah! Ma tendre maman, ne te retourne pas pour voir ton fils se défendre a armes inégales. Ton époux qui est mon père, connaît parfaitement bien la raison de cet affrontement tragique de l’absolue. Ne m’interroges pas pourquoi la France se soucierait elle de son enfant naturel. Il n’y a pas de réponse a d’autres infinités de questions. Non que je m’ennuie de ta présence, o mère qu’on m’a interdit toute ma vie, mais il faut que je meure un peu plus, avant de vivre pour de bon, sous ma tente, dans ton jardin d’éden, ici, la terre a la gorge nouée, jusqu’aux cornes de la bêtise. Et ce n’est pas moi qui dirait pourquoi Dieu laisse faire le châtiment sur ce qu’il a de plus précieux, sa création la plus subtile. Sauf ton respect et sauf celui de mes nobles lecteurs et tendres lectrices, je vais uriner sur la détresse, pour soulager l’inconscient en vérifiant du coup l’état et le pouvoir de la prostate…

L’homme, est il plus grand que sa petitesse lorsqu’il aime de pareil amour?…

Je fais l’aumône d’un peu de tendresse, comme un fantôme parce que la conscience aussi a besoin de répits, a défaut de réconfort universel, venant d’elle. Qui ça? bah elle, la source limpide de mes mots, celle qui est plus importante que la chaire de la mosquée et toutes les églises sans dimanche, celle que je ne citerai jamais a comparaître devant vous, en prononçant son nom, car elle m'est aussi conjointe que les secret qui commande a l’encre de mes vaines. Je ne le ferais que contraint et forcé devant celui qui sait tout et qui, seul est le plus a même de tout absoudre…

Et comme, il est de bon ton de nier les évidences, souvent ceux qui connaissent la vérité sont les premiers qui refusent a la reconnaître. J’aurais bien peur s’il y va de même pour elle…

Ce n’était pas l’histoire d’un coup de foudre que je racontais, autant que c’est la mémoire insoumise de toute ma liberté qui soupire…

En tout cas, je vous souhaite comme je lui souhaite, d’être rassurée sur votre avenir. Autrement, sans cette garantie qui couvre l’angoisse, le quotidien se transforme rait en châtiment public et céleste. Pour ma part, depuis que j’ai cessé tout commerce, si je devais cesser la pratique de cet exorcisme littéraire qui me reste, je cesserais d’écrire pour cesser d’être. Que se produirait il de si conséquent alors? A court terme, le refoulement émotionnel connaîtrait une éclipse, mais le rebond de l’esprit qui ne manquerait pas de se produire tôt ou tard se ferait sous le signe d’un désir aigu de revanche. Contre qui ou contre quoi, ce n’est pas le plus important a savoir. Ce qu’il convient de retenir c’est si dangerosité il y a au processus, elle n’est pas dans l’analyse ni dans l’expression, même dans celle qui choque, le danger est dans le fait de ne pas admettre que nous sommes responsables les uns vis a vis des autres et le fait de fermer les yeux ou boucher les oreilles n’excusera pas nos êtres, lorsque chacun de nous se trouvera face a face, dans un lieu fait de notre mémoire collective. Et j’insiste, pour transcender ce manque que j’ai de vous tous, pourquoi? Pourriez vous me demander. Rien de plus simple, nous sommes les uns aux autres tout ce que nous avons de bien ou de pire et c’est précisément la le fond de ma philosophie qui ne juge pas des autres plus qu’elle m’autorise a me comprendre. J’ai appris que dans ma composition psychologique vous avez tous la main a la patte. Ce que je vise, c’est le partage du pain et de l’épanouissement nécessaire a l’équilibre de tous. Certaines âmes sensibles qui nous représentent a leurs façon, penseraient que je souffre le martyre. Oui il est vrais que je souffre l’indifférence, mais c’est le lot qui féconde ma connaissance. Je ne m’en plaint pas car je ne suis pas rentré pour autant dans mes enfers malgré la difficulté de se poser au delà de ma littérature, parfois saignante, car je suis a la sérénité que je vous souhaite de tout coeur…

vendredi 12 février 2010

l'inconsolable raison de mon errance...

Dans ma condition, la question mère de toutes les autres serait pourquoi?...Pourquoi tu ne me réponds pas? Pourquoi ils se sont tous désisté? Pourquoi m’a-t-on tendu l’espoir d’une main en amputant l’autre? Pourquoi ceci? Pourquoi cela? Pourquoi? j’en aurais de quoi distraire une colonie qui s’ennuient en se repliant a l’ombre d’elle même, et pourtant…

Je ne demanderai plus pourquoi, même si la question persiste. D’abord parce que l’on n’y répond que rarement quand on daigne dire quelque chose qui résiste au moindre esprit critique. Et aussi parce que, “parce que” est la réponse sans recours que font triomphalement presque tous les enfants qui ont goûté a la malice. Je n’importunerai donc ni toi ni les autres avec mes pourquoi a la noix. Ce n’est même pas a moi de le demander, mais c’est plutôt a vous que revient cet honneur désormais et le temps qui reste le confirmera a qui n’ose le croire. J’en ai la certitude de la promesse. Cependant, si j’avais a le faire, je ne le ferais qu’en versant le reste de mes larmes au creux de tes seins pour les ressusciter, mais cela c’est plutôt de l’ordre de l’inaccessible fantasme. Entre toi et l’ami qui s’est défait de moi tout comme toi sans le dire tout comme tous les autres, il y a l’espace d’une leçon magistrale qui m’a claqué la figure. J’en ai bien pris l’acte. Le saint Jésus lui même ne tendrait pas la joue perpétuellement. Ce serait inconvenant pour sa haute noblesse. Et de noblesse, je ne suis pas privé au point de faillir si misérablement a l’enseignement des sacrifices. Te voila rassurée quand a la question du pourquoi sans avoir a débourser le sous, toi comme lui, tout comme les autres..

Je vous le dit avec un Cœur qui soupire de joie. Il n’y a pas de sacrifice que j'économise pour aller de l’avant, pour faire les pas nécessaires vers vous, avec la souplesse de l’ardeur. Je ne le dit que pour qu’il soit entendu, ce cris de la gloire de notre liberté commune… L’inconsolable raison de mon errance ne souffre pas la faillite, contrairement a l’identification superficielle qu’on veuille bien me prêter. A tort ou a raison, je porte un amour charge de promesses capables de combler le vide sur l’océan. Je l’ai substantiellement orienté vers toi par un vent favorable, tu en a profité a ta guise lorsque tu en voulais et pendant que son feu brulait le mensonge des autres. Mais les autres sont la folie la plus stupide contrairement a la raison de la lumière a laquelle de tout Cœur je t’invite. Te connaissant si bien, je sais d’instinct que ton silence est le meilleur aveux des autres. Mais la misère est une frontière d’abord psychologique qui accuse le courage en incitant a la fuite devant le devoir a la mémoire. Assurément tu as nulle justification pour me fuir et te défaire d’un puissant amour que je te porte. Comment se fait il que la force de sa douceur fait elle peur? Depuis quand la femme devait se cacher des sentiments qu’on lui porte. Un palestinien est légitime de son droit d’aimer une juive et vis versa. Un noir peut aimer une blanche et la blanche peut épouser la couleur de toute la terre qui l’enchante sans avoir d’autorisation a demander au gouvernement, ou alors il devient un devoir aussi urgent que sacré de le combattre. Et ce mélange n’est pas le seuil de la honte qui abreuve de son mauvais vin la culpabilité publique.

Sans intention de juger, je mets les points sur les I lorsque j’en appelle a la vie pour que les êtres s'épanouissent. Parce que tout le monde en ressentirait les bénéfices. Ne juges donc pas a ton tour cet amour littéraire coupable de pleuvoir sur le toit de ta maison avec les frissons de ma passion incomprise. Il y a en lui beaucoup de ma raison d'être.

Je t’assure que je l'apprécie en l'état, parce qu’il représente un don extraordinaire pour ma vitalité terrestre. Et comme tu as du le comprendre comme j’ose le supposer. Mes aspirations sont résolument célestes et la dynamique de mon espoir tient de la vie qui s’offre . Je ne suis pas ce fauve qui dérange le paisible sommeil des justes. J’ai juste rompu le pacte de la servitude en me souvenant de la vérité en chaque chose. Toi plus que toute autre personne n’a aucune raison de me craindre. Il n’y a pas de folie qui résiste a la droiture de ma posture, la tête haute sur mes larges épaules, même si je me suis permis des écarts aux yeux de ceux qui jugent sans comprendre.

Ton silence est parfois perçu comme une blessure infligée dans mon aventure sans alliance. S’il venait a s’étendre, ce serait un message de l’ombre. Libre a toi d’entendre l'hymne a lumière ou de baisser le rideau sur la compassion.

Le sais tu? Ces temps derniers, j’ai eu a affronter la nature des hommes en aiguisant le sabre de la patience. Et comme me la rappelait le précieux Michel de notre dame, un sabre doit rester dans son fourreau. Certains s’étaient renfermés sans saisir la chance de tendre ce qui doit l'être. D’autres pour qui je suis finalement reconnaissant ont carrément opté pour un exode vers le mutisme. Cela ne changera rien a ce qui avance. Je n’ai pas la présomption de tout saisir du cours de ma vie, ni de la tienne ni de celle des autres, mais je sais que nous allons tous au devant de grands bouleversements. Je sais aussi que l’humanité aura besoin de tous ses braves pour répondre une réelle espérance… Au moins celle de chercher a mieux se comprendre les uns et les autres parce qu’il va bien falloir...

En tout cas, je voudrais bien surprendre agréablement, toi d’abord et tous les autres ensuite. Je ne me demande pas pourquoi, je m’emploie simplement a résoudre la question du comment…

Maintenant, je ressens le parfum subtil de l’aube et la ou l’aube se lève, la lumière triomphe de l’ombre…

servira t il a quelque chose de se demander pourquoi tu me manques ?...

l'inconsolable raison...

Alors que je soutenais qu’aucun trésors n’existe auprès d’elle, ma belle lapidait toute signification a ma passion pour sa superbe. D’abord, elle s’est montrée distraite a la lecture de ma littérature puis elle a fermé la porte de son château aux pleures de ma musique. Malgré quoi, elle continue a m’inspirer un sentiment magnifique et je reste systématiquement l’incorrigible sentimental qui exhume ce qu’elle enterre vivant de manière périodique. Je sais qu’il ne lui servira a rien de m’ignorer indéfiniment comme il ne me sert pas que j’abdique parce qu’elle m’évite. De toute façon, quand bien même j’aurais un rare plaisir a la revoir, elle est libre de ne pas le vouloir comme je n’ai plus le temps pour sa convoitise. Je me l’interdit depuis que j’ai su ce que j’avais a savoir et paradoxalement, je ne serais pas celui qui lâche prise. Il y a un incommensurable pouvoir dans le fait de ne rien négliger de la mémoire, particulièrement lorsqu’on croit avoir de l’emprise sur les choses en cédant a l’oublie.
Je me souviens d’elle, c’était un jour de soleil Dieppois, par un jolie printemps d’autre fois. Je nous vois comme si c’est maintenant, étendus et séparés ensembles, sur la plage publique de l’inconscience. Ma vue se prolonge a la rencontre de ses seins, non! Ce ne sont pas les siens, ais-je ressenti l’arrogance d’un tyran, ce sont les cimes de ma souffrance et mes montagnes intimes. L’effet du soulèvement des émotions d’alors est encore présent, un privilège déchirant même s’il avait allumé en moi le feu de mille volcans. La chair en proie au désir ardent et la lune touche a sa terre peut être a la recherche d’un canyon pour son enterrement. Si j’étais ce chien errant, j’aurais rampé pour recevoir les mets de sa tendresse mais je n’avais pas son culot ni même le courage des vers et des limasses. On dit que l’enfer a sept portes, je sais de manière inné que le désir en est la plus populaire. Son désir est la demeure de mon crime! Ça fait bouillir le sang, même par un feu de glace et ça ferait fondre la neige du mont blanc. J’aurais eu a choisir entre les trésors de la cite d’or et la force de m’en défaire, j’aurais noyé dans l’impuissance d’être sans l’avoir a mes dépends, le sens même de la décision pour ne pas avoir a l’entreprendre. En laissant la porte ouverte a l’ensemble de ses souvenirs, j’ai cru refermer celle de cette frustration, mais a l’école on y va que pour apprendre...

jeudi 11 février 2010

l'inconsolable raison de mon errance...

Ne meures pas avant l’heure…
Je commencerais bien volontiers par l’exposé de ma profonde et déchirante gratitude, mais au milieu de la peur qui assaille ceux qui se sont donné le mot, derrière le dos de celui qu’on croit qu’il ne le sait pas, l’expression qui émane du Coeur ne parvient que souillée, quand ,partiellement elle parvient étouffée par la prohibition silencieuse. Et si a la place de la narration de ma fuite, je retournais la table des repas de la honte, pour lever la malédiction des déshérités? Ah ! ce serait un tel destin héroïque ou les funérailles du diable seraient célébrées par le reste des hommes avec un plaisir non dissimulé. Mais cela est le scénario d’un héros qui n’existe pas, ou qui serait maître du temps, la ou je ne suis pas. Et si j’y étais, je n’y serais pas moins conscient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Mais au fait! Dans la littérature du réel, Il ne manque plus grand chose au dessein de la révolution, juste le décret de la faim des âmes qui hurlent le requiem de la libération. Mais ceci est un autre débat, bafoué par le peuple lui même, qui est perdu au fond d’une bouteille sans fond. Et je ne confond pas les putains avec les femmes aimantes, pour persister a croire que le nombre asservi aurait conscience de sa valeur, dans la base des données, relative au combat nécessaire, a l'émancipation collective.
Quel perdant, je suis. aux jeux des enfants!...
Ce qui fait cruellement défaut au discours censuré, c’est une franchise qui n’épargne personne et un amour qui paralyse toute autre convoitise que celle qui ravive notre bonne humanité ensemble. Si seulement on pouvait y croire un peu! Ce serait beaucoup, ce serait une arme parfaite pour capturer l’essence de l’ombre qui nous sépare…
Il n’y a peut être pas un lieu pour s’y rencontrer a l’abri des conflits, ni d’heureuse contamination a l’union. Et le pouvoir de la violence en place craint toute barbarie hormis la sienne, alors. Et ceux qui chantent les louanges de l’ordre sont souvent les créateurs de l’adversité. Je le dit a Jésus plus qu’a ses prétendants en sachant que son frère Mohammed est plus trahit par les siens que calomnié par les autres. Et c’est terrible de le savoir sans avoir une police d’assurance autre que l’expérience de la déception. C’est comme être a l’intersection des présents divins qui relient les ennemis; Le maillon faible de la dialectique des discours de la symétrie. Encaisser l’indifférence des uns et subir le manque de considération des autres, c’est le quotidien de l’intelligence redoutée. C’est a se demander qui sont finalement les siens, c’est haïr l’ensemble en aimant l’élément. C’est finalement rester seul face au désaccord universel, mais on n’a pas besoin de l’approbation de l’O.N.U pour venir a bout de ses propres contradictions.
Est ce la vérité amoureuse qui fait fuir l’aimée ou est ce la profondeur de la solitude de l’être qui aime avec intensité qui fait peur a la raison convoitée?...
La récolte de mes réponses s’est faite tardive et nulle d’entre elles ne peut s’empêcher de céder a de plus subtiles interrogations.
En tout cas, J’aurais beaucoup aimé tenir dans mes bras un enfant serein, qui commande a l’émotion, mais je suis on ne peut plus seul, tout simplement le point final des origines et je partirais sans laisser quelqu'un derrière moi.
Je suis hélas, plus calme et plus sérieux que cette défaite, toute fois, je caresserais bien le globe même sans y semer ma sève, mais en songeant qu’il n’y pas assez d’espace pour nous enterrer vivant, moi et mes rêves. Comprend qui comprendra l’émotion qui se dépouille en se déshabillant, lorsqu’il y a plus d’excitation que de plaisir.

Mes mains vides ne feraient pas semblant si elle devaient porter le coup fatal a l’avarice et mes mots aussi défient l’impossible sans trembler…

Tout était obscure, j’avais l’impression que la lumière avait disparue. Mes facultés émotionnelles étaient disproportionnée et la réalité qui les avait incubées était plus faible que son enfantement. J’avais un tel besoin d’amour que je prenais un sourire pour une déclaration. Je voulais me sentir chez nous partout ou il y avait un symptôme de l’humanité, je rêvais au spectacle des mains serrées même si a chaque mariage j’essuyais des larmes rebelles. Il n’y avait rien en passe d’être répertorié sur l’oracle de la durée et pourtant, toi plus que toute autre personne, je t’aime parce que je ne peux pas faire autrement. Sous tes pas je déroule le vestige de mes émotions. Je paye avec joie le lourd tribut de nos illusions amoureuses. Illusion ais-je prononcé ? Mais je n’ai fais qu’écorcher la sainteté de mes sentiments. Ne m’oublie pas comme l’on m’oublie partout ou l’on oublie car la mémoire est illégale. Souviens toi de l’infinie tendresse que je posais sur tes blessures. Ou alors oublie tout et laisse moi sombrer dans un abîme de mélancolie, mais de grâce ne prêtes pas l’oreille a la jalousie des malfaiteurs coupables de bas sortilèges devant Dieu tout puissant. Ne suis pas la déviance du recteur de la déchéance qui avait confisqué la lumière dans ton courage premier.

Je préconise le ciel a la terre mais elle ne fera que perpétuer les meurtres des enfers, mais pas toi, car tu es une étoile faite pour diffuser la douceur de la lumière, ne serait ce a travers les récits que tu as inspirés dans le Cœur de l’étranger, si seulement tu pouvais ne pas oublier le secret du pouvoir du baiser, le baiser fruité des lèvres sœurs. J’espère pour toi plus que pour moi même que tu n’entreprendras pas la terrible erreur de me renier toi aussi car moi je me souviens de toi plus que toute autre personne. Bien entendu, attends de voir pour croire en ce que tu sais déjà mais n’attends pas de croire pour voir ce que tu ne sais pas du tout…
Aussi loin que remonte le souvenir, je redécouvre le passé qui me parle en chacune de mes incertitudes. J’y perçois la mystique appliquée qui me plonge sans indicateur d'altitude, dans ses confidences les plus intimes. J’y jette un regard détachée pour explorer la finalité de mes anciennes ardeurs en mesurant la profondeur de mes racines. Je la vois, elle, ma belle, dans la peau de mon âme. Cette étoile qui descend séduire le milieu de la cité fut la mienne, la plus exquise des femmes. Personne na jamais autant souffert pour elle, mais elle ignore cette hémorragie interne qui ronge le cristal de ma tragédie. L’extraordinaire efficacité des modules de ses charmes n’avait d’égale que la majesté de l’océan déchaîné. Le capital de tant de beauté que je semblais seul a en percevoir la lumière originelle m’a conduit sur la voie des traces les plus anciennes. J’ai du l’aimer avec des sentiments hors de l’époque. Les sentiments contemporains ne correspondaient pas a ma fougue. Je n’en pouvais plus de caresser le roc de sa surface insoumise, lorsqu’elle s’obstinait a ne pas percevoir l’élan magnifique. J’ai acquit une conscience individuelle qui m’invita au sublime verbale. J’y ai rencontré l’extraordinaire en côtoyant les louanges du meilleur d’elle même. En attendant ce qui n’arrivait pas, j’ai eu assez de tourner en rond, puisque a force j’avais creusé un troue dans le marbre et un autre dans le temps. Désormais, je suis au présent et donc je l'ai échappé belle...
Mais, le présent que je traverse est assit sur ma vulnérabilité comme un pas franchi, se posant sur une mine. Que dois je faire face a la délicate sensibilité lorsque pour avancer dans la vie, il faille la mettre en péril? C’est, ou prolonger le temps mort pour retarder l’inéluctable, ou suspendre le sursis, pour déclencher l’engrenage final. A moins que le mécanisme de la fatalité ne réponde pas a la volonté de l’arrière plan funèbre. Justement, parce que le destin en a décidé autrement pour pourvoir une plus haute distinction au préalable condamné. Tout simplement, parce que la conscience de la foi ne se mesure réellement que devant l’échelle de l’impossible.

Depuis chez Hervé, je contemple l'odyssée de ton souvenir en exil sur la mer de la tranquillité...
l'inconsolable raison de mon errance...

mardi 2 février 2010

Echec-Epate

"Il faut sortir le dimanche" m'avait dit un gueux il y a 30 ans, pendant que sa compagne me dévorait des yeux. Je m'imaginais plus beau et plus intelligent que ce malheur. le gueux, quant a lui, sachant ramper, il avait su lécher la loi de l'équilibre... alors que moi, me prenant pour le gardien du secret des cieux, j'ai passé le clair de mon temps a poursuivre le mirage de la merveille, sur le plan transcendant. Je peux dire plus concrètement que je cherchais un moyen digne pour rester debout dans un monde glissant...
En défense, serait il acceptable, si je disais au gueux, qui depuis avait fait des dents en or, lui dire que mon âme avait besoin de faire le plein de sa souffrance avant de se résoudre a ne plus prendre ses désirs pour des réalités? Lui dire aussi, quand les temps sont durs, il n'est personne qui n'y prenne écorchure!...
Et maintenant? Et maintenant! me dira t il, avant que je ne m'avance pour trancher l'artère du traître moment sans maître... Maintenant? Que vais je faire de tout cet amour qui ne veut pas se taire, même si personne n'y tient vraiment??? Ah cet amour d'elle...
C'est comme si je transportais , la source d'un océan d'eau douce en souffrant la détresse des lèvres sèches car sans baiser qui ravit, parce que je n'ai jamais rencontré un coeur a prendre qui soit fait de religion égale a la prophétie de ma tendresse pour elle.
Bien des poètes ont du traverser cette mélancolie avant de m'en transmettre les promesses...
Il me semble que partout les territoires sont occupées et je n'inventerais pas le soupire qui fera jaser l'ignorant en le disant au gueux qui rigole.
Même les âmes frivoles n'avaient pas cru au message de la jeunesse que je nourrie encore en souriant de mes mes cheveux blancs. En revanche,
l'intelligence auditrice, a l'écoute du requiem de ma vie, saisira le code de ma situation en Echec-Epate pour se souvenir de ma bonne humanité. Et il ne me reste que la folie pour me défaire d'elle même. Fort heureusement pour ma caboche, la raison n'est pas en péril, car elle est l'impératrice d'un dessein promis plus puissant que la viellesse qui se profile a l'horizon. Finalement, malgré le flou, artistique ou pas, tout tient a peu de chose... mais le ciel est bien levé sans supports autre que la volonté suprême qui le retient.
Que je pleure ou qu'il neige sur la Normandie, ma foi! ma petite Maromme restera dans la mémoire mon orphelinat bienveillant...
Depuis, la France et l'errance me sont égales loin de mon étoile éteinte, que je salue au passage affectueusement...
(...petit coeur, je t'aime et je meure dans un dessein d'apocalypse...)
Qui a cru que l'homme contemporain doit traverser misérablement son époque en portant le fardeau des souffrances des anciens? Personne ne me la dit mais j'ai eu vent que L'intégrité du mort, se promenant au cimetière , surprit le témoignage du vivant faisant une brèche dans sa demeure ultime....