jeudi 31 décembre 2009

Que vais je faire?...

En faisant abstraction du commerce de la vie avec ses hauts et ses bas, je retiens qu'une année est sur le point de s'endormir pour l'éternité. Elle emportera ses moments forts et sa détresse, ainsi que la comptabilité de nos âmes vers l'inconnu qui nous attend. Chaque jour qui la faite s'est écoulé et ses heures incertaines se sont consumées, tels des cigarettes. Et chaque personnage que nous étions avait cédé son héritage au devenir d'un autre, ni tout a fait le même, ni tout a fait différent, même si nous portions le même visage, avec une responsabilité qui s'accroît au rythme de ce "clonage". Je médite sur le nombre dans cette chaîne qui résulte de l'alchimie de notre suite vers l'ultime unité. J'imagine alors la complexité de ce que nous serions a l'heure finale. Chacun de nous sera en soi un peuple face a ses comptes. Depuis le berceau jusqu'à la tombe, combien d'acteurs existentiels auront marque l'évolution de notre personnalité selon vous? Celui que nous étions en cachette, ou celui qui se battait pour obtenir ses titres de noblesses, celui qui s'endormait sur ses lauriers en se réveillant un autre, plus mature, plus heureux ou plus triste, celui qui pleurait un amour perdu ou celui qui criait sa colère contre l'injustice, celui qui aimait même trop, même mal comme celui qui haïssait avec folie son semblable, tous ces êtres que nous étions feront ils l'objet d'un jugement en bloc ou a chaque expression de nous même un jugement a part avec son enfer ou son paradis? Une année s'efface donc pour s'ajouter a ce qui a précédé et la peur et l'inquiétude qui accompagnaient tout ce temps et bien d'autre avant lui se sont petit a petit dissipées tout autant que les artifices d'un mariage de raison. A propos de cette année qui s'en va,Tout comme pour vous, il me reste quelque heures avant la clôture de ses registres, peut être juste de quoi mûrir un peu plus, gagner de la valeur face aux épreuves ou perdre de son envergure devant l'horizon. Va savoir!... devenir plus fort, plus riche, plus pauvre ou plus sage, c'est pourquoi au fond? A t on jamais songe a la finalité dans cette longue marche vers l'inéluctable? Nous avançons vers cet inconnu en répondant simplement a des stimulus, mais nous véhiculons une volonté qui dépasse notre instinct de conservation. Chacun fait ce qu'il peut avant que son destin soit révélé dit on! Comme on dit on devient fort par ses échecs plus que par sa réussite. Cela peut consoler mais en réalité tout est vanité et tourment de l'esprit qui ignore son processus et sa destinée. Nombre d'entre nous ne se différencient pas tellement de la voiture que nous conduisons en état d'ivresse. Lorsqu'on s'interroge, ce n'est pas nécessairement pour devenir philosophe mais pour tenter de s'éclairer dans une longue nuit et peut être aussi pour mieux apprécier le don de nos ressources. Et c'est précisément pour s'élever vers cette perfection créatrice que nous nous agitions sans la mémoire de ce que nous sommes vraiment. Comme dit le gardien de l'art moderne:Tachez d'y penser. Pour ma part et pour exemple par mis tant d'autre, en me laissant saisir par le calme du froids collectif, je me dis que le coeur d'une femme ressemble a une rose, qui, a peine éclose, qu'elle se referme déjà a l'homme qui l'aime de tout le sien. C'est réciproquement aussi vrai diront les fleurs incertaines des papillons qui leur vole le sucre de la vie. Il ne reste de l'amour, autrefois savoure avec délicatesse, que la poésie de ses caprices. Il ne reste déjà plus de l'année qui s'achève que quelques heures, mais des heures qui comptent. Je m'emploie a en extraire l'essence de la prose, pour couvrir la nudité de la grâce qui se couche dans l'avarice. Cette vieillesse prématurée de l'âme crée sa tension et réduit sa souplesse. Mais a qui le dire sans avoir une "destinatrice"? Que vais je chanter a ma solitude ce soir de saint sylvestre? Que vais je faire de tant d'amour sans ambassadrice? Que vais je faire de cette vie qui s'offre et qui me séquestre? Que vais faire de ces heures qui m'avalent ? si ce n'est les plonger dans un héritage de larmes incomprises!... Comme je regrette les peines que j'ai causées. Comme j'attends le miracle comme un enfant. Comme tu me manques...
Joyeuses fêtes et bonne année.

samedi 26 décembre 2009

A quelques heures de quelque chose...


A quelques heures de quelque chose...
A quelques heures de Noël, quelques heures avant la satiété, pendant l'ivresse ou après nos naïves croyances, quelle importance y a t il a la pudeur de la raison, puisqu'il n'y a pas de certitude assez longue pour couvrir la nudité de ce temps!...
A cette heure d'arrachement, au delà de mon es seulement, j'admire la raison de tant de solitude.
L'ami(e) se soustrait et l'ennemi jubile sans savoir ce qui nous attend...
A quelques heures de rien du tout, je me rempli d'un contentement parfait, en contemplant l'essence d'une joie silencieuse. Pourquoi donc revendiqueront on la vendetta d'un soupir qui en dit long! Un sourire caressant mes verbes répond a ma place que c'est tout simplement parce que la mésaventure se transforme en patrie de création et l'oeuvre se veut magistrale...
En cette instance, je m'imagine un beau prince sur le dos des ragots et je sourie a l'actrice qui m'abandonne avant que la vie ne se souvient de mon nom .
A quelques heures de ce qui vous concerne, je caresse un chaton qui pleure sa petite maman, perdue sur la face cachée de la lune, en essuyant du coup, les larmes de Fatima et de marie* qui sont les hôtes de la même commémoration . *(la paix sur elles)
A quelque heures? non! mais a l'heure du débat sur l'identité nationale, oui mais le soleil est absent et le ciel se referme sur lui même, comme un vieux livre, déçu d'avoir été abandonné a la poussière des siècles, ce que l'ancien amant est voué a l'oubli.
Qui inventera une nouvelle nation digne de la République ?... de saintes valeurs toute faite, pour la défendre de l'homme, cet ignorant!... De ce qui se dit sur son identité, il y a une marge plus large que la funeste raison, qui fait que je me sens on ne peut plus exclu, de ce qui me concerne, moi et tout ce que je représente. Au fait de l'histoire, depuis la nuit des temps et jusqu'à lors nous sommes encore l'objet de toutes les enchères. Quelles soient culturelles ou vraisemblablement électorales, d'avant ou d'après l'investiture sans renouveau, sans prétexte économique ni social autre que le même soupçon qu'on fait peser toujours sur les mêmes. On pense a notre place, on parle de nous avec aigreur, chez le boulanger, le bijoutier, l'épicier; et artisan, juge et procureur sont en accord sur ce que nous représentons mais pas sur ce que nous sommes. Le savions nous? nous mêmes, me dira t on!...
Pendant que les étoiles font leur promotion sous un ciel en proie a sa colère, les enfants de la servante dorment encore les yeux ouverts, le regard hagard, rempli de poussière et de futile. Ont ils vraiment cru a la sainteté de leurs commerçants au même titre qu'au père Noël des autres?...
Les escrocs de la mémoire ont fait bon marché de la notre. Je ne cite que ceux qui sont issus de nous, car c'est eux que l'humanité doit d'abord éradiquer avant de voir fleurir son printemps. Leurs maîtres quant a eux, ils se sont inventé une autorité sur l'histoire. A force de rien et de coup de canons.

Seul le triomphe de la volonté sur l'orgasme peut venir a bout de leur commerce. Et la connaissance de la nature de leur convoitise nous conduira a la redécouverte de l'homme que nous étions, enfin.
De l'autre cote de nulle part pour nous, je bats le pave de cette infortune, en composant un hymne a cette lapidation...
Jadis, il a été préconisé aux esclaves de comparaître en coupables qui portent sur le dos le fardeau de toutes les incertitudes...
Les faiseurs des pouvoirs d'alors et d'aujourd'hui s'emploient a occire l'homme pour féconder la terre... Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Dit on! Pour quels beaux yeux se lèverait un messie de la droiture qui en appellerait a la fraternité laïque? Pourquoi plonger des mains saintes, dans le trouble du désordre qui ravit? Est ce pour prêcher la discorde de la liberté aux parasites de la mémoire? Tout le monde a son compte dans cette réalité de toute beauté. La victime est assise sur elle même, et c'est ainsi l'expression de sa liberté, semble t il! il n'y a donc pas lieu de réquisitoire a la république, pour consoler son nom.
Moi plus que les gens des tribus, j'ai fuis la barbarie. Ceci aurait pu être acceptable par l'entendement commun, si je n'avais pas eu la vanité de croire que je pouvais partager la liberté avec ceux dont les pères en avaient gagné le mérite. Ce n'était pas la la limite de mon aberration. J'ai crié haut et fort dans le vent mes serments d'amour et même lorsque des êtres compatissants et secourables se sont amputes la main, pour ne pas donner le repas du voyageur, je ne me suis pas accusé devant l'éternel, d'avoir tendu la mienne en enfant de l'inaccessible patrie.
A quelques heures de ce qui ne peut être évité, ...je sais que le passe ne regrettera plus son ancienne maîtresse car le cauchemar ne fait plus peur a l'orphelin qui grandit. Le plus difficile était de tourner la page torturée d'un dessein maudit, ou l'on apprend a ses dépends que le pire est de plier l'échine, devant celle qui ruine l'espoir de celui qu'elle séduit.
As tu entendu les dires de l'ami qui m'a vendu?
N'as tu jamais entendu le requiem de ma vie dans ce va et vient sans issue?...

lundi 14 décembre 2009

... Amour te souviens tu de nous...

Faudra t il se confronter aux éléments de la fin pour voir la vie d'une autre manière? Faut il se dépouiller de soi même pour ne pas céder une once d'orgueil au crépuscule de l'espoir? Voir et se taire, laisser faire et se défaire de l'impossible raison!...La montagne de questions se dissoudra t elle dans un océan de réponses? un jour prochain de belle générosité!...En attendant le manifeste de cette grandeur, puisque j'ai dessein d'aller au coeur de toutes les difficultés, je ne me cacherai pas derrière un personnage dont le silence serait le meilleur aveux de sa déroute. Patience, patience... Encore quelques heures de pente dans les ténèbres et ma destination montrera son visage et son nez, comme un pic qui se dégage de ses nuées, magnifique et désolée. Mais avant que la terre n'en dit plus long sur la tragedie de son fils, je me sens comme personne n'est au petit matin d'un monde nouveau, ou il pèse sur ma réalité une indifférence bienveillante. Puisque l'heure de l'examen de conscience est proche, aurions nous meilleur compte a rester ensemble ? Ah je ne suis plus sure de rien, mais j'entends un chant cristallin soulevé par les tourments d'une terrible solitude qui précède quelque chose de merveilleux. Je touche le fond de mon testament sans destinataire. Je me sens comme un poisson qui s'était laissé prendre par la promesse d'un jolie ruisseau. Lui et moi, nous nous imaginions conduits a la mer par son courant luisant sous le soleil. Mais le ruisseau a échoué au bord de nous même assoiffés de quelques lumières supplémentaires. Nous voila donc tous les trois échouer sur le sable mouvant d'une triste réalité sans hommes, dans le désert de toutes les chimères glorifiées, ou nul ne s'aventure sans perdre la raison. Le spectacle nous donne a boire quelques questions aiguisées comme des couteaux parce que les eaux sont entrain de sécher a mesure que le vent y déverse la poussière de la marche funèbre. Si la pluie suffisait au ruisseau ce que l'eau serait au poisson, il me faudrait toutes les larmes du ciel, celle de ma mère, de mon père, de mes ancêtres comme celles des anges, car je suis on ne peut plus seul au monde... Petit poisson toi qui s'est perdu loin des siens,toi qui cherchait un peu d'amour, dans un cimetière, pour t'absoudre de tant de regards incriminant, petit poisson, petit poisson ne meure pas dans d'atroces souffrances, viens virevolter dans la marée de mes larmes, pendant que je fais la guerre a moi même, a défaut de la paix dans le monde. Promesse, promesse, je ne te jetterai pas en pâture aux fauves de l'indifférence... Petit poisson! Ne pleure pas tout seul la disparition de l'ours blanc ni ne blâmes les citoyens de l'enfer dont la banque a perdu le credit de la mémoire. Laisse a qui ne peut faire autrement l'expérience de son apocalypse. Dieu lui même ne force personne ni ne contraint avec sa lumière quiconque ne veut pas croire en ce qu'il sait. Dans la guerre du monde contre le monde puisque c'est de ça qu'il s'agit dans nos assiettes, le bouc émissaire est tout désigné. Qui est ce? diront ceux qui ne le reconnaîtront jamais. C'est le réfugié en tout genre qui se contente d'un ver dans le jardin des autres et le plus étrange d'entre tous, tout comme moi, c'est celui qui vole une rose sous les grosses narines d'un porc. C'est le réfugié qu'on ignore dans ce qu'il a de meilleur. L'étranger chez lui avant de le devenir partout ailleurs, comme l'indéchiffrable prose dans les livres des siècles. Celui la même qui n'a pas de recours ni porte parole digne de sa cause. Coure, coure derrière le monde sans chercher de récompense si tu penses que le système est un escroc qui profite aux siens en fabriquant des voleurs. Entre un passé perdu et le futur qui se dérobe, puises dans tes longues souffrances la joie d'une capacité a rebondir, comme tu es dépositaire d'un trésor de patience. Mais ne saute pas de joie si l'on t'apprends que tous les rois sont morts et ne perse pas le coffre for de leur empire si tu ne veux pas découvrir le secret de ton nom ni la véritable raison du pourquoi il est consigné sur une liste noire. N'insulte pas cette couleur ni celle des autres car elle n'est pas plus coupable que tes poches vides. Mais chante la gloire de tes larmes sur le tombeau du diable avant l'annonce officielle de ses funérailles cosmiques. Ne marche pas derrière le cortège de l'injustice qui l'accompagne comme tous les esclaves maudis. Déverse ta colère sur le soleil qui se lève sur la nation sans héros mais ne crois pas a ceux qui veulent te convaincre que tu es un zéro par mis le peuple qui ne te connaît pas. Le destin fabuleux d'un lendemain meilleur est ta quête, elle est a porté de ta foi, pourvu que tu crois encore qu'après le temps, il y a l'éternité...
... Amour te souviens tu de nous...

vendredi 11 décembre 2009


litterature de survie

On a vu des arbres fragiles éclater de bien solides rochers, on a ressenti de simples émotions de nature a triompher de l’impossible. On a vu des montagnes de glaces s’effondrer sous un rayon de soleil. On a entendu dire que David avait triomphé de Goliath. On avait reçu un nouveau bail et un avertissement du maître des lieux, mais on est passé outre la recommandation de la prophetie. Maintenant, on voit monter les eaux, dans le lit de la la colère et la nature nous gronde. On entend dire les choses de la misère humaine mais l’on est pas nombreux a voir venir l'inéluctable indescriptible...

who do you think you are?... What are you looking for?...

Si l’on ne soumet pas a l’examen ce qui nous habite, il s’installe en la demeure, en maître et patron qui commande. On finira même par céder la conscience a l’arbitraire de ce menteur qui se prend pour nous car il parle aussi bien que le mal ne semble jamais de notre fait. Si l’on était tous cette oeuvre accomplie, l’enfer serait remplie d’innocents, mais ce n'est pas la demeure des anges et le créateur n'est pas aussi cruel que son oeuvre . A part celui ou celle qui a volontairement fait le choix du malin car l’on croit qu’il n’y a de chance que pour la crapule, le reste silencieux de la majorité ne reconnaît pas être sous son influence et ne se sent pas réellement concerné par le discours auquel il participe, avec le sentiment d'être toujours au dessus de la faute. Ce qui nous habite et qui mystérieusement échappe habilement a l’identification, nous invente une immunité sans garantie pour nous abriter de la responsabilité devant l’éternel. Mais il ne connaît pas l’au-delà pour nous parler du futur et nous délivrer au moins de l’insoutenable idée du terrible. Le réel nous échappe car nos coeurs sont absorbés par tant d'éphémères et le pouvoir de la vision exige une foi pure...

Aussi imparfait que le visage de l'époque, pour ma part,je n’ai pas les moyens de ma liberté et j’ai les mains vides devant le destin que je voudrais accomplir, néanmoins, je me défends de l'imposteur qui n'habite. Cela est insuffisant pour faire rêver un étranger dans le désert,c'est aussi très en deçà de la grandeur requise au cercle vertueux, pour remplir tous les devoirs a la conscience, donc je me limite a la mise en garde fraternelle pour qui voudra ou pourra prêter attention aux exigences de son salut éternel.


What he said? Is he mad? It seems nobody know nowhere to run...


C'est la le peu de bien que je pratique en essayant d'éclairer sur ce que que je ressens, si seulement cela pouvait être salutaire... Seulement voila, c'est difficile a expliquer, particulièrement lorsque le vrai discours de la foi est cruellement absent dans la pensée courante.


Voila ce qui est...


La complexité des défis que j’affronte sans soutien, pour asseoir une réalité acceptable, par l’inviolable dignité, est de taille a peupler une foret plus noire que mes nuits ne sont blanches ou folles. Vous imaginez la difficulté de s’y frayer un chemin sans carte ni boussole. J’imagine que la vie n’est pas plus rose pour vous non plus ces temps ci, malgré le confort qui vous endort, croyez moi je le déplore comme je me souviens de vous et de mes torts. J’aurais aime vous tendre la main salutaire pour ne pas être ce que je reproche, mais je n’ai que ma plume et elle a trempé dans l'écume de l’inépuisable mélancolie.


Même si les solidaires et les indifférents sont d'égale importance devant la mémoire, je me retourne davantage vers l'âme qui s'inquiète un peu plus de mon sort que du cours de la bourse.


D'abord, je tente d'avorter le chagrin de ma parole avant de lui rendre visite depuis cet ailleurs dans lequel je suis personne. Puis je lâche prise une heure ou deux...


Il ne sagit pas de briser la coupe remplie de tourment lorsqu'il faille s'exprimer, surtout pour rassurer, me dis je en habitant le sage. Naturellement,je soulage le barrage qui retient le flux des émotions, en flottant sur le débit qui expose l'état de mon naufrage. Non parce qu'il est le mien,ou juste pour le dire au vent qui déchire qui siffle et qui s'en va, mais pour servir du mieux que je peu, toutes les consciences encore en vie. Et, je ne prétends designer que celle qui me lis parce qu'elle cherche a comprendre ce qui s'est passé pour savoir ce qu'il adviendra...


Je t'écris de la ou je suis dans notre petit monde, ou plutôt depuis la ou je ne suis plus qu'un trouble souvenir dans la mémoire qui oublie. Mais au fait! Quoi écrire lorsque les mots sont avares, et puis, écrire a qui si les amis se font rares? Quand bien même, je serais en manque d'art, l'amie , j'écris a la périphérie de l'enfer, sachant qu'elle est partout et que le paradis est ailleurs. Mais, je prie pour que la douleur t'ignore le jour ou il sera rappellé a l'humanité qu'elle vient d'un seul corps...


Ironie du sort, je survie encore et j'ai peut être tort de me soucier de l'être lorsqu'il suffit d'avoir, un peu plus que le complexe de la métaphore. Mais ma réalité est dans un temps mort et je ne sais même pas si cela me rend plus fort ou moins que demain. Hors jeux! Je serais même a égale distance du salut et du déclin a en croire le silence qui enveloppe la divine destinée. Entre l'homme que je suis et celui que je ne suis pas, je me cherche comme l'on chercherait une goutte d'eau dans le désert. Il n'y a pas de quoi être fier me dis-je a moi même, même si j'ai déjà parcouru la moitié de la terre, car la véritable distance est verticale. Comment le dire? En réalité, il n'y a pas d'autre horizon que celui qu'on piétine au quotidien. L'autre, celui qu'on projette du fond de nos fantasmes est trop douloureux a concevoir et sa simple manifestation exige le prix le plus fort, celui que nous n'avons pas. Mais a chacun les moyens de son enfer et le paradis ne s'acharne pas ni ne s'achète. Il y a eu l'amour mais il s'est avéré trop bon pour être consommé ici bas. Il reste l'odyssée de mes larmes me diras tu! En effet, c'est mon seul trésor pour le jour ou la pluie cessera de tomber .


En termes plus simples, actuellement, ma vie se résume a un jeu de prolongations de séjours, un va et vient entre frontières, en flirtant avec un statut de clandestin. J'ai donc encore les pieds sur terre et pour ma sauvegarde je regarde le ciel... Les temps sont dures dit on depuis toujours et la condition est des plus précaires mais il ne faut pas s'affoler devant le cortège des épreuves qui s'abat. Et cela est un lieu commun. Ce qui ne l'est pas c'est de ne pas croire a l'impossible, lorsqu'on est devant une carence de pouvoir. En toute chose, il convient de considérer la fin car elle seule résume ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas. En réfléchissant au lendemain, je me dis, il n'y a que le mal qui n'a pas d'alternative a lui même et l'on a que soi pour perspective ou alors il faut être Dieu, mais il n'est pas donne de faire ce choix car rien ne s'élève a la hauteur de son ombre, même si tous les enfants de la terre se réunissent pour y me-croire. Que se passe-t-il dans ma pauvre tète? J'ai l'impression d'être seul en deuil au sein de la foule qui fait la fête. Suis-je entrain de disparaître avant le grand jour? Ou devrais-je reconnaître qu'il n'y a pas lieu de gémir car nulle souffrance n'est parfaite! Au fait, je les ai vu les uns et les autres prendre la poudre d'escampette, au lieu de donner une chance, même dérisoire, a celui qui se consume dans les volumes de sa pensée, pour le bien de tous. Certains avaient même fait une démonstration de frousse avant même que son nom ne soit conjoint aux éclats du tonnerre. Ah comme la réalité est vulgaire lorsqu elle ne donne pas lieu a l'accomplissement. Écrire pour te rassurer que je respire encore, oui! Écrire pour dire que tout va pour le mieux dans les meilleures des mondes, non. Et écrire pour participer a la commémoration de la duplicité collective, non plus, que Dieu m'en préserve. Lui, sa majeste, il sait tout comme il sait que j'ai cherche en vain a restituer au baiser la saveur d'un souvenir très ancien.

Il sait que la chute de l'étoile amoureuse s'est faite dans mon jardin et que du coup la passion s'est éteinte. Si l'insaisissable propos de l'incernable que je suis, te semble incertain, je te suggère d'interroger l'authentique plaisir de tes lèvres. Les miennes s'en souviennent parfaitement, comment oublier ce qui fut le meilleur de la jeunesse? Il faut que tu sache, il y a une force dans la moindre raison de mes pleurs... Si aujourd'hui j'en verse aux creux de tes mains, c'est parce que tu sais , que notre réalité est cruelle et que si je m'y sens seul, ce n'est pas sans rapport avec le fait que le maître lui même semble étranger dans ses domaines...


Soufrant en profondeur, je n'avais plus envie d'écrire, mais ton salut est plus cher a mon coeur que je ne te voudrai sereine...


Comprends et pardonnes et fais comme je te prie, je t'en prie, car si le propos est complexe, c'est parce que ma vie est un champs ou les tyrans experimentent le grotesque.

Tu sais!... A chaque crépuscule qui m'enregistre au programme de l'indécision, j'aperçois le spectre du tribunal des autres, me désignant seul coupable, a tout point de vu. C'est bien plus facile ainsi et c'est peut être même un fait de la nouvelle justice qu'on vous promet, sans juge d'instruction. A Dieu donc la démocratie,m'a t on dit, la belle est répudiée et nul n'est la pour la retenir ni même pour la reconcilier avec elle même ni avec ses filles et ses fils...Mais cela ne nous concerne pas disait la vache qui m'avait suggéré d'aller paître au lieu d'instruire la mémoire . Heureuse tu sera de ne pas la croire, la bête. On m'a dit que pour l'histoire, elle finira ses jours comme une porte aux toilettes. J'espère que tu es plus rassurée maintenant que je ne suis moi même aux oubliettes.


Ah! oui!...


Je survie au jour le jour a l'ombre de mon orgueilleuse nostalgie, le soupir qui est assis a l'endroit de la parole vient avec fréquence des plus profonds des sièges, la ou les souffrances sont intactes. Lorsqu'on a le diable pour ennemi, on apprend a réviser ses ambitions a la baisse. Mais contrairement a lui, je rêve plus que jamais et mes rêves sont bouleversants. Seulement, a chaque nouvelle insomnie, je ressemble au crédule que je suis, forcé de regarder le spectacle de tous mes souvenirs en réunion...Je peux te dire que cela introduit l'idée de la mort dans le discours ou nul ne s'en échappe...


Enfin pour conclure, pour ceux qui gardent une pensée de moi, je suis bien oblige de rappeler une fois de trop la difficulté d'être sans avoir même si l'avoir est loin de faire l'être. Mais je vous informerai des qu'il y a du nouveau sur les épisodes de cette aventure comme elle en est une... soyez rassurés que je ne vous oublierai jamais.


Pour les simples curieux, sachez que j'alimenterai le blog de nouvelles photos mais pour le moment, c'est le temps des moussons et il n'est pas très sage de faire concurrence aux chiens sans gîte. Alors, les choses sont ce qu'elles sont, obligé je suis d'attendre les décrets célestes, sous ma tente déchirée, comme la plus part des hommes,tout compte fait, même ceux qui habitent le béton, la grandeur ou la petitesse et je ne me plains pas du superbe. Il y a bien plus qu'un milliard qui ont faim et cette cruelle tue un enfant tous les 6 secondes a ce qu'on dit. Alors que pour moi, il y a encore une bonne réserve de muscles. Et pour les adversaires de ma cause par volonté ou par omission de faire ce que de bonne humanité, je le dis a dessein, ne vous réjouissez pas trop vite, a mon carrefour tout le monde viendra et particulierement un...Quand au diable le pere, il sait lui plus que ses fils que son règne touche a sa fin et qu'il n'aura pas d'heritier. Et même si ma perte causait sa joie, ma foi, il sait déjà qu'il perdra tout pouvoir devant les armes de mes larmes...

jeudi 10 décembre 2009

Salutation affectueuse

Lorsque viennent les jours les plus incertains qu'un homme doit traverser sans nulle échappatoire aux revers de sa vie,les circonstances l'obligent a garder un profil bas. Cependant, dans la dure solitude de celui qui n'a plus rien, plus personne pour lui tendre la main, il interprète le chaos qu'il endure comme une introduction a son apocalypse personnel. Alors que par ailleurs, en écoutant a la porte des rumeurs, certains diront qu'il est trop tard pour lui, trop tard même pour l'espoir. Mais, d'autres moins nombreux penseront, qu'il est temps d'entreprendre le repentir, dans un renouveau universel...

Au fait pour le confesser devant la porte close de tant de dimanches sans gloire, ces temps ci, je lutte contre la dictature de quelques heures bien cruelles. Paradoxalement, ce qui est de nature a mettre en doute ma foi, dans une probable délivrance procède de la même épreuve qui donne de la valeur...

A l'heure du Telethon, des dons et des cadeaux de noël, se serait inconvenant de ma part, d'exposer mes doléances comme une liste de mariage. Il faudra d'abord rencontrer une conscience active pour pouvoir enchanter chez elle le sens de la solidarité, m'a t on dit en terme plus cru!.

Le constat est amer, mais il reste toujours quelqu'un lorsqu'il n'y a plus personne et il semble même y avoir qui s'est inquièté pour moi. Ça me touche dans ma fragilité de femme enceinte et c'est même suffisant parfois, de se sentir exister encore un peu, dans un coeur qui bat. C'est alors une fortune de tendresses qui me rappelle aux bon souvenirs d'autrefois...

Tiens voila une raison de réécrire un peu pour rassurer qui a besoin de l'être, quitte a ce que cela fait l'effet inverse pour certains, ceux pour qui ma survie même représente une menace indélébile.

A cette instance de survie il convient plutôt d'accorder la confiance uniquement pour qui se souvient de l'avenir, car c'est la, le lieu de notre rendez vous. Le présent, aussi dur soit il! Il est déjà écrit sur le registre de l'Eternel, comme une page par mis tant d'autres, rien de plus, donc rien ne dure, ni la misère, ni la joie ni la douleur ni la richesse. Rien n'égale la force du témoignage,tout compte fait, ni les affres du temps ni même l'ivresse du voyage.

Ce qui compte a l'heure du bilan s'accommode déjà avec un résidu d'amour, surtout lorsque d'amour il ne reste plus que le fantasme.

Ces derniers temps mon énergie fut troublée, je ressentais une urgence de vivre ou de mourir, tant l'espoir s'est fait pale et la patience amoindrie. Lorsque cette dernière vous quitte a son tour, il vous faudra bien plus que de la bonne volonté...
Le courage lui, c'est la condition première de l'état d'esprit. Et celui ci varie au même rythme que toutes les autres variables de l'âme. Ce qui importe, c'est de maintenir la souplesse de cette dernière, particulièrement lorsque tout vous pousse a vous tendre comme un bouc pour le sacrifice.

Vous êtes plus a même de comprendre de quoi il s'agit dans votre vie. Moi! s'il sied a l'adresse du discours de citer cet étranger, ce moi se veut encore utile a l'entendement de son prochain, enfin! façon de dire, puisque nous sommes si loin les uns des autres. Mais ce serait un sens honorable a donner a mes sacrifices si mes souffrances se mettaient a vous servir en vous ouvrant une nouvelle porte a la compréhension de vous même.

On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, dit on! C'est aussi valable pour ma personne en décomposition ou en reconstruction, cela dépend des opinions disparates.

Tiens, hier, je me suis réveillé du fond d'un rêve plus troublant que mes songes compensatoires, la tète mouillée sur un oreiller quasiment trempé, de sueurs ou de larmes va savoir. Dans ce rêve qui m'avait accueilli dans une periode enceinte, j'étais de retour au bercail, depuis mon errance, avec cet espoir orgueilleux d'habiter a nouveau le berceau de mon enfance...

Je me vois marcher vers le mystère de moi même et pendant que j'avance, je vois des gens que je ne reconnais plus. Il y a quelques âmes encore innocentes qui viennent a moi en disant c'est Hamza, c'est Hamza. Qui est ce? me dis-je! en prince sans colombe, dans un royaume sans lumière. Ce n'est pas moi repondis je! mais on insiste avec une espèce de joie exaltée que j'imagine tant bien que mal, tant elle est étrangère a moi elle aussi. Pressé de me trouver dans les bras d'un vieux bonheur englouti, dans les ruines d'un passe lointain, Je me suis soustrais a la démonstration de bienveillance d'une rencontre avec des miens que je n'avais jamais vu. Je cherchais plutôt le beau jardin de mon père, le parfum de ma mère mais il n'y avait plus ni arbre ni plante ni chambre nuptiale,ni même la trace d'un souvenir dont on a besoin, juste un château d'état érigé a cet endroit...
Je me sentais légitime d'investir mon héritage mais je ne savais pas a qui me plaindre ni comment faire valoir mon droit tombé en désuétude. Surtout que celui qui s'en était approprié l'usage sans résistance aucune, est cet ennemi commun, que tout le monde connaît mais nul n'ose citer devant la justice qui n'existe pas. C'était comme crier au secours sur une mère de glace ou nulle âme ne vie.
Le tyran de la mauvaise époque était vêtu du long manteau de la déchirure nationale et de la malédiction du peuple, celui qui semblait applaudir son corbeau de mauvaises augures a l'endroit des pleureuses...
Quelles mésaventures dans ce que je ressens... car c'est un sale temps pour la planète. J'ai même l'impression d'être au sommet de ma peine comme sur l'arche de mon impossible espoir au temps de toutes les tempêtes. Mais la vie continue et je ne voudrais pas jouer aux troubles fêtes. Et c'est du fond du coeur que je vous souhaite de festoyer dans la joie et la bonne humeur...