samedi 3 octobre 2009

Euh! il est encore la?...

Par un jour de pluie et de pauvre diable, jour pour jour, il y a un an, j’ai quitte la Normandie en rêvant a mon étoile. Aujourd'hui, c'est un jour de vent et l’horizon ne semble pas fiable, ni les vents ne soufflent au grès des voiles.
On m'a souvent pose la même question. On s'est étonné de ma réponse le sabre au fourreau. On s'est ému a mon passage, j'ai reporte mes larmes dans des lieux inhabités. On m'a sourit en caressant le soupir. On s'est incline devant une mémoire en peine. On m'a souhaite le courage au nom et lieu d'une nation. J'ai vu un ciel bleu transférer ses nuages dans mes yeux. Je me suis regarde "pleuvoir" a sa place comme une femme sans argument. On m'a dit qu'un bienfaiteur me contactera mais l'urgence de la requête sans réponse m’a livre au décret de la désillusion. On m'a dit qu'ils n'avaient pas souvenance d'une promesse non tenue. On a résolu avoir assez aide. On m'a dit combien te faut il pour terminer le voyage. J'y ai cru en fumant un arbre, sous l'applaudissement de la nuit, ou se déroulent les pleurs funèbres. On s'était réunis pour prendre des mesures contraires. J’ai cherché a m’extraire a moi même mais je ne savais pas comment. Je me suis exposé comme l'étoile de l'aube, sur la dernière brocante du marche a l'automne. J'ai résolument affronté la panique et mis a sa place la folie. J'ai vu pleurer la raison sur ma tente déchirée. J'ai entendu un écho lointain criant au fou . Je me suis regarde en face sous un vent violent. J'ai lu le discours des autres dans le creux de mes jougs. Je voulais n’être qu’un arbre a la foret ou un rocher a la montagne pour ne pas être une foire aux questions. J'ai eu envie d'écrire un requiem pour ne pas répudier la conscience des faits mais je ne suis pas Mozart et mon art est pauvre...
Sur une montagne portant le manteau sauvage de sa dense foret, j’ai vu la solitude en transe comme une sorcière au tour de mon âme esseulée. J’ai eu pitié du diable en écoutant le murmure de ma fin, qui s’annonce peu glorieuse. Je me suis rendu a l’étage le plus bas de mes larmes pieuses en fixant le sommet, j’ai accepté un dialogue avec mon insignifiance. J’ai découvert le rire des ténors a la commande. Riez bien, riez plus fort, je suis sourd, vain et lourd alors, il est inconcevable d’admettre tous les torts, de déjouer les tours et d’absoudre les saints.
Arrêtes, tais toi, ça ne sert a rien. Dira-t-on!...
Ça y est, nous y voila, les jeux sont faits.
Je ne consomme plus, c’est un arrêt du temps, le bec a l’eau et ce que j’ai encore, n’est ni facile a vendre ni simple a acheter. Mais l’indécision semble le signal de départ d’un art nouveau. Ah! Mes pauvres tentatives pour tout comprendre se sont révélées un arrachement a la vie. Ah! Décidément, je ne suis pas a la mode et la convulsion du temps n’est pas une histoire a raconter...
Reviens a la réalité dira-t-on! Oui et non, attends, attends, tout va bien mais l’ordonnance est en panne comme le docteur qui prescrit l'adhésion.
La réalité?...
La réalité les amis, je la vois avec pertinence, elle est la, elle est assise a mes cotes, dans la peau de ce lady boy ou travesti si vous préférez qui est en “chat” sur Skype avec un beau jeune français, d’origine maghrébine pour ne pas dire beurre ou tartare mais qui fera tomber toutes les jolies fleurs des plus beaux jardins de France et d’ailleurs s'il le voulait mais qui, probablement ne voit pas les reliefs véritables du personnage que je vois avec les yeux de la certitude. Lui ou elle je ne sais plus qui c'est, est assis a mes cote comme une insulte a l’intelligence, pendant que je vous rédige cette dernière lettre. Qu’est ce que c’est? C’est un cocktail de fourire et de sanglot dans un cornet a glace. Vous verrez les poils sur les cuisses de l’engin et ses pieds de garçon de ferme échappé au typhon. Mais non, j’ai tort, le “mimi” de France que je regarde aussi sur l’écran semble sourire et faire des plans sur la comète. Il est heureux comme un cochon, il faut reconnaître que les paillettes et le pot de peinture sur la figure du “mutan” fait croire a la princesse aux bois dormant. Cela ne nous regarde pas au fond me diriez vous mais le spectacle est offert, sans visa ni billet d’avion. Tiens, je me suis gouré, il est Tunisien le petit gars aux yeux illumines, enfin tunisien de France ou français de tunisie ou d'autres provinces ou est la différence, tant que la réalité est la, une supercherie de belle apparence qu'il ne déplaise...
Chut! Silence mon petit Hamza ta plus rien dire a qui n’entend rien. Bon bein ok d'accord, j'ai compris la leçon, toutes mes excuses...

Courage a vous moi je n’en ai plus besoin. Je réalise qu'il ne me faut pas moins qu'un miracle enfin adviend que pourra...
Que celui qui tient le gouvernail de l'existence, manoeuvre les voiles sans heurt.