lundi 22 décembre 2008

les 3 roues bloquees apres une nuıt de pluıe dans un champs


durty man thıs ıs our life


au petit matin avant de partir


c pas la syberıe maıs ce n'est pas sı loın que ca


plastic ımprovisation man


j'aı eu droıt a un concert de loup la nuıt precedente non loın et j'en aı appercu un galoper a 20 m de mon campement nocturne


belle vue


au petit matin avant de partir


tous mes voeux pour les fetes de fın d'annee

j'ai trouve un acces internet dans cette montagne ou l'hivers s'est installe comme chez lui. je saısis l'occasion inattendue pour vous ecrir un message de fraternite. Je vous souhaite donc du fond du coeur d'excellentes fetes de fın d'annee. Tous mes meilleurs voeux pour la nouvelle annee...sante...amour...argent...ah l'argent qui dirait non et pourtant il n'est pas ce qu'il y a de plus important...le seul cadeau que je puisse vous offrir du sommet de ma precarite et de mon emerveillement face a tant de liberte et de grandeur c'est l'exemple du courage dont je fais preuve en affrontant le vent la pluie la neige la montagne la solitude et le grand froids pour honorer votre confiance et plus particulierement celle des proches qui m'ont aide du mieux de leur pouvoir. j'espere vous inspirer une volonte de renouveau dans votre vie. j'espere aussi vous insuffler la patience necessaire pour realiser tout le changement favorable dans votre sıtuation socio-profesionnelle et pour un bien plus grand pour votre famille et amis.

sincerement

vendredi 5 décembre 2008

BIG THANKS...


J’apprends que pour intégrer l’avenir il faut quitter le passé et sa paresse et pour se dégager des tourments de ce dernier et recommencer une nouvelle vie, il faut cesser de tourner en rond ou faire du sur place. C’est aussi vrai pour moi que pour toi dans notre mélange aux autres. Je consigne cet ensemble d’observations et t’invite à une bonne lecture de nos points de convergence. Peut-être y trouveras-tu un début de réponses a ton état d’être.
Pour ma part, pour bien comprendre le stade de mon évolution. Je m’imagine arriver au carrefour de mon existence, mais je constate que tout le pouvoir que j’ai cru acquit ne faisait que me faire tourner en bourrique. Je ne préside donc pas à mon destin et la chose que je crois ma propriété se met à me posséder. Il y a pour exemple la maison, la voiture ainsi que tous les autres bien de la consommation courante. Ce n’est donc pas moi qui les possède mais c’est tout le contraire. Elles finissent par nous enchainer à elles et il nous devient impossible de rompre ses liens. Alors on travaille pour les conserver et on fini par nous oublier nous-même en renonçant à notre quête essentielle, celle qu’il est difficile d’identifier. Je m’interroge de jour comme de nuit, par temps de pluie comme au clair de lune. Où est donc ma liberté dans ce dessein de servitude? Quelle est ma destination? Je présume qu’il y va de même pour toi qui est pris dans l’engrenage de la machine sociale. Mais nous avons cette assurance en commun.
En prendre conscience c’est le premier pas vers le salut.
Pour ma part, c’est en cherchant une réponse profonde dans ma dérision que j’aperçois la porte de sortie à ma condition actuelle vers cet avenir qui m’appelle et que je ne faisais qu’attendre.
En faisant le bilan de mon existence, je me rends compte. J’étais donc dans la prison de l’ignorance et je n’avais que mes interrogations pour me tenir compagnie. Que faire? me dis-je si souvent que j’en oublie. C’est en sollicitant un titre de passage vers d’autres lieux que j’ai reçu le visa du réel.
A force de discours intime au sein de la foule sourde pour entendre l’écho de mes cris. J’ai fini par m’apercevoir que ma souffrance était féconde. Ainsi par une incommensurable chance, je vois, désormais, comme pourrait voir un enfant qui ouvre ses yeux pour la première fois et je découvre un monde dans lequel je suis inconnu au bataillon. Je suis donc nouveau et je n’ai pas encore commis la faute de l’injustice envers moi-même en préconisant aux autres ce que je n’applique pas a ma personne. Droiture, vérité, sincérité, générosité du cœur, ouverture de l’esprit, largesse de l’âme, patience, gratitude, confiance, respect, etc...
J’apprends aussi que le fait de pratiquer l’innocence dans ma relation aux autres me met a l’abri de la corruption de la conscience. Ceci est un fait capital. L’innocence réside dans la pureté de l’intention. C’est même l’une des vertus essentielles du voyage. Et toute la vie n’est qu’un grand voyage à travers les dimensions, le fait de peiner dans mon transport, en progressant sur la voie me purifie avant de fouler un nouvel espace. Ce n’est pas comme si je le repliais avec une grande vitesse tout en gardant les mêmes choses que j’avais en moi au lieu de mon départ. Là, je prends le temps de laisser échoir sur mes sillons, ces misères qui encombrent et surchargent le fardeau de l’existence. Je ne porte plus que l’espoir du renouveau et quelque modestes accessoires de survie. Durant le trajet, c’est par mes larmes et mes sueurs que je perde le sur poids qui alourdissait ma bonne marche dans la vie. Je dissipe donc par cette démarche salutaire mon désordre et ma confusion instinctive et j’entrevois un joyaux lumineux. Certains diraient que c’est le fond de mon âme qui se met en exergue. Pour ma part je considère ceci plutôt comme une promesse de clairvoyance qui jaillit en moi telle une fontaine de jouvence pour un esprit qui s’éveille. Je constate un changement dans ma perception de ce qui est de fait, ainsi qu’une modification substantielle dans mon appréhension des choses les plus ordinaires. Je me sens tout simplement devenir différent et en même temps moi-même en me débarrassant petit à petit des obstacles à mon harmonie avec l’univers. Je reconnais que la chose à résoudre est en moi qui plus est, il est plus facile de se corriger soi-même que de changer la face du monde et des autres. Ce ne sont plus les autres qui commandent à ma pensée automatique, c’est avec un bonheur exquis que je reconnais à mon esprit son pouvoir de roi sur tous les domaines de mon âme. Ce ne sont plus les autres qui pensent en moi par leurs suggestions qui ne me sont pas nécessairement favorables. Je pense par moi-même avec le peu de science que je détiens de l’expérience de la vie. Et je fructifie la connaissance par l’échange du bon procédé avec autrui. Il n’est pas nécessaire de devenir un ange pour être saint comme il n’est pas dit de devenir moine. Il suffit de prendre part à la vie en partageant ce qu’on a car rien ne nous garantit l’héritage éternel de ce que nous avons réunis en éléments. Que se soit par le travail, l’économie ou la simple réflexion. C’est ce que j’appelle le renouvèlement de l’énergie. Cela donne un sang neuf et de la moelle à l’entreprise de l’existence. L’aumône que l’on fait ainsi que le don de soi enrichissent. Cela n’appauvrit que les âmes avares.
Je ressens donc une hâte au bien, une source bienfaitrice couler en moi, un empressement de servir mon prochain, en versant de ma verve dans la coupe de celui qui a soif de savoir et qui se demande de quoi est faite son attente et ce qu’il adviendra de lui, quels sont ses réponses et ses promesses... Il convient d’appeler la chose par son nom. C’est une médecine de l’âme que je découvre en expérimentant sur ma personne avant d’en faire profiter qui est dans le besoin d’un savoir fondamental.
Je fus longtemps sujet à la tourmente tout comme toi et nous sommes nombreux sur le registre cosmique, mais je pratique la patience au quotidien et je récolte désormais de belles récompenses à mes convictions. Je te le dis par expérience. Respecte-toi, toi-même et sois l’ami de celui qui est en toi un bon guide. Celui qui te recommande sans cesse de penser ce que tu dis et surtout de faire ce que tu promets. C’est ton autorité sur ton âme et ton propre pouvoir sur les choses qui te fait grandir et donne de la valeur à ta vie, ne lui désobéis pas avec legèrete, pour rien au monde, en imaginant échapper au contrôle de ton destin, tu lui dois le plus profond des respects. Oui c’est bien cette entité qui est en nous et qui nous réprimande quand il le faut pour mieux nous amender. C’est aussi la voix de la conscience qui nous escorte à travers les ténèbres de la duplicité collective. C’est aussi ta propre porte vers le salut, si tu la trouve, estimes-toi heureux de gagner à la loterie universelle. C’est ce que tu cherches sans savoir lui donner de définition. Ce ne sont plus des biens matériels qui te préoccupent car à ce stade de ton évolution, tu as un besoin impérieux de trouver la paix de l’âme, la sérénité et la quiétude. Tout ceci réunis s’appelle Assakina dans ma langue natale, c’est le degré supérieur de l’élevation, celui dans lequel tu côtoies les anges, même sans les voir. Alors de grâce, n’écoutes plus ce démon qui t’hâbite et qui coule dans ton sang comme un mauvais vin. Non ne lui accordes plus ta soumission car il te tire vers le bas. Ne lui accordes ni crédit, ni importance puisqu’il te fait miroiter l’illusion comme un remède fatal à ton inéquation. Oui cet être vil qui te souffle de descendre lorsqu’il faut monter et de gonfler ton insuffisance lorsque tu dois marcher droit et fort parmi les hommes. Reste humble mon bon ami face aux épreuves du destin qui t’invite à gravir les échelons de l’existence. Et n’interprète pas la privation des choses communes comme un châtiment car ta quête est désormais au-delà que quelques plaisirs éphémères. C’était juste une épreuve de patience parmi tant d’autres puisque cette vertu est la clef de la délivrance comme me le disait si bien ma mère. Paix à son âme. Lorsque tu n’as pas la bonne réponse à ton attente, reformule une bien meilleure question. Et tu auras une autre vision de ce qui t’entoure et ce qui t’attend. C’est souvent une question de réglage du mental et des représentations internes que l’on se fait de la vie et du monde. Je te le dis comme je me le rappelle à moi-même. Détaches-toi d’une si longue souffrance, assieds-toi sur la berge et regarde passer le corps de l’adversité, regarde aux creux de la vague si tu veux voir ton ennemi et réjouis-toi de cette gloire sur le temps de la petitesse sans rire du perdant car tu as mieux à faire que de reproduire les mêmes schemas des mêmes détresses. Ne crois pas trop que les autres détiennent ce savoir qui t’emplit. Et ne les imagine pas plus heureux que ton indifférence, car si tu es vrai comme je le ressens, ta différence est ta couronne parmi des sots. Réjouis donc toi d’être celui qui tu es et non la copie des autres. Déguste l’enseignement qui t’est destiné avec un immense soulagement et un aussi puissant réconfort pour ton esprit. Comme tu as ouvert ta main pour donner de tes ressources, reçois et récolte les fruits de ton geste méritoire.
Je te l’écris l'ami pour te dire que ton aide n’était pas vaine, elle a inspiré ce dire et s’il sied à la connaissance d’éclairer d’autres âmes éprouvées que les nôtres, ce sera en partie le résultat de ton investissement puisque tu l’as inspiré par ton geste que je n’oublierai pas de sitôt et voici la récolte que je tiens à t’offrir avec ma profonde considération pour l’action noble que tu viens d’accomplir.

jeudi 4 décembre 2008

Avec de bonnes perspectives


RECITS DE VOYAGE ET MISE AU POINT PSHYCHOLOGIQUE
je suis arrivé à Istanbul un mercredi, ça fait précicément 16 jours, pour demander un visa. je me suis dirigé directement vers le consulat de France pour demander une lettre de recommandation pour la joindre à ma demande de visa syrien puisque on va me la demander. on m'a dit de revenir le lendemain matin, c'est ce que j'ai fait. l'agent consulaire m'a alors dit "désolé on n'en donne plus" c'était vain de la convaincre. je me suis senti recalé en disant que si le consulat de mon pays s'y refuse à me délivrer ce papier pourquoi le consulat syrien va t il accepter de me filer un visa sans cette recommandation. les internautes disent qu'il vaut mieux l'avoir avec soi sinon il faut revenir en france pour faire ce visa.
j'ai enchainé, l'après midi je suis allé au consulat syrien, la fille du guichet est du genre mal aimable. elle m'a dit "it's closed" sans même avoir la délicatesse de me dire de revenir le lendemaim matin puisqu'ils n'enregistrent pas les demandes l'après midi. j'ai insisté, presque furieuse, elle m'a demandé si j'avais une lettre de recommandation. comme si cette chose n'est qu'un obstacle administratif pour se débarrasser des demandeurs de mon genre. j'ai compris alors qu'il va me falloir en récupérer une et revenir avec, le matin. le lendemain je suis retourné au consulat de France avec une lettre que j'avais rédigé la veille explicant le cas de ma situation. la femme qui m'avait dit non la veille, m'a recu mais de loin plus agréable que la fonctionnaire du consulat syrien, qui m'a semblée turque.
je lui ai textuellement fait comprendre que si je n'obtiens pas de visa, je serai amené a mettre fin à mon périple et par conséquent à vous informer du pourquoi. ce qui est vrai car il faudra bien que je vous dise pourquoi si je dois renoncer à poursuivre. Elle a accepté de transmettre mon courrier et une copie de presse relatant mon projet au vice consul qui a donné son accord dans la foulé. voilà qui est civilisé. elle m'a informé de ceci en me disant:"vous avez de la chance, il aime bien les cyclistes" une autre dame s'est chargé de me rédiger la chose en prenant soin de m'annoncer le prix avant de la faire. pas loin de 20 euros, il me fallait payer...
trop tard pour avoir un visa le jour meme, qui plus est, c’est le W.E qui arrive. Je suis allé voir les syriens le lundi matin, très tôt, je suis arrivé avant même le personnel du consulat. A 9h c'est ouvert mais les gens ici n'ont pas le respect de l'ordre des arrivées. C'est celui qui peut passer le premier et tanpis pour toi si tu es civilisé. Comme par hasard, les ordres du ministère des affaires étrangères sont tombés ce matin, plus de visas pour nous autres qui viennent d'Europe, il fallait demander ça au pays de résidence ou avoir une carte de séjour en Turquie. Il y avait un british et ma personne qui ont éte recalés. Nous avons insister en vain. J'avais pris soin de rédiger une lettre d'introduction à l'attention du consul au cas où. La fonctionnaire syrienne qui se prenait pour la reine de Sabat ne voulait même pas la transmettre. Je me suis mis en colère en lui dit d'assumer leur responsabilité. Elle a vue dans mes propos des menaces. Je lui ai dit qu'il n'en était pas le cas. Bref, c'était inutile de chercher une hypotétique lueur de compréhension dans un cerveau de moineau qui se prend pour un dragon, pourla blague, c’etait une fausse blonde d’orient, si elle savait la pauvre... Le british a dit en partant et en me regardant "fuck syria" L'air de dire tu t'en fou de ce pays de merde. Je lui ai répondu que la Syrie etait bien meilleure que ces gens avec lesquel il n'y a pas de communication et j'ai quitté le consulat amer. C'est vrai que la terre appartient aux hommes et que des moins que rien vous empêche parfois de visiter le royaume de Dieu. C'est révoltant.
Je n'allais pas baisser les bras si facilement. Je me suis directement dirigé vers le consulat d'Iran. Un homme d’age mur m'a reçu derriere son guichet après être passé à la fouille. très courtois, il a passé un coup de fil je ne sais où puis m'a donné un lien internet pour en faire directement la demande. C'est la procédure normale semble t il! J'ai contacté le service concerné et adressé les formalités. J'ai eu une réponse. Il fallait que je paye 56 EURO que j'ai fini par verser sur leur compte mais il me fallait chercher un "text number" à l'administration turc. je vous dit pas la difficulte de trouver même l'adresse et puis la personne qui veuille bien me le faire. Il y a un tel cirque parfois pour si peu. le monde est fait de frontières et les invisibles sont pires encore que celles qu'on peut franchir.
A ce jour, je suis encore dans l'attente de recevoir un numéro d'autorisation avec lequel j'obtiendrais normalement ce titre de passage. Il est difficile de séjourner dans une si grande métropole comme Istanbul, la 18ieme ville la plus cher au monde m'a t on dit au consulat de France. C'est le W.E et je ne peux plus attendre ici. L'avant veille a eu lieu un attentat non loin. Je n'aime pas trop les grandes villes. A moins d'avoir de l'argent plein les poches, les grandes villes ne sont pas faites pour les itinérants de mon genre. J'ai résolu de reprendre la route. Les nouvelles de la mécanique me laissent craindre une proche défaillance du systeme de transmission si je neprocede pas a une reparation immediate avant le depart . En effet, les cassettes sont tordues et la chaîne doit être aussi changée, c'est l'usure normale pour la derniere avec plus de 4000 km et c'est probable à cause du poids pour les cassettes, mon poids et celui de la remorque ainsi que la charge tôtale notamment lorsque ça grimpe, ça fait beaucoup pour la pauvre bebete. Il faudra environs 100 euros pour remplacer tout ça rapidement sinon il y a risque de casse et risque de bousiller les plateaux ce qui engendrera davantage de frais. Je vais donc marcher beaucoup semble t il, peut être meme dans la nège. A la bonheur, c'est l'aventure...
Avant d'aller plus loin, je profite de cette chance quil m'est donner, internet free, pour vous faire part de cette mise au point. j'ai pensé que vous voudriez en savoir plus sur moi et sur cette aventure. Alors je vous mets au parfum. Hier Yann m'a interpellé avec des nouvelles qui sappent le moral. Mais dans mon cas est il vraiment nécessaire de me perturber avec des choses qu'on peut résoudre avec un peu de bonne volonté et par le respect de la parole donnée? Faut il me reprocher que ceux qui ont promis des choses m'aient plongé dans un dilatoire sans reelle réponse? A chacun de faire ce qu'il a dit s'il veuille bien le faire ou qu'il n'en fasse rien, ça m'est egal désormais puisque pour ma part, je fais ce que j'ai dis sans trop me plaindre. Pour ma littérature que je mets en ligne, je ne l'impose à personne ni n'insulte personne. Pour le reste, l'esprit est libre d'émouvoir en évoquant les emotions qui dancent en mon âme. Et nul ne peut empêcher le chant du vent sur la chaume ni mes larmes ni la pluie de tomber...S'il plait à votre amitiee de lire dans les chapitres de mon errance, vous serez servis. Et pour ce faire, voici cette mise au point qui j'espère vous aidera à me comprendre et peut être même à voyager avec moi en repliant l'espace de la découverte sans déplacement ni désagrément. En vous souhaitant de bonnes prévisions pour cet avenir qui s'annonce, en ces jours de fêtes, je vous offre cette lecture...
D’abord,il est a noter un fait. Je considère ce voyage le vôtre aussi, vous qui suivez simplement mon périple ou qui me soutenez et m’encouragez à aller plus loin. C’est aussi vrai, ce voyage que je poursuis n’est qu’une errance dans le désert, si je ne parviens pas à m’élever pour dissiper les probables malentendus et parvenir par conséquent à bien me faire comprendre.
Il est arrive souvent que l’on me juge dans la hâte soit sur le paraitre qui ne me sert pas fatalement, soit sur l’expression de ma pensée que je développe tant bien que mal. Mais à dire vrai, on a rarement cherché à explorer la pureté de mon intention et ce en dépit du fait que c’est de l’intention que dépend réellement la valeur de toute chose. Il n’est pas sans intérêt de se rappeller qu’il y a un émetteur et un récepteur dans chaque essai de communication. Comme il s’agit d’une opération d’intéraction entre différentes polarités. Un réglage de part et d’autre s’avère nécessaire pour aboutir à l’harmonie de la compréhension mutuelle.
En ce qui concerne la part qui revient à ma défaillance personnelle. Je dois reconnaitre que j’ai eu parfois des moments de colère qui se sont substitués à une certaine forme de déception. Surtout, puisque de mon côté j’ai fais taire le gémissement en rapport avec la difficulté de cette épreuve, je m’attendais à ce que vous, qui êtes derrière moi fassiez davantage d’effort pour rendre cette aventure humaine un peu plus possible. Erreur de ma part, je le reconnais en toute humilité. Je n’avais pas à m’attendre à plus de votre part, vous ne me devez rien, sauf le respect de la parole emise pour ceux qui l’on donnee mais c’est plutot a eux meme qu’il se doivent ce respect. Vous êtes sans conteste libre du niveau de votre investissement quant à l’implication dans cette aventure. Bien que pour moi, elle est sans aucun doute la votre aussi, même si je suis l’acteur principal, sinon à quoi bon chercherais-je à partager avec vous le fruit de mes émotions, qu'elles soient critiques ou joyeuses. Mon périple n’est tout de même pas un conte de fées, il comporte des moments délicats voir pénibles. Pour une information plus complète, vous êtes censés savoir le maximum.
J’apprends au quotidien qu’il n’y a pas de hâte à avoir pour un savoir qui prend son temps.
J’ai récemment rencontré un jeune originaire d’Argentine avec un look qui vous renvoie à l’image de Jésus, paix à son âme. Dans un échange de qualité entre deux voyageurs, qui plus est, aventuriers de conditions similaires, je me suis laissé aller a formuler certaines plaintes. Et comme il m'a semblé doté d’un esprit clairvoyant, je lui ai demandé s’il pouvait mettre en lumière une constante détestable dans ma vie et ma relation aux autres. Vous voudriez bien savoir ? Ça vous coutera 5 euros ! Non je plaisante, peut etre pas. Je lui ai simplement demandé s’il pouvait m’expliquer l’origine d’un désordre que j’ai souvent constaté à mon regret. Pourquoi les gens me promettent des choses et lorsque je compte sur la réalisation de ces promesses je récolte souvent la déception. Peut-être est-il de même pour vous. On vous promet, vous y croyez et puis nothing. Il m’a aidé à régler mes pendules à l’heure universelle et de voir plus clair dans cette chose qui ne tourne pas rond. C’est pour ce faire que je fais cette mise au point à la fois avec moi-même et avec vous pour tenter d’établir une meilleure compréhension entre nous. Surtout si l’on est appelé à cette relation d’intelligence et de courtoisie pendant un an voir davantage. Il ne m’a pas donné de réponse concise puisque celle-la est à ma charge. Il m’a tout simplement dit, maintenant tu es différent mais tu continues encore à penser comme si tu étais encore dans ton passé. Tu ne subis plus le temps comme tout un chacun, tu le vis pleinement, désormais. Changes alors aussi ta manière d’interpréter les choses. Tout ce dont tu as besoin, tu l’as en toi, tu n’as plus besoin de dépendre de personne. Celui qui t’aidera tu lui devras ta reconnaissance et celui qui ne le fait pas tu n’as rien à lui devoir, c’est aussi simple que ça. Depuis cette rencontre à la lueur magique, je prends de plus en plus conscience que ce jeune homme vient de me rappeler un savoir fondamental, que j’avais déjà en moi et que j’occultais comme un tas d’autres ressources qui font mon potentiel. Qu’il soit remercié pour toute l'éternité pour ce précieux rappel. Je lui ai rendu la part de l’enseignement qu’il avait besoin d’entendre et lui ai offert une veste anti-pluie que j’avais en réserve comme il n’en avait pas. Du coup je me suis senti un peu plus allégé, tant en poids que sur le plan de la conscience. Dans la perspective de ce changement que je ressens s’installer à ma satisfaction. J’ai résolu de mettre en pratique l’enseignement. Je constate à ma grande surprise qu’un voyageur itinérant est porteur de message qu’il transmet peut-être à son insu. Ce qui me conduit à envisager l’optique de vous transmettre à vous aussi, ce que j’apprends en cours de route pour que cela vous serve à votre tour. Pour vous transmettre un peu de cette force que je ressens afin de vous aider un tant soit peu à pouvoir affronter les difficultés de la vie, avec force, volonté et courage, mais aussi avec plus de sérénité car elle est nécessaire à votre salut, pour vous aider à vous en sortir dans un système en proie au doute ou le plus fort écrase le plus faible.
Dans le cadre de cet échange que je présume de bon procédé, cela m’emmène à vous raconter un peu le pourquoi de cette aventure humaine et la réelle motivation de Human-Brother.
Cela me renvoie à la lecture de mon passé et ça me donne l’impression de revivre en quelque sorte les épisodes d’un Conte que j’ai écrit et dont les intitulés sont "les bestiaux, le prince du pardon dans le royaume des ombres et les larmes de la Révolution". Je ne vais pas vous en faire le récit ici, il vous faudra les payer si vous souhaitez en prendre connaissance, bien sûr, si toutefois je parviens à les publier, car il faut bien que je gagne ma vie honorablement.
En attendant, j’ai à vous raconter ceci:
Il y a un peu plus d’un quart de siècle, j’ai quitté mon pays natal. Après avoir vécu mon enfance à la porte d’un désert enveloppant un oasis et un havre de paix. Je me souviens de mes longues marches à travers un espace encore vierge comme de mes projections dans l’univers d’un ciel magiquement peuplé d’esprits et de lumières, particulièrement lors de ces belles nuits d’été si bien étoilées. Nous dormions dans la cour de notre grande maison. Il y avait 12 pièces séparées formant un rectangle d’environs 30 mètres sur 20. C’est dire que nous pouvions jouer au ballon inside. Notre maison était entourée d’un beau jardin, où il y avait des palmiers, des oliviers, des figuiers et d’autres arbres fruitiers en sus des légumineuses. Je disais que nous dormions dans la cour la nuit car comme vous pouvez imaginer aisément la chaleur du grand sud, qui plus est, nous n’avions pas la climatisation et pour être plus concis, il n’y avait même pas encore l’électricité. La télévision, c’était les contes de ma mère, paix à son âme. Elle avait tant et tant de choses à raconter, l’été dans la cour et l’hiver autour d’un feu, un peu comme les indiens, mes frères exterminés et oubliés par les hommes que nous sommes. C’est dans cette condition quasi primitive que mon esprit s’est nourrit. La condition objective était un désordre établi en nation et je vous passe les détails. Mais il ne faut pas le dire sinon on vous taxe d’un tas de surnoms. Je songeais alors avec douceur à la France en rêvant y rencontrer amour, pouvoir et promesse de gouvernement. C’est comme si elle était ma mère virtuelle et je l’aimais naturellement avec des sentiments bien réels. Il a fallu qu’une goutte ne vienne faire déborder le verre pour que je m’exile à ma destination, la France, juste peu après le décès de mon père, paix a son ame. Je pensais y étudier le droit mais aux amphithéâtres de Mont-Saint-Aignan, j’avais faim et dans mes poches il n’y avait pas un rond. Je reconnais que mon désordre instinctif ne m’a pas facilité l’existence non plus, mais telle était mon école pour devenir l’homme que je suis. J’ai aimé jusqu’à la déchirure par deux temps. La première rupture m’a conduit à une paraplégie des membres inférieurs et la seconde est à la base de ce nouvel exil que j’envisage à travers les continents.
Nous y voila, à la première instance. Lorsque j’étais au centre de rééducation de Bois-Guillaume, après que les médecins ont désespéré de trouver la cause réelle de mon mal, il m’y ont envoyé en soutenant une hypothèse de maladie. Ils m’avaient tellement fait de piqûres que j’avais l’impression qu’il pompaient mon âme. Le docteur en charge de mon dossier m’avait dit un jour: " ça ne reviendra plus comme avant, monsieur, il faudra vous en faire une raison" et je me souviens lui avoir répondu " qu’en savez-vous pour l’affirmer" moi qui me voyais devenir fort et puissant voire agile comme Bruce Lee, je ne pouvais me résoudre à cet énoncé ni croire aveuglément en la médecine, car elle n’est qu’une science molle malgres le progres accompli. Bref, un matin, pendant que je discutais avec madame Boulanger qui était mon kinésithérapeute, je lui racontais l’histoire de mes lointaines origines, lorsqu’un sentiment de quiétude m’a envahi. Quelque chose que j’ignore s’est produite à mon insu. Une lueur d’espoir dans le marasme de ma condition remplie de doute. J’ai alors demandé que l’on me mette sur un vélo de salle. Et là j’ai poussé sur la pédale alors qu’avant une minute je ne tenais pas debout, mes jambes étaient inertes et mes muscles et mes nerfs ne répondaient plus à la stimulation. C’est alors que le miracle eu lieu, j’ai commencé à pédaler, fougueux, souriant et heureux pour cette renaissance. Les patients presents ce jour la se sont tous retournés, étonnés pour la plupart et surpris de me voir en mouvement. Les kinés m’ont assez vite fait descendre du vélo et assez vite je reconnais, j’ai commencé à marcher avec un support. J’ai abandonné le fauteuil roulant et quitté l’hôpital vers les nouvelles épreuves de ma vie et il y en avait un lot qui m’attendait au tournant. J’ai assez rapidement commencé à travailler comme agent de sécurité en ayant des journées de 10 h voir plus parfois, debout, sur place ou en faisant les cents pas, en surveillant les arrières-caisses d’un supermarché. Avec cette sensation d’engourdissement aux jambes et des nerfs à fleur de peau. A l’epoque c’etait chaud...
C’étaient des années très pénibles mais chargées d’émotions. J’avais repris mon activité de karaté et passé mes dans jusqu’à l’obtention du 4ième. J’ai dû affronter plus de 500 personnes dans l’exercice de mes fonctions, c’est une realite douloureuse qu’il est difficile d’oublier. Je ne peux pas dire que j’avais la paix. Des relations chaotiques, la gestion des conflits, les auditions de police, bref, je n’avais pas une situation ordinaire pour bâtir une relation normale, comme tout un chacun. Mais j’avais rencontré la passion d’un amour si intense qui vous devore mais qui m’a aidé à me dégager du fantôme de l’ancien. Cet amour-là m’a fait connaitre plaisir et toutes sortes de souffrances. C’était une école qui m’a stimulé dans l’écriture d’une romance que je voudrais offrir un jour aux cœurs amoureux. Seulement comme rien ne semble durer ici-bas. Ma route s’est séparée d'avec celle de mon ex-amoureuse. Ensuite j’ai connu une profonde crise qu’il me plait d’intituler évolutive suite à laquelle j’ai projeté mon évasion. Et lorsque ma mère s’est éteinte en me laissant à la providence comme l’exilé du fond des âges et l’orphelin de l’existence. J’ai su que le temps était venu pour moi de faire mouvement. J’ai alors pris la décision de replier l’espace vers le grand inconnu. Dans l’espoir de me reconstituer de tant de drames et probablement refaire ma vie, une fois rétabli, puisque jamais deux sans trois comme on dit.
Ensuite, j’ai interpellé le président de la fédération française de karaté à propos de mon intention de me rendre au Japon à vélo. Il m’a répondu favorablement. Je lui serais toujours reconnaissant pour la bienveillante attention qu’il m’a accordée. Nous nous sommes revus plusieurs fois avec notamment le secrétaire général et président de la ligue de Normandie et c’est ainsi que le projet human-brother a vu le jour.
Et c’est ainsi qu’est née l’idée de soutenir et d’appuyer la candidature du karaté pour l’intégrer au programme officiel des J.O de 2016. Et comme Tokyo est candidate pour organiser ces J.O nous avons pensé lui apporter un soutien. Notamment que la France et le Japon célèbrent le 150 ième anniversaire des relations bilatérales.
En y réfléchissant bien, je me rends compte à quel point je souhaitais de mes voeux être utile et faire quelque chose de beau, de grand pour oublier mes anciennes misères et passer à l’avenir plus serein, avec une bien meilleure image de soi. Vous savez, l’estime de soi est inéluctable pour avoir sa juste part de bonheur dans ce monde.
Et si j’ai raconté l’histoire de ma paraplégie, c’est surtout pour exprimer un message d’espoir à tous les accidentés de la vie. Pour leur donner un Exemple afin qu’ils sachent qu’un changement favorable demeure possible, pourvu que l’on ne perde pas la foi en un lendemain meilleur
Et c’est pourquoi le succès de cette opération est collectif à mes yeux. Il ne vise pas une hypothétique gloire personnelle car qui suis-je pour prétendre à la célébrité. J’ai bien conscience que je suis au-dela de cette recherche maintenant que j’ai vielli. Mais il vise à toucher les consciences pour qu’enfin, un pont de fraternité soit érigé entre les hommes. Le fait de suivre mon périple ou dans les meilleurs des cas me soutenir sera considéré comme un acte de bonne humanité qui comptera à l’heure des bilans. Voila qui est dit, a bon entendeur salut.
Et je termine par le rappel que tous les êtres naissent libres et égaux en dignité et en droit, doivent agir les uns avec les autres dans un espoir de fraternité. Et ce n’est qu’à ce prix que la République donnera à la France de par le monde toute la reconnaissance de son rayonnement.
Que l’on me croit ou non, c’est l’un de mes voeux les plus chers.
Je vous souhaites de bonnes fetes de fin d’annee et vous dis a quand je pourrai...